Carmen Posadas
Page 1 sur 1
Re: Carmen Posadas
Petites infamies
Avec l’idée de transformer cet été en festin et lire des livres qui parlent de cuisine/recettes, j’avais pensé que ce livre s’accordait au sujet. Et sinon, le résumé donnait l’impression qu’il pourrait s’agir d’un policier.Présentation de l’éditeur
Néstor Chafino, traiteur madrilène de renom, vient de ranger les restes de ses célèbres truffes en chocolat dans la chambre froide d'une luxueuse villa de la Costa del Sol, quand la porte se referme sur lui. Meurtre ou accident ?
Ce maître confiseur hors pair avait, comme tout chef qui se respecte, ses petits secrets, recettes de sorbets ou d'entremets, qu'il consignait avec soin dans un carnet. Mais ce sont surtout les secrets des autres que Néstor Chaffino gardait jalousement, et en particulier ceux des personnes qui se trouvaient ce soir-là dans la villa. D'inavouables secrets, de véritables petites infamies découvertes bien involontairement çà et là, au hasard des rencontres et de la vie. Et comme toutes ces personnes savaient que Néstor savait, chacune possédait une bonne raison, sinon de se débarrasser de lui, du moins de se sentir soulagée par son refroidissement mortel.
Quant au lecteur, pris au piège que lui tend Carmen Posadas, il ne pourra refermer le livre avant d'avoir dénoué tous les fils de cet imbroglio bâti comme un thriller, époustouflant de verve et de drôlerie, où perce, sous la satire mordante de la jet set madrilène, une plume qui surprend par son inventivité et sa personnalité.
Et ben, ce n’est ni l’un ni l’autre. Mais c’est d-é-l-i-c-i-e-u-x !
Même sans une recette et sans un plat décrit dans tout le roman, c’est une histoire délectable.
Et concernant l’aspect « policier », il faut dire que Carmen Posadas tient si bien toutes les trames des événements et crée tellement de suspens… on ne s’ennuie pas une minute.
Jamais un titre n’a été si juste. En effet tous les personnages de ce roman ont un secret qu’ils ne voudraient pas voir dévoiler et en plus tous ont une raison pour éliminer Néstor Chafino.
Ainsi le lecteur se retrouve dans la situation décrit par la maison d’édition : impossible de refermer ce succulent livre avant la fin.
Miam.
_________________
Life is a lot like Jazz
Best when you improvise
George Gershwin
Re: Carmen Posadas
avec Gervasio Posadas
Aujourd’hui caviar, demain sardines
Ce livre est un grand, grand coup de cœur.
Il a de fortes chances de devenir une sorte de livre de chevet, tout simplement parce qu’une seule lecture ne suffit pas de déguster le tout (et je ne parle même pas de l’aspect gastronomique).
Frère et sœur se sont réunis pour un vrai bonbon de littérature. Ils intègrent les souvenirs de leur mère, femme d’ambassade qui n’avait pas toujours la vie facile pour le côté « représenter » leur pays.
Bien qu’il s’agit d’un livre « à quatre mains », on ne voit pas de différence parmi ces textes, le tout est homogène, on suit les différentes visites, étapes, on assiste aux dîners et événements diplomates.
Les chapitres défilent devant les yeux sans qu’on réalise que le temps passe. C’est tellement passionnant, intéressant et en quelque sorte aussi intemporel.
Naturellement quelques personnages (certains même illustres) donnent la possibilité de situer ces récits dans le temps, mais concernant le récit, cela reste toujours moderne et accessible.
Et en plus il y a quelques très bonnes recettes… bonus !
Aujourd’hui caviar, demain sardines
Après avoir passé du temps dans l’ambassade d’Italie à Téhéran aux côtés de Chiara Mezzalama, me voilà partante pour d’autres séjours près de diplomates, uruguayens cette fois-ci.Présentation de l’éditeur
« Aujourd’hui caviar, demain sardines » n’est ni un livre historique, ni un livre de mémoires, ni d’anecdotes, ni de recettes… mais c’est un peu tout ça tout de même !
Ce livre relate un voyage fascinant dans le Madrid de l’après Franco, dans le Moscou de Brejnev et Londres de Lady Di, raconté de la main d’une grande famille de diplomates uruguayens, la famille Posadas.
C’est aussi un parcours succulent au travers des cocktails, des dîners et des réceptions que la mère des auteurs donnait et les artifices auxquels elle a du recourir pour suppléer au manque de ressources et surprendre ses invités les plus exigeants avec un budget minimal.
Au fil des pages défilent des personnages comme la reine Isabelle II, Franco, Nixon et De Gaulle…
Cet ouvrage est agrémenté de 26 recettes (Gnocchis al tuco, Tuco, Risotto aux champignons, Saumon aux raisins, Langoustines au curry, Soufflé à la confiture de lait, etc.) qui ont fait la réputation de l’ambassade.
Ce livre est un grand, grand coup de cœur.
Il a de fortes chances de devenir une sorte de livre de chevet, tout simplement parce qu’une seule lecture ne suffit pas de déguster le tout (et je ne parle même pas de l’aspect gastronomique).
Frère et sœur se sont réunis pour un vrai bonbon de littérature. Ils intègrent les souvenirs de leur mère, femme d’ambassade qui n’avait pas toujours la vie facile pour le côté « représenter » leur pays.
Bien qu’il s’agit d’un livre « à quatre mains », on ne voit pas de différence parmi ces textes, le tout est homogène, on suit les différentes visites, étapes, on assiste aux dîners et événements diplomates.
Les chapitres défilent devant les yeux sans qu’on réalise que le temps passe. C’est tellement passionnant, intéressant et en quelque sorte aussi intemporel.
Naturellement quelques personnages (certains même illustres) donnent la possibilité de situer ces récits dans le temps, mais concernant le récit, cela reste toujours moderne et accessible.
Et en plus il y a quelques très bonnes recettes… bonus !
_________________
Life is a lot like Jazz
Best when you improvise
George Gershwin
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum