Florian Illies
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Re: Florian Illies


1913: Der Sommer des Jahrhunderts / 1913 : Chronique d'un monde disparu
Un très bel hasard m’a amené vers ce livre. C’est un délice !Présentation de l’éditeur
L’année 1913 est l’apogée du XXe siècle tout juste né : tout semble encore possible, ouvert et, en même temps, la lueur du déclin est déjà perceptible. Pour les peintres, les écrivains, les musiciens, il est évident que l’humanité a déjà perdu son innocence. À Paris comme à Londres, à Vienne comme à Berlin ou encore à Trieste ou Venise, les artistes agissent comme si il n’y avait pas de lendemain.
Proust s'engage dans la recherche du temps perdu ; dans le hall d’un hôtel, Rilke et Freud débattent de la beauté et de la fugacité et, pendant que Stravinski célèbre le sacre du printemps, à Munich, un barbouilleur de tableau autrichien nommé Adolf Hitler vend des vues urbaines pittoresques. Duchamp fixe une roue de bicyclette sur un tabouret et Matisse apporte à Picasso un bouquet de fleurs. Armstrong apprend à jouer de la trompette. La petite boutique de chapeaux de Coco Chanel se développe et, en décembre, Malevitch peint un carré noir.
Avec brio et sensibilité, Florian Illies dresse le portrait fascinant d’une année exceptionnelle.
Bien que je dois dire pour une fois que je ne comprends pas le choix de Florian Illies pour son titre : « L’été du siècle » n’a en fait rien à voir avec le livre puisqu’il se consacre de janvier jusqu’à décembre de tous les mois de l’année 1913 et pas seulement de l’été.
En plus je dois dire que j’ADORE la couverture de la version française. Rien à dire contre Heinrich Kühn et ses photographies… mais l’éditeur français a vraiment fait fort .
Ainsi la preuve qu’une traduction peut mener à un meilleur titre… et une plus belle couverture

Mais venons au contenu.
Idée géniale de Florian Illies de se consacrer que d’une année… mais quelle année.
Tout plein d’anecdotes, des petits événements, des faits-divers… tout classé mois par mois de l’année en question.
Cela semble peut-être un peu guindé, mais je peux assurer, dès qu’on se laisse emporter par ces histoires, c’est fascinant.
En plus il a un très bon sens d’humour, particulièrement envers Franz Kafka et Rainer Maria Rilke dont il se moque joyeusement de leurs états d’âme. Les grands moments de ce livre.
J’ai beaucoup ri, mais encore plus appris. J’ai fait un sublime voyage dans cette année qui a dévoilé (presque) tous ses secrets…
On peut lire le début ici
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Re: Florian Illies
Ah merci Kenavo !! Je connais quelqu'un à qui ce livre pourrait bien plaire. 

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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3269
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Re: Florian Illies
j'espère qu'il va adorer autant que moi 

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