Bérengère Cournut
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Liseron
Nightingale
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Books en Stock :: Hey Billie Y'a quoi dans ta bibliothèque ? :: Littérature française :: Auteurs nés à partir de 1941
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Bérengère Cournut
Bérengère Cournut
Bérengère Cournut est née en 1979. Ses premiers livres exploraient essentiellement des territoires oniriques, où l'eau se mêle à la terre (L'Écorcobaliseur, Attila, 2008), où la plaine fabrique des otaries et des renards (Nanoushkaïa, L'Oie de Cravan, 2009), où la glace se pique à la chaleur du désert (Wendy Ratherfight, L'Oie de Cravan, 2013).
D'une autre manière, Bérengère Cournut a poursuivi sa recherche d'une vision alternative du monde : en 2017, avec Née contente à Oraibi (Le Tripode), roman d'immersion sur les plateaux arides d'Arizona, au sein du peuple hop ; en 2019, avec De pierre et d'os (Le Tripode, prix du roman Fnac), roman empreint à la fois de douceur, d’écologie et de spiritualité, qui nous plonge dans le destin solaire d’une jeune femme eskimo. Elle a bénéficié pour ce roman d'une résidence d'écriture de dix mois au sein des bibliothèques du Muséum national d'Histoire naturelle. Entretemps, un court roman épistolaire lui est venu, Par-delà nos corps, paru en février 2019.
Bérengère Cournut est née en 1979. Ses premiers livres exploraient essentiellement des territoires oniriques, où l'eau se mêle à la terre (L'Écorcobaliseur, Attila, 2008), où la plaine fabrique des otaries et des renards (Nanoushkaïa, L'Oie de Cravan, 2009), où la glace se pique à la chaleur du désert (Wendy Ratherfight, L'Oie de Cravan, 2013).
D'une autre manière, Bérengère Cournut a poursuivi sa recherche d'une vision alternative du monde : en 2017, avec Née contente à Oraibi (Le Tripode), roman d'immersion sur les plateaux arides d'Arizona, au sein du peuple hop ; en 2019, avec De pierre et d'os (Le Tripode, prix du roman Fnac), roman empreint à la fois de douceur, d’écologie et de spiritualité, qui nous plonge dans le destin solaire d’une jeune femme eskimo. Elle a bénéficié pour ce roman d'une résidence d'écriture de dix mois au sein des bibliothèques du Muséum national d'Histoire naturelle. Entretemps, un court roman épistolaire lui est venu, Par-delà nos corps, paru en février 2019.
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Nightingale- Messages : 2811
Date d'inscription : 09/12/2017
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Re: Bérengère Cournut
Née contente à Oraibi
Née contente à Oraibi conte le destin d'une jeune Amérindienne d'Arizona. Le peuple hopi vit depuis des siècles sur un plateau aride, dans des conditions de dénuement extrême. Soumis aux contraintes d'une région désertique, il a développé une cosmogonie extraordinaire et des croyances qui font communier la vie et la mort, la lumière et la nuit, les esprits, les animaux et les hommes. À travers la quête d'une jeune orpheline qui salue le Soleil en riant, c'est la beauté de ce monde aux antipodes du nôtre qui se révèle, et demeure.
« (...) Une bosse s'est formée sous sa couverture au niveau du ventre, puis ses mains noueuses se sont trouvées libérées. Elle les a placées le plus haut possible au-dessus de sa tête et est restée un long moment comme ça, les bras en l'air. Elle me regardait d'un air rieur : « Tu as vu comme mes ailes frémissent ? » Puis lentement, elle a replié les coudes et posé ses bras affaiblis le long de sa poitrine. Les mains à nouveau croisées sur le ventre, elle a fermé les yeux en disant : « Le papillon est fragile, il ne faut pas tenter de le retenir quand il a envie de s'envoler. »
****
Le roman est conté à la première personne par la jeune Tayatitaawa, « Celle-qui-salue-le-Soleil-en-riant ». Nous allons accompagner son enfance au sein d'un clan de la tribu Hopi. Seule avec sa mère et son frère suite à la mort de son père, elle va faire l'apprentissage de la vie dans le clan, au travers des coutumes et des rites de la tribu.
C'est un roman initiatique, ou chaque détail de la vie quotidienne se mêle aux rêves, aux questionnements de l'enfance. Elle est un peu hors normes, cette enfant. Malicieuse, elle va questionner les aînés, chercher à faire bouger les lignes, à comprendre les ancêtres, et plus particulièrement son père disparu, pour mieux construire l'avenir qui l'attend.
C'est un véritable plaisir de voir cette petite grandir. J'ai été bluffé par la qualité « documentaire », la foule de détails de la vie quotidienne qui rend cette aventure si réaliste, sans pour autant perdre en humanité, avec des personnages infiniment attachants.
Surprenant et beau. A découvrir !
Née contente à Oraibi conte le destin d'une jeune Amérindienne d'Arizona. Le peuple hopi vit depuis des siècles sur un plateau aride, dans des conditions de dénuement extrême. Soumis aux contraintes d'une région désertique, il a développé une cosmogonie extraordinaire et des croyances qui font communier la vie et la mort, la lumière et la nuit, les esprits, les animaux et les hommes. À travers la quête d'une jeune orpheline qui salue le Soleil en riant, c'est la beauté de ce monde aux antipodes du nôtre qui se révèle, et demeure.
« (...) Une bosse s'est formée sous sa couverture au niveau du ventre, puis ses mains noueuses se sont trouvées libérées. Elle les a placées le plus haut possible au-dessus de sa tête et est restée un long moment comme ça, les bras en l'air. Elle me regardait d'un air rieur : « Tu as vu comme mes ailes frémissent ? » Puis lentement, elle a replié les coudes et posé ses bras affaiblis le long de sa poitrine. Les mains à nouveau croisées sur le ventre, elle a fermé les yeux en disant : « Le papillon est fragile, il ne faut pas tenter de le retenir quand il a envie de s'envoler. »
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Le roman est conté à la première personne par la jeune Tayatitaawa, « Celle-qui-salue-le-Soleil-en-riant ». Nous allons accompagner son enfance au sein d'un clan de la tribu Hopi. Seule avec sa mère et son frère suite à la mort de son père, elle va faire l'apprentissage de la vie dans le clan, au travers des coutumes et des rites de la tribu.
C'est un roman initiatique, ou chaque détail de la vie quotidienne se mêle aux rêves, aux questionnements de l'enfance. Elle est un peu hors normes, cette enfant. Malicieuse, elle va questionner les aînés, chercher à faire bouger les lignes, à comprendre les ancêtres, et plus particulièrement son père disparu, pour mieux construire l'avenir qui l'attend.
C'est un véritable plaisir de voir cette petite grandir. J'ai été bluffé par la qualité « documentaire », la foule de détails de la vie quotidienne qui rend cette aventure si réaliste, sans pour autant perdre en humanité, avec des personnages infiniment attachants.
Surprenant et beau. A découvrir !
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Nightingale- Messages : 2811
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Age : 56
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Re: Bérengère Cournut
Tu fais envie, je le note ! Un premier titre idéal pour ouvrir le fil "à hauteur d'enfant" !
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"Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux" Jules Renard
Liseron- Messages : 4306
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
Re: Bérengère Cournut
merci pour ce fil
j'ai commencé il y a quelques jours son deuxième roman, De pierre et d'os, mais pour l'instant j'ai plus envie de l'Europe en 1939-1945 que de neige et de glace
j'ai commencé il y a quelques jours son deuxième roman, De pierre et d'os, mais pour l'instant j'ai plus envie de l'Europe en 1939-1945 que de neige et de glace
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George Gershwin
Re: Bérengère Cournut
Liseron a écrit:Tu fais envie, je le note ! Un premier titre idéal pour ouvrir le fil "à hauteur d'enfant" !
Bonne idée!
@Nightingale en parlait ailleurs, et j'y repensais ce matin, un fil spécial en partant de leur regard :-)
Aeriale- Messages : 11930
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Bérengère Cournut
-De pierre et d'os-
(Prix du roman Fnac 2019)
Une nuit, Uqsuralik, une jeune inuit sortie de l'igloo familial alors que le reste de la tribu dort, se retrouve subitement coupée d'eux lorsque qu'une énorme faille se creuse au milieu de la banquise. Son père a tout juste le temps de sortir pour lui lancer quelques affaires à la hâte et sa dent d'ourse porte bonheur. Dès lors, elle va devoir affronter seule cet univers glacé plongé dans la pénombre et le brouillard pour tenter de survivre dans cet environnement très hostile. Suivie de sa chienne Ikasuk, elle n'a pas d'autre choix que d'avancer dans l'espoir de croiser une autre peuplade.
Un début passionnant, on suit l'héroïne sans temps morts, complètement immergé dans ce contexte hors du commun où les êtres se révèlent mi homme- mi animal, où les rigueurs du froid et de la nuit obligent à faire corps avec la nature, voir au travers du monde visible et en faire ressortir l'aspect caché. Peu à peu son odyssée va se transformer en une quête interne, Uqsuralik, femme puis mère, connaîtra le deuil et transmettra à son tour ses valeurs.
L'écriture sobre et presque froide colle à la réalité, imposant une distance. Les phrases sont courtes, on est vraiment au coeur de l'action. Tout est décrit avec précision, on apprend comment ces nomades dépècent puis taillent la viande, comment se construisent leurs tentes faites de peaux de bêtes l'été, de pierres, de troncs ou de mottes l'hiver, toute leur culture et leur mode de vie se basant sur la nature et ce qu'elle réserve.
On sent que l'auteure s'est totalement immergée dans cette étude, effectuant des recherches poussées. Son récit a la véracité d'un rapport d'ethnologue. Le problème (pour moi) est qu'il est aussi parsemé de chants et de poèmes, surtout de chamanisme ou de croyances auxquelles je suis restée hermétique et qui au final m'ont lassée puis perdue.
Dommage, cet aspect là m'a beaucoup moins passionnée. De belles photos complètent ceci dit l'ensemble. Très dépaysant, c'est certain ;-)
(Prix du roman Fnac 2019)
Une nuit, Uqsuralik, une jeune inuit sortie de l'igloo familial alors que le reste de la tribu dort, se retrouve subitement coupée d'eux lorsque qu'une énorme faille se creuse au milieu de la banquise. Son père a tout juste le temps de sortir pour lui lancer quelques affaires à la hâte et sa dent d'ourse porte bonheur. Dès lors, elle va devoir affronter seule cet univers glacé plongé dans la pénombre et le brouillard pour tenter de survivre dans cet environnement très hostile. Suivie de sa chienne Ikasuk, elle n'a pas d'autre choix que d'avancer dans l'espoir de croiser une autre peuplade.
Un début passionnant, on suit l'héroïne sans temps morts, complètement immergé dans ce contexte hors du commun où les êtres se révèlent mi homme- mi animal, où les rigueurs du froid et de la nuit obligent à faire corps avec la nature, voir au travers du monde visible et en faire ressortir l'aspect caché. Peu à peu son odyssée va se transformer en une quête interne, Uqsuralik, femme puis mère, connaîtra le deuil et transmettra à son tour ses valeurs.
L'écriture sobre et presque froide colle à la réalité, imposant une distance. Les phrases sont courtes, on est vraiment au coeur de l'action. Tout est décrit avec précision, on apprend comment ces nomades dépècent puis taillent la viande, comment se construisent leurs tentes faites de peaux de bêtes l'été, de pierres, de troncs ou de mottes l'hiver, toute leur culture et leur mode de vie se basant sur la nature et ce qu'elle réserve.
On sent que l'auteure s'est totalement immergée dans cette étude, effectuant des recherches poussées. Son récit a la véracité d'un rapport d'ethnologue. Le problème (pour moi) est qu'il est aussi parsemé de chants et de poèmes, surtout de chamanisme ou de croyances auxquelles je suis restée hermétique et qui au final m'ont lassée puis perdue.
Dommage, cet aspect là m'a beaucoup moins passionnée. De belles photos complètent ceci dit l'ensemble. Très dépaysant, c'est certain ;-)
Aeriale- Messages : 11930
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Bérengère Cournut
comme je l'ai dit dans mon message d'avant, je l'ai commencé… mais je n'ai toujours pas avancé… et ce que tu en dis ne me fait pas plus envie…
peut-être un de ces jours...
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Re: Bérengère Cournut
En effet, j'ai vu que tu ne l'avais pas fini...
Vu les commentaires hyper élogieux et sans restrictions aucunes, je me sentais un peu isolée dans mon ressenti, et peut-être pas alors..
D'autant que le début m'a emportée, ce qui n'est pas ton cas ;-)
Vu les commentaires hyper élogieux et sans restrictions aucunes, je me sentais un peu isolée dans mon ressenti, et peut-être pas alors..
D'autant que le début m'a emportée, ce qui n'est pas ton cas ;-)
Aeriale- Messages : 11930
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Bérengère Cournut
Pour l'instant, je n'ai lu que Née contente à Oraibi. Mon épouse, qui a lu les deux, me dit qu'elle l'a très nettement préféré à De pierre et d'os.
Donc je pense que vous n'avez pas commencé par le bon...
Donc je pense que vous n'avez pas commencé par le bon...
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Nightingale- Messages : 2811
Date d'inscription : 09/12/2017
Age : 56
Localisation : Sur le bord de la marge
Re: Bérengère Cournut
J'ai aussi deux échos pour De pierre et d'os - moi qui pensais me ruer dès que possible sur ce livre. J'hésite de plus en plus.
Comme @Aeriale, les chants ont beaucoup ennuyés. Et apparemment coupé dans le plaisir de lecture.
Ah oui, peut-être essayer "Née contente à Oraibi" sinon ?
Comme @Aeriale, les chants ont beaucoup ennuyés. Et apparemment coupé dans le plaisir de lecture.
Ah oui, peut-être essayer "Née contente à Oraibi" sinon ?
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 7151
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: Bérengère Cournut
J'ai failli l'acheter pendant les vacances, alors je ne regrette pas ma décision.
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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3621
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: Bérengère Cournut
Bien possible Le premier t'avait emballé et ta femme approuve.Nightingale a écrit:Pour l'instant, je n'ai lu que Née contente à Oraibi. Mon épouse, qui a lu les deux, me dit qu'elle l'a très nettement préféré à De pierre et d'os.
Donc je pense que vous n'avez pas commencé par le bon...
Je l'ai dans un coin de ma tête. En plus la couverture est sublime...
Ah voilà! C'est exactement ça...A force cela devient redondantQueenie a écrit:J'ai aussi deux échos pour De pierre et d'os - moi qui pensais me ruer dès que possible sur ce livre. J'hésite de plus en plus.
Comme @Aeriale, les chants ont beaucoup ennuyés. Et apparemment coupé dans le plaisir de lecture.
Aeriale- Messages : 11930
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Bérengère Cournut
J'ai été faire une petite provision de livres pour ma mère à la bibliothèque, dont celui-ci...peut-être pas une si bonne idée alors
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Liseron- Messages : 4306
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
Re: Bérengère Cournut
De pierre et d'os
Présentation de l’éditeur
Après le succès de son roman hopi Née contente à Oraibi, Bérengère Cournut poursuit sa recherche d'une vision alternative du monde avec un roman inuit. Empreint à la fois d'écologie et de spiritualité, De pierre et d'os nous plonge dans le destin solaire d'une jeune femme eskimo.
" Les Inuit sont un peuple de chasseurs nomades se déployant dans l'Arctique depuis un millier d'années. Jusqu'à très récemment, ils n'avaient d'autres ressources à leur survie que les animaux qu'ils chassaient, les pierres laissées libres par la terre gelée, les plantes et les baies poussant au soleil de minuit. Ils partagent leur territoire immense avec nombre d'animaux plus ou moins migrateurs, mais aussi avec les esprits et les éléments. L'eau sous toutes ses formes est leur univers constant, le vent entre dans leurs oreilles et ressort de leurs gorges en souffles rauques. Pour toutes les occasions, ils ont des chants, qu'accompagne parfois le battement des tambours chamaniques. "
(note liminaire du roman)
Dans ce monde des confins, une nuit, une fracture de la banquise sépare une jeune femme inuit de sa famille. Uqsuralik se voit livrée à elle-même, plongée dans la pénombre et le froid polaire. Elle n'a d'autre solution pour survivre que d'avancer, trouver un refuge. Commence ainsi pour elle, dans des conditions extrêmes, le chemin d'une quête qui, au-delà des vastitudes de l'espace arctique, va lui révéler son monde intérieur.
Portrait de Magito, jeune Inuit de Netsilik, Nunavut/Canada, anonyme, 1903-1905, Bibliothèque nationale de Norvège
Une des photos qui se trouvent à la fin du roman, je me suis imaginée ainsi l’héroïne de ce livre
Il a fallu la lecture de L’ourse qui danse de Simonetta Greggio pour me donner envie pour réessayer d'entrer dans ce roman.
Et cette fois-ci c’était le bon moment. Je n’en ai fait qu’une bouché de ce texte, je ne pouvais à peine m’arrêter, je n’avais envie que d’une chose : lire.
Quelle histoire dont on fait connaissance, quelles rencontres qu’on va vivre, quels mythes et croyances sont décrits… je prends le tout !
Faut dire que Bérengère Cournut a vraiment un don pour « appâter » son lecteur. Je ne suis pas trop fan de chamanisme, croyances, phénomènes surnaturels… j’étais quand même fascinée. Et à 100 %!
Je comprends les réticences d’Aériale. Tout ce volet (surtout les chants sous forme de poèmes, que j’ai adoré) peut creuser une distance et si on n’adhère pas, ce texte va rester impénétrable.
En principe, j’aurai plussoyé à tous les mots de son commentaire… mais… et oui, il y a ce petit mais (et j’en suis la première étonnée) j’en ressors enthousiaste.
L’énergie, la beauté des mots, son talent de montrer la vie de ces Inuits avec un texte si envoûtant, l’histoire elle-même qui se transforme en tourne-pages avec une force d’aspirer son lecteur… waouh… un de mes très grands moments de lecture de ces derniers mois
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George Gershwin
Re: Bérengère Cournut
Voilà, c'était le bon moment!
Contente pour toi si tu l'as apprécié à sa juste valeur :-)
Il y a toujours une question de disponibilité, et quand je l'ai lu (fin février) je n'étais sans doute pas vraiment dedans, avec quelques autres préoccupations.
Un texte qui demande une totale immersion!
Contente pour toi si tu l'as apprécié à sa juste valeur :-)
Il y a toujours une question de disponibilité, et quand je l'ai lu (fin février) je n'étais sans doute pas vraiment dedans, avec quelques autres préoccupations.
Un texte qui demande une totale immersion!
Aeriale- Messages : 11930
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