Bérengère Cournut

cela va toujours arriver que des livres ne sont pas pour nous... et cela ne vaut pas l'énergie de se tracasser sur le pourquoi... il en reste tant d'autres à lire
et je suis certaine qu'on va se retrouver chez d'autres auteurs

kenavo a écrit:cela va toujours arriver que des livres ne sont pas pour nous... et cela ne vaut pas l'énergie de se tracasser sur le pourquoi... il en reste tant d'autres à lire
et je suis certaine qu'on va se retrouver chez d'autres auteurs

Non, non, rassure toi, cela ne m'a pas tracassée outre mesure, ni même un poil 

Je disais juste ça parce que pour ce genre de lectures, il faut être complètement absorbée, ce qui n'était pas mon cas. D'autant qu'à priori, je ne suis pas spécialement portée sur le chamanisme ou les croyances trop poussées. Ou bien les chants incantatoires.

Mais c'est certain qu'on se retrouve souvent ailleurs, Kena 

Élise sur les chemins

Présentation de l’éditeur
Élise vit dans la colline, au sein d’une famille libertaire parfois sauvage, souvent joyeuse. Ce qu’elle sait, elle l’a appris de ses frères et sœurs, des arbres et des sentes, des rivières et des combes. Mais un jour, sur les conseils d’une femme-serpent, la jeune fille quitte ses terres pour retrouver deux aînés vagabonds. Elle se lance ainsi à la découverte d’un monde où réel et fantastique se mêlent amoureusement.

Élise sur les chemins est un roman en vers librement inspiré de la vie familiale du géographe et écrivain anarchiste Élisée Reclus (1830-1905). Après De pierre et d’os (Le Tripode, 2019), Bérengère Cournut offre avec ce texte un nouveau voyage sur le sentier des rêves et de la liberté.

Je ne saurais pas dire si j’aurais franchi le pas de ce livre… mais à partir du moment que j’ai vu « roman en vers » c’était décidé, je voulais le lire !

Je connais et aime ce genre, surtout dans le domaine de la jeunesse j’en rencontre de plus en plus de tels textes. J’étais curieuse ce que Bérengère Cournut allait en faire.

L’histoire est très -très- onirique… mais elle arrive à me la rendre agréable. Non seulement avec ses vers libre. Mais elle a vraiment le don de m’enchanter. Comme le serpent dans cette histoire.

Faut avoir envie de se laisser emporter dans un monde étrange et un peu fantasque – ainsi il y a une belle surprise qu’attend le lecteur.

Ah oui, j'ai vu qu'elle sortait un nouveau roman..

Pas certaine qu'il soit pour moi, par contre. Mais merci pour ton avis Kenavo!

Oraison bleue

Présentation de l’éditeur
Si on ne peut véritablement faire parler les pierres, au moins peut-on s’efforcer de parler d’elles, de ce qu’elles nous évoquent, des souvenirs qu’elles ravivent et des bienfaits qu’elles procurent. Ainsi Bérengère Cournut s’attache-t-elle à « comprendre ce qui se joue dans notre rapport au minéral et, plus largement, à la Terre que nous roulons sous nos pas, aux secrets enfouis dans ses profondeurs. »

S’adressant à un ami récemment disparu qui vouait une véritable passion aux pierres, elle esquisse par petites touches la mémoire de cet homme et la manière dont sa fascination pour les minéraux avait transformé son rapport au monde, jusqu’à faire résonner en elle-même des sensations et des questionnements remontant à l’enfance. Opposant la brièveté de l’existence humaine à la vie longue des pierres, elle traque les couches d’histoire et de géographie dont celles-ci sont porteuses, la poésie qu’elles recèlent de même que les infinies possibilités de transformation et de régénération qu’elles véhiculent, remèdes potentiels à la folie qui guette insidieusement.

Je suis contente de découvrir un nouveau titre dans la collection Récits d’objets.

Il s’agit toujours d’une « surprise » pour découvrir l’auteur et son choix pour un objet.

Voir le nom de Bérengère Cournut me faisait beaucoup de plaisir. Et qu’elle ait choisit de parler de cet Azurite correspond bien à son monde.

Finalement elle ne parle pas trop minéral (ce qui m’a bien arrangé, je n’ai pas trop d’intérêt pour ce sujet) mais plutôt de la disparition de son ami.

Elle trouve les mots juste pour ce sujet délicat et emmène quand même son lecteur dans ce monde minéral… un vrai bel exploit.

Zizi cabane

Première rencontre pour moi avec Bérengère Cournut, rencontre réussie ! Mais esprits rationnels, passez votre chemin !!
Dans ce roman, tout tourne autour de la disparition, de l’absence, ce n’est cependant en aucun cas un roman plombant ni triste tant l’auteure s’empare de ce thème difficile avec une grande sensibilité voire une certaine légèreté. 
Odile a disparu, laissant derrière elle un mari accablé et trois enfants. Nul ne sait ce qu’elle est devenue mais depuis son départ, l’eau a jailli dans le sous-sol de la maison, la rendant peu à peu inhabitable. Suite à cette disparition, l’équilibre familial vacille, à l’image de cette maison qui prend l’eau, obligeant la famille à déménager et à se réfugier dans l’espèce de cabane au fond du jardin ! Avec l’arrivée d’une tante attentionnée, la sœur d’Odile, et d’un grand-père bienveillant jusqu’ici inconnu et surgi de nulle part, un nouveau cercle familial se forme, véritable cocon, qui permettra à chaque enfant de se reconstruire, chacun à sa façon…
Sous l’œil attentif de l’auteure et le regard attendri d’Odile, les membres de la fratrie aux noms étranges, Béguin, Chiffon, Zizi Cabane et leur père se démènent comme ils peuvent avec leur deuil, certains se réfugiant  dans des comportements obsessionnels, d’autres préférant s’éloigner ou se réfugier au plus près de la nature.
C’est un roman déconcertant, fait de poésie et de mystère, qui d’un souffle léger nous emporte loin, aux côtés de ces personnages si attachants.

oh, tu donnes envie, je le mets tout en haut de ma liste d'achat...

Toujours beaucoup de rêves, de mystère autour de ses thèmes. Et d'absences aussi.  J'avais un peu buté sur son premier, je n'étais pas dans le bon mood. 

Ses romans emportent loin comme tu dis @Liseron, mais parfois on ne se laisse pas facilement emporter!

Je dois tellement la lire, un jour !

Zizi Cabane

Présentation de l’éditeur
Après De Pierre et d'os (200 000 lecteurs), Bérengère Cournut revient avec un nouveau roman. Avec une fantaisie qui n'appartient qu'à elle, l'autrice nous conte le destin d'une mère qui s'évapore de la maison et laisse un trio pas banal d'enfants livrés à eux-mêmes. Des contrées de l'enfance jusqu'à la découverte du grand Nord, c'est un nouveau voyage qui commence....
Odile a disparu, laissant derrière elle son mari Ferment et leurs trois enfants. Privés de la présence maternelle, Béguin, Chiffon et la jeune Zizi Cabane doivent trouver un nouvel équilibre. Mais rien ne se passe comme prévu dans la maison. Une source apparaît dans le sous-sol, et veut absolument rejoindre le ruisseau du jardin. Un drôle de vent rôde. Et tandis que tante Jeanne essaie de ramener un peu de raison là dedans, Marcel Tremble, faux grand-père surgi de nulle part, accompagne avec tendresse la folie de ces êtres abandonnés. Que vont devenir les chagrins ? Sur quelles pentes vont-ils désormais rouler ?

Après le voyage arctique de De pierre et d'os, Bérengère Cournut réussit une nouvelle fois l'invraisemblable : mêler la poésie à la prose pour dire en souriant la douleur, associer le quotidien aux rêves pour réinventer avec force un chemin de vie.

Un grand merci à @Liseron d’avoir parlé de ce roman. Je l’avais mis de côté avec l’idée qu’il ne serait pas pour moi. Mais son commentaire m’a donnée envie de tenter cette aventure. Et j’en ressors enthousiaste.

Quel beau moment de lecture.

Mais à part cela je ne saurais pas quoi ajouter en plus, Liseron a déjà dit tout le bien que j’ai aussi éprouvé lors de ma découverte de Zizi et de sa famille.

Extra !

Illustrations : Astrid Jourdain


La Salamandre
et le bouchon de champagne

Présentation de l’éditeur
Quand Bérengère Cournut revisite les clichés de la princesse et du chevalier, la princesse fait office de méchant, les escargots de chevaliers servants, et une salamandre de reine à sauver.
Au fond d'un vallon, dans un palais de galeries et de grottes, vit une salamandre, reine des animaux de la forêt. À chacune de ses promenades, lapins, renards, grenouilles et sangliers se pâment devant sa beauté. On parle d'elle dans tout le royaume, on vante ses vertus et ses prouesses. On dit que c'est elle qui a vaincu, jadis, les dragons qui hantaient le vallon. La salamandre est si belle dans sa robe jaune et noire, si sage et si aimée par ses sujets qu'elle provoque la colère de la princesse du palais d'à côté... Jalouse, celle-ci ne supporte pas l'ombre que lui porte la salamandre et veut en découdre.

Avec sa fantaisie habituelle, Bérengère Cournut revisite le mythe de la princesse et du chevalier. Son récit onirique, plein de péripéties, est porté par des inventions typographiques cocasses et les illustrations luxuriantes de la jeune artiste Astrid Jourdain.

Berengère Cournut se trouve toujours là où on ne l’attend pas… en tout cas elle m’a une fois de plus enchantée avec ce conte extraordinaire.

Comme le dit si bien la maison d’édition « sa fantaisie habituelle » … c’est magique.

Et après avoir fait la couverture pour Zizi Cabane, Astrid Jourdain a fait un travail magnifique pour illustrer ce texte.
Je suis sans mots tellement j’aime

Un livre/texte/album/œuvre d’art vraiment unique… je connais déjà deux personnes qui vont recevoir ce petit bijou comme cadeau de Noël.

Oh ! Magnifique !

Née contente à Oraibi

Merci pour le conseil de lecture  @Nightingale, c’est un livre que j’ai lu d’une traite ! 
Un magnifique voyage au pays des Hopis, de leur culture, de leurs traditions en compagnie de la jeune Tayatitaawa, Celle-qui-salue-le-Soleil-en-riant, une héroïne extrêmement touchante, que l’on suit depuis ses premiers pas jusqu’à son entrée dans la vie de jeune adulte. 
Le style est très différent de celui de Zizi Cabane, moins poétique peut-être, mais les descriptions du pays Hopi nous transportent direct sur ces hauts plateaux arides, les mesas, et nous font toucher du doigt la vie quotidienne de ces Indiens. Les photos en fin d’ouvrage nous permettent encore mieux de comprendre leur style de vie. Une très belle découverte !

Ah, super !