Hubert Selby Junior
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Hubert Selby Junior
Selby, Jr. (23 juillet 1928 – 26 avril 2004) est un auteur américain. Né à Brooklyn, Selby quitte l'école à l'âge de 15 ans pour s'engager dans la marine marchande. Affaibli physiquement par la tuberculose, il perd une partie de son poumon à 18 ans et est renvoyé chez lui. Son espérance de vie semble alors très limitée.
Lors de la décennie suivante, Selby est cloué au lit et fréquemment hospitalisé à la suite de diverses infections du poumon. Incapable de suivre une vie normale à cause de ses problèmes de santé, Selby dira : « Je connais l'alphabet. Peut-être que je pourrais être écrivain. » Il connaît des problèmes d'alcool, et devient dépendant à l'héroïne, ce qui le conduira deux mois en prison et un mois à l'hôpital, et lui permettra de sortir de cette dépendance. Cependant, après cette cure, il tombera encore plus dans l'alcoolisme.
Un écrivain dont les oeuvres ont frappé toute une génération et défrayé la chronique de cette fin de siècle.
Homme à la sensibilité exacerbée, doué d'un talent particulier, il a marqué son empreinte par des écrits à fleur de peau. Son écriture, très rythmée et rapide, touche autant qu'elle dérange, mais reste fascinante car au plus près des mots et de l'émotion pure.
Depuis 30 ans, Hubert Selby fascine, parce que, comme Gœthe ou Celine, il a su pénétrer jusqu'au tréfonds de l'âme humaine pour extraire de sa saleté et de son désespoir une forme d'amour et de beauté des plus pures. A 69 ans, Hubert Selby a traversé la vie en résistant à la maladie, à la folie et aux dépendances les plus féroces, pour finalement sortir, brisé mais grandi, de ces expériences interdites. Selby est un survivant, un vrai
Certains le placent dans la catégorie des auteurs de Beat Generation (même syntaxe, peu de ponctuations, thèmes abordés similaires)
Bibliographie
1964 Last Exit to Brooklyn
1971 La Geôle
1976 Le Démon
1978 Retour à Brooklyn,
1986 Chanson de la Neige Silencieuse
1998 Le Saule
2002 Waiting Period
2002 Inside Job (Fear X), 2002 co-scénariste du film avec Nicolas Winding Refn
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Aeriale- Messages : 11930
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Hubert Selby Junior
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-Chanson de la neige silencieuse-
Résumé de l'éditeur
Citation
Mon premier de lui, lu il y a longtemps, qui m'a marquée au fer rouge. J'aurais du mal à résumer car ma lecture remonte assez loin, mais j'ai eu le besoin de racheter le livre, de l'avoir avec moi. Il se parcourt facilement, ce sont des nouvelles. Et d'emblée on est frappé par la proximité de son regard. Un style unique, très frontal , où même si l'auteur se retranche derrière son personnage (Harry, toujours le même prénom, mais pas le même héros) on entre directement en empathie avec lui.
Un peu comme Calaferte, la rage en moins, c'est une écriture sans artifices, abrupte, avec une étude psychologique très fine derrière. Ici, on retrouve tous ses thèmes fétiches: la solitude, la misère et l'angoisse, atténués par une petite lueur d'espoir cependant. C'est celui qui m'a paru le plus apaisé cependant.
Extrait
Des moments de grâce et de poésie absolus, d'autres de rires ou de forte empathie. Lisez le, il est inoubliable
-Chanson de la neige silencieuse-
Résumé de l'éditeur
On connaît le magistral Last Exit to Brooklyn, mais peu ont eu la chance jusqu'alors de lire ses nouvelles écrites entre 1957 et 1981. On y retrouve les anges déchus du rêve américain, chez qui parfois, au milieu de l'errance, surgit l'expression fugace et poétique du bonheur : dans une délicieuse nuit d'amour sans lendemain, la chaleur d'un manteau ou le confort d'une salle de cinéma. Et quand tout aura disparu, restera la chanson de la neige silencieuse. Hubert Selby Jr. déploie au fil de ces quinze nouvelles ses talents de conteur tragique et puise dans la langue des rues la prose qui l'a rendu inoubliable.
Citation
Bien sûr que je suis contenu dans mon oeuvre, mais je n'ai pas le droit de m'interposer entre elle et le lecteur. L'ego doit s'effacer ; ce qui veut dire que vous êtes très très vulnérable. (...) Une oeuvre d'art doit, par définition et par nécessité, changer votre vie - la vie de l'artiste et la vie de ceux qui s'intéressent à son oeuvre -, quelle que soit la forme utilisée.
Mon premier de lui, lu il y a longtemps, qui m'a marquée au fer rouge. J'aurais du mal à résumer car ma lecture remonte assez loin, mais j'ai eu le besoin de racheter le livre, de l'avoir avec moi. Il se parcourt facilement, ce sont des nouvelles. Et d'emblée on est frappé par la proximité de son regard. Un style unique, très frontal , où même si l'auteur se retranche derrière son personnage (Harry, toujours le même prénom, mais pas le même héros) on entre directement en empathie avec lui.
Un peu comme Calaferte, la rage en moins, c'est une écriture sans artifices, abrupte, avec une étude psychologique très fine derrière. Ici, on retrouve tous ses thèmes fétiches: la solitude, la misère et l'angoisse, atténués par une petite lueur d'espoir cependant. C'est celui qui m'a paru le plus apaisé cependant.
Extrait
Il suivit ses propres traces, les seules traces visibles dans la neige.Elles lui parurent petites, et quoiqu'elles fussent les seules empreintes visibles, elles ne semblaient pas souffrir de cette solitude.L'idée que des empreintes puissent souffrir de leur solitude le fit sourire; comme si les empreintes avaient une vie propre, ou comme si elles pouvaient refléter la vie de leur auteur! Peut-être, après tout...qui sait? D'ailleurs, ça n'avait aucune importance.
Des moments de grâce et de poésie absolus, d'autres de rires ou de forte empathie. Lisez le, il est inoubliable
Aeriale- Messages : 11930
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Hubert Selby Junior
C'est bien tentant et ça m'ennuie beaucoup. Après avoir lu Le démon j'ai décidé de m'arrêter là avec cet auteur. Il me semble quand même avoir Last Exit to Brooklyn dans ma PAL alors un jour peut-être j'y reviendrais !
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Epi- Messages : 1943
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Hubert Selby Junior
Epi a écrit:C'est bien tentant et ça m'ennuie beaucoup. Après avoir lu Le démon j'ai décidé de m'arrêter là avec cet auteur. Il me semble quand même avoir Last Exit to Brooklyn dans ma PAL alors un jour peut-être j'y reviendrais !
Ah oui, je me souviens que tu n'avais pas aimé Epi, dommage! Chanson de la neige silencieuse est très différent; il aurait pu te plaire!
J'avais beaucoup aimé le Démon aussi...
-Le Démon-
Petit voyage au bout de l'horreur: ce roman est comme une spirale qui nous entraîne dans ses abîmes, on est insidieusement pris par le rythme, la tension, impossible de le lâcher. Un peu comme dans dans les vertiges que provoquent les grand -huit: entre dégoût et fascination.
Facile d'y tomber car le style est direct, les phrases sorties tout droit de l'esprit du héros que l'on n'a pas de mal à cerner: Harry, quelqu'un à qui tout réussit, un type simple en somme, un beau garçon, brillant et sympathique, aussi performant dans sa boite que charmant avec son entourage. Tout roule parfaitement. Sa seule petite manie: séduire les femmes (surtout mariées, pour éviter les tracas) Des aventures d'un soir qui lui procurent la petite excitation nécessaire à son équilibre. Son mariage avec une jolie jeune fille Linda semble apporter la touche finale à une vie épanouie. Harry semble parfaitement heureux. Mais quelque chose le tanne au fond de lui, qui le pousse malgré lui vers ses premières obsessions, les femmes...peu à peu il va sombrer, rechercher plus loin et plus fort....mais jusqu'où ?
C'est une violence sourde qui se profile derrière ces mots de tous les jours et qui nous étreint aussi, sans possibilité d'y échapper. On est impliqué dans son univers et on assiste à ce malaise qui peu à peu grossit et finit par l'étouffer. Car Harry ne comprend pas, ou ne veut pas. Il se débat et souffre, mais il agit comme si un autre habitait son esprit.C'est ce mécanisme d'auto-destruction qui est incroyablement bien développé, et montré, cette tension infernale qui finit par le submerger et nous laisse lessivés avec un sentiment bizarre, un peu voyeur.
Bref une lecture volontairement provocatrice qui marque au fer rouge. Ce genre d'ouvrage dont on ressort un peu moins innocent qu'avant, parce qu'il ne craint pas de décortiquer les tréfonds de l'âme humaine jusque dans ses recoins les plus sordides. Décapant!!!
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Aeriale- Messages : 11930
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Hubert Selby Junior
Disons que j'ai été un peu déçue mais surtout je me suis sentie plutôt mal à l'aise tout au long de ma lecture. Mais comme j'aime bien donner une seconde chance, je tenterai Last Exit tout de même !Aeriale a écrit:Epi a écrit:C'est bien tentant et ça m'ennuie beaucoup. Après avoir lu Le démon j'ai décidé de m'arrêter là avec cet auteur. Il me semble quand même avoir Last Exit to Brooklyn dans ma PAL alors un jour peut-être j'y reviendrais !
Ah oui, je me souviens que tu n'avais pas aimé Epi, dommage! Chanson de la neige silencieuse est très différent; il aurait pu te plaire!
J'avais beaucoup aimé le Démon aussi...
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Epi- Messages : 1943
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Hubert Selby Junior
Oui tente! Ou bien La saule, très beau aussi. Et moins violent.
La saule est comme un parcours initiatique où Hubert Selby Jr montre à nouveau combien la haine et la soif de vengeance peuvent nourrir la souffrance et nous détruire en nous transformant en monstres potentiels. Il y a donc urgence pour sauver ce gamin. Ce vieil homme, qui en connait un rayon côté douleur et rancoeur, va tenter de transformer ce sentiment de haine en amour. Et ce qui est magique dans le roman c'est qu'il ne le fait jamais comme un vieux sage ou un donneur de leçon, il se contente de lui tendre la main et de devenir une sorte de grand-père de substitution. Et tout cela conduit à un final qui est un des plus extraordinaires que j'aie jamais lu. On est de suite happé. Un récit fait d'urgences où les deux personnages principaux, symbolisant peut-être chacun le corps et ses pulsions et l'esprit et sa foi, se retrouvent quasi coupés du monde dans cette sorte de bunker construit par Moishe qui lui a atteint un état de grâce.
Revenu des camps et passé par toutes les étapes de la désespérance, du désir de vengeance puis de la rédemption, celui ci lutte intérieurement pour amener son petit protégé à cet état d'acceptation par tout l'amour qu'il peut lui transmettre. Il ne cherche pas à le contrecarrer, il est dans l'attente, c'est vraiment une figure presque christique. Bobby lui n'est mû au début que par la haine, une totale incompréhension qui le pousse à encore plus de violence, car pour lui point de salut. Chacun d'eux cherche un sens qu'ils peinent à trouver. D'autant qu'ils évoluent dans un monde où la justice n'existe pas. Maria se persuadera qu'elle mérite son châtiment et se sacrifiera, sa famille se résignera et leur sort a tout de la détresse la plus terrible car elle se heurte au néant. Moïshe est le seul à avoir dépassé tout ça en transcendant la souffrance par le pardon.
J'ai retrouvé avec bonheur le style âpre et souvent brutal de Selby Jr, clairsemé de sa poésie si particulière et qui touche doublement parce-qu' elle se cache où on ne l'attend pas. On rentre avec une incroyable facilité dans le psychisme de ces hommes malgré leurs univers aux antipodes, car l'humanité est toujours là. Mais l'écriture très orale m'a parfois gênée, et si la montée en puissance existe bien et nous prend dans ses filets, je l'ai trouvée moins remarquable que dans Le démon qui reste pour moi supérieur en intensité.
On ressent ici un Selby plus apaisé, qui a survécu à ses démons et à sa maladie lorsqu'il écrit ce livre et cela ne peut que toucher lorsque l'on connait son parcours. Pour moi il n'est jamais aussi bon que dans ses révoltes. Mais c'est encore un superbe roman!
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Bobby est un adolescent noir qui vit avec sa mère, ses frères et ses sœurs dans un taudis du South Bronx infesté par des rats. Maria, sa "fiancée", est une jeune fille d'origine hispanique. Mais leur amour ne peut durer : ainsi en ont décidé les membres d'une bande qui les attaque sauvagement. Défigurée par un jet d'acide sulfurique, Maria doit être hospitalisée. Bobby, lui, est recueilli par un mystérieux clochard, Moishe, qui entreprend de le soigner. Le Saule est le récit de cette guérison, lente et hasardeuse. Car les blessures dont souffre Bobby sont surtout intérieures. Comme celles de Moishe. Trente ans après Last exit to Brooklyn, Hubert Selby crée à nouveau l'événement avec ce roman où la lumière prend le pas sur l'ombre.
La saule est comme un parcours initiatique où Hubert Selby Jr montre à nouveau combien la haine et la soif de vengeance peuvent nourrir la souffrance et nous détruire en nous transformant en monstres potentiels. Il y a donc urgence pour sauver ce gamin. Ce vieil homme, qui en connait un rayon côté douleur et rancoeur, va tenter de transformer ce sentiment de haine en amour. Et ce qui est magique dans le roman c'est qu'il ne le fait jamais comme un vieux sage ou un donneur de leçon, il se contente de lui tendre la main et de devenir une sorte de grand-père de substitution. Et tout cela conduit à un final qui est un des plus extraordinaires que j'aie jamais lu. On est de suite happé. Un récit fait d'urgences où les deux personnages principaux, symbolisant peut-être chacun le corps et ses pulsions et l'esprit et sa foi, se retrouvent quasi coupés du monde dans cette sorte de bunker construit par Moishe qui lui a atteint un état de grâce.
Revenu des camps et passé par toutes les étapes de la désespérance, du désir de vengeance puis de la rédemption, celui ci lutte intérieurement pour amener son petit protégé à cet état d'acceptation par tout l'amour qu'il peut lui transmettre. Il ne cherche pas à le contrecarrer, il est dans l'attente, c'est vraiment une figure presque christique. Bobby lui n'est mû au début que par la haine, une totale incompréhension qui le pousse à encore plus de violence, car pour lui point de salut. Chacun d'eux cherche un sens qu'ils peinent à trouver. D'autant qu'ils évoluent dans un monde où la justice n'existe pas. Maria se persuadera qu'elle mérite son châtiment et se sacrifiera, sa famille se résignera et leur sort a tout de la détresse la plus terrible car elle se heurte au néant. Moïshe est le seul à avoir dépassé tout ça en transcendant la souffrance par le pardon.
J'ai retrouvé avec bonheur le style âpre et souvent brutal de Selby Jr, clairsemé de sa poésie si particulière et qui touche doublement parce-qu' elle se cache où on ne l'attend pas. On rentre avec une incroyable facilité dans le psychisme de ces hommes malgré leurs univers aux antipodes, car l'humanité est toujours là. Mais l'écriture très orale m'a parfois gênée, et si la montée en puissance existe bien et nous prend dans ses filets, je l'ai trouvée moins remarquable que dans Le démon qui reste pour moi supérieur en intensité.
On ressent ici un Selby plus apaisé, qui a survécu à ses démons et à sa maladie lorsqu'il écrit ce livre et cela ne peut que toucher lorsque l'on connait son parcours. Pour moi il n'est jamais aussi bon que dans ses révoltes. Mais c'est encore un superbe roman!
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Aeriale- Messages : 11930
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Hubert Selby Junior
Je vais y aller doucement quand même mais je le note pour 2017.
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Epi- Messages : 1943
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Hubert Selby Junior
Chanson de la neige silencieuse
Tout d’abord un grand merci à @Aeriale pour ce cadeau, reçu lors de notre échange bookies.Présentation de l’éditeur
D'Hubert Selby Jr., on connaît le magistral Last Exit to Brooklyn, mais peu ont eu la chance jusqu'alors de lire ses nouvelles écrites entre 1957 et 1981. On y retrouve les anges déchus du rêve américain, chez qui parfois, au milieu de l'errance, surgit l'expression fugace et poétique du bonheur : dans une délicieuse nuit d'amour sans lendemain, la chaleur d'un manteau ou le confort d'une salle de cinéma. Et quand tout aura disparu, restera la chanson de la neige silencieuse. Hubert Selby Jr. déploie au fil de ces quinze nouvelles ses talents de conteur tragique et puise dans la langue des rues la prose qui l'a rendu inoubliable.
Lors de toute ma lecture je me suis plus d’une fois étonnée comment cet auteur a pu m’échapper jusqu’à présent. Le nom m’était connu, lors de ma découverte des auteurs américains il faisait partie de ceux que je m’avais noté. Malheureusement la rencontre ne s’est jamais faite, j’ai commis la faute de jeter un œil sur l’adaptation de Last Exit to Brooklyn et après quelques minutes j’avais l’impression que c’était glauque, cruel et violent.
Je ne saurais pas dire si c’est vraiment le cas, je n’ai jamais terminé le film… mais plus grave, je n’ai plus osé toucher à un livre de cet auteur. Quel dommage !
Avec ces nouvelles, j’ai découvert une voix tout à fait extraordinaire.
Des histoires pleines de compassion, des personnages hors norme, des petits bouts de vie…
Le tout raconté avec une verve qui fait plaisir à suivre.
Dès le début j’étais sous le charme et j’ai passé un moment plus que bien avec ce recueil.
Quelle merveille !
Après ma lecture j’ai recherché d’avoir plus de données autour de ses nouvelles et je suis tombée sur un commentaire qui disait qu’en principe les écrits de Hubert Selby Jr. ne sont pas situé géographiquement, à part pour ces nouvelles dont le quartier est clairement celui de Bay Ridge, milieu dans lequel l’auteur a grandi.
On ressent cet aspect de ‘petit village’ dans tous les récits. Cela donne un flair extra…
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Re: Hubert Selby Junior
Kenavo a écrit:
Chanson de la neige silencieuse
Avec ces nouvelles, j’ai découvert une voix tout à fait extraordinaire.
Des histoires pleines de compassion, des personnages hors norme, des petits bouts de vie…
Le tout raconté avec une verve qui fait plaisir à suivre.
Dès le début j’étais sous le charme et j’ai passé un moment plus que bien avec ce recueil.
Quelle merveille !
Quel plaisir de lire ça, Kena!!!
Clair que Last exit to Brooklyn n'est pas pour toi, trop violent et glauque, trop désespéré. Mais je voulais te faire voir l'autre aspect de Hubert Selby, sa tendresse, son humour et son empathie pour des personnages parois hors normes.
Ce livre a un charme particulier et il peut se lire par petits bouts, j'espérais bien qu'il te toucherait
Merci pour ce commentaire!
Aeriale- Messages : 11930
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Hubert Selby Junior
Oh oui, il est magnifique ce recueil. Aériale a eu complètement raison de te le mettre entre les doigts.
Mais effectivement les autres livres de lui sont sombres et violents, pas sure que ça te plaise...
Mais effectivement les autres livres de lui sont sombres et violents, pas sure que ça te plaise...
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 7151
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: Hubert Selby Junior
oui, je ne sens toujours pas ses romans pour moi... mais ces nouvelles étaient une sublime rencontre
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Re: Hubert Selby Junior
@Kenavo : je ne connais pas du tout cet auteur, mais ton commentaire donne envie de tenter la rencontre avec ce recueil de nouvelles....Kenavo a écrit:
Chanson de la neige silencieuse
Avec ces nouvelles, j’ai découvert une voix tout à fait extraordinaire.
Des histoires pleines de compassion, des personnages hors norme, des petits bouts de vie…
Le tout raconté avec une verve qui fait plaisir à suivre.
Dès le début j’étais sous le charme et j’ai passé un moment plus que bien avec ce recueil.
Quelle merveille !
Invité- Invité
Re: Hubert Selby Junior
@Ruth May, je suis sûre qu'il pourrait aussi te toucher, ce recueil.
Il est d'un accès facile, dans le sens où il est bourré d'humanité. Un petit trésor, je te dis ;-)
Tente!
Il est d'un accès facile, dans le sens où il est bourré d'humanité. Un petit trésor, je te dis ;-)
Tente!
Aeriale- Messages : 11930
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Hubert Selby Junior
je ne peux que signer tout cela, oui, je suis sûre que tu vas aimer...Aeriale a écrit:@Ruth May, je suis sûre qu'il pourrait aussi te toucher, ce recueil.
Il est d'un accès facile, dans le sens où il est bourré d'humanité. Un petit trésor, je te dis ;-)
Tente!
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