Jean-Paul Didierlaurent
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Jean-Paul Didierlaurent
Jean-Paul Didierlaurent (1962 - )
Il naît en 1962 dans les Vosges où il habite toujours. Après des études de publicité à Nancy, il travaille à Orange au service client. Il commence sa carrière littéraire par des nouvelles, puis en 2015 fait paraître son premier roman, Le liseur du 6h27, qui rencontre un grand et inattendu succès. Il poursuit par un recueil de nouvelles, puis son deuxième roman, Le reste de leur vie paraît en 2016.
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4815
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Jean-Paul Didierlaurent
Le liseur du 6h27
Guylain Vignolles a été fortement affecté par la déformation de son nom en « Vilain guignol » dès son plus jeune âge. Il s’est habitué à éviter de se faire remarquer, à se fondre dans le décor, à essayer de passer inaperçu. Il travaille dans une usine qui détruit les livres invendus, les transforme en matière première réutilisable pour d’autres ouvrages qui ne seront peut-être pas plus lus. Son environnement professionnel est sinistre, il n’a personne de proche, sauf son poisson rouge. Mais il s’est construit un petit espace dans lequel il se sent bien, dans le train qui l’amène tous les jours de la semaine au travail, il lit à haute voix les feuillets épars qu’il a sauvés dans la machine à broyer les livres la veille. Jusqu’au jour où il trouve une clé USB, dont les textes lui font entrapercevoir un possible différent…
Comment dire. C’est sympathique, pas désagréable à lire, d’autant plus que ce n’est pas très long. Mais c’est vraiment très léger, et l’écriture est vraiment très simple. Ce qui ne joue pas en faveur du livre, c’est que cette histoire d’homme qui travaille à détruire les livres dont il essaie de sauver quelque chose rappelle bien sûr « La trop bruyante solitude » de Bohumil Hrabal, qui est un livre d’une grande force et densité, un grand chef d’œuvre de la littérature. Et l’ambition du Liseur du 6h27 n’est pas de même nature. Là, la bonne humeur et l’optimisme restent de mise, les personnes sont de tout un bloc, les gentils vraiment gentils, les méchants vraiment très cons (désolée, pas d’autre mot plus juste).
Cela reste un petit livre plaisant et rapide à lire, avec lequel on peut passer un petit moment sans honte si on cherche quelque de très léger.
Guylain Vignolles a été fortement affecté par la déformation de son nom en « Vilain guignol » dès son plus jeune âge. Il s’est habitué à éviter de se faire remarquer, à se fondre dans le décor, à essayer de passer inaperçu. Il travaille dans une usine qui détruit les livres invendus, les transforme en matière première réutilisable pour d’autres ouvrages qui ne seront peut-être pas plus lus. Son environnement professionnel est sinistre, il n’a personne de proche, sauf son poisson rouge. Mais il s’est construit un petit espace dans lequel il se sent bien, dans le train qui l’amène tous les jours de la semaine au travail, il lit à haute voix les feuillets épars qu’il a sauvés dans la machine à broyer les livres la veille. Jusqu’au jour où il trouve une clé USB, dont les textes lui font entrapercevoir un possible différent…
Comment dire. C’est sympathique, pas désagréable à lire, d’autant plus que ce n’est pas très long. Mais c’est vraiment très léger, et l’écriture est vraiment très simple. Ce qui ne joue pas en faveur du livre, c’est que cette histoire d’homme qui travaille à détruire les livres dont il essaie de sauver quelque chose rappelle bien sûr « La trop bruyante solitude » de Bohumil Hrabal, qui est un livre d’une grande force et densité, un grand chef d’œuvre de la littérature. Et l’ambition du Liseur du 6h27 n’est pas de même nature. Là, la bonne humeur et l’optimisme restent de mise, les personnes sont de tout un bloc, les gentils vraiment gentils, les méchants vraiment très cons (désolée, pas d’autre mot plus juste).
Cela reste un petit livre plaisant et rapide à lire, avec lequel on peut passer un petit moment sans honte si on cherche quelque de très léger.
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4815
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Jean-Paul Didierlaurent
Exactement pareil.
Mais, alors que je le trouvais vraiment très léger, très simple, et divertissant, je m'aperçois que j'en ai gardé plein de souvenirs de scènes. Comme quoi.
En fait, c'est le fond, et les petites scènes qu'il crée qui marque - sûrement pas le style.
Et j'ai également lu son recueil de nouvelles précédent, je l'ai trouvé presque meilleur en qualité stylistique.
Mais, alors que je le trouvais vraiment très léger, très simple, et divertissant, je m'aperçois que j'en ai gardé plein de souvenirs de scènes. Comme quoi.
En fait, c'est le fond, et les petites scènes qu'il crée qui marque - sûrement pas le style.
Et j'ai également lu son recueil de nouvelles précédent, je l'ai trouvé presque meilleur en qualité stylistique.
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 7151
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: Jean-Paul Didierlaurent
Cela m'étonne pas pour les nouvelles. Il semble plus saisir sur le vif que vraiment construire.
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4815
Date d'inscription : 29/11/2016
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