Hugo Lindenberg

Un jour ce sera vide, prix du Livre Inter 2021 !  J'espère une nouvelle vie pour ce très beau roman.

Nightingale a écrit:N'empêche, je regrette que ce livre n'ait pas été davantage mis en avant. Dans plusieurs librairies, à sa sortie, j'ai constaté qu'il était difficile à trouver. Au milieu des palettes de romans de la sortie littéraire, il était souvent en un ou deux exemplaires seulement, caché dans un coin, presque enfoui sous d'autres bouquins. Bizarre... et surtout dommage.

Nightingale a écrit:Un jour ce sera vide, prix du Livre Inter 2021 !  J'espère une nouvelle vie pour ce très beau roman.

Eh oui...J'attendais le verdict vu qu'on avait lu la plupart des livres de la Liste Inter...Mais trop bête, celui ci non, je ne sais pas pourquoi en fait. Comme tu disais plus haut ainsi que Queenie, pas d'échos autour, et entre temps j'avais oublié qu'il t'avait marqué et que Kena confirmait .  

C'est rageant, mais je compte bien me rattraper. Au moins ce prix l'aura fait sortir de l'ombre. Il n'est pas trop épais, Nigtingale?

Nightingale a écrit:Un jour ce sera vide, prix du Livre Inter 2021 !  J'espère une nouvelle vie pour ce très beau roman.

Je l’espère aussi ! Déjà chez les Bookies, c’est sûr ! Je le mets en haut de la liste !

Aeriale a écrit:
Eh oui...J'attendais le verdict vu qu'on avait lu la plupart des livres de la Liste Inter...Mais trop bête, celui ci non, je ne sais pas pourquoi en fait. Comme tu disais plus haut ainsi que Queenie, pas d'échos autour, et entre temps j'avais oublié qu'il t'avait marqué et que Kena confirmait .  

C'est rageant, mais je compte bien me rattraper. Au moins ce prix l'aura fait sortir de l'ombre. Il n'est pas trop épais, Nigtingale?

Pas beaucoup d'écho ? Pourtant, chaque article lu au sujet de ce roman, était très enthousiaste (Le monde, Libé, Télérama, Les Inrocks...). Il a, me semble-t-il, obtenu plusieurs prix.


Pas épais du tout, 170 pages.

Je le note aussi! J'avoue que j'ai mal lu le nom de l'auteur, j'ai vu "Udo Lindenberg" et ça m'intriguait qu'il écrive aussi.    
Mais j'ai bien fait d'aller voir, j'aime bien ce genre de roman.

Nightingale a écrit:
Pas beaucoup d'écho ? Pourtant, chaque article lu au sujet de ce roman, était très enthousiaste (Le monde, Libé, Télérama, Les Inrocks...).

Et pourtant, vraiment personne ne venait se le procurer...

Au moins, il va connaître un second souffle pour l'été !

Peut-être le thème qui n'incite pas ?

moi j'avais beaucoup aimé et je suis contente pour lui

Nightingale a écrit:Pas beaucoup d'écho ? Pourtant, chaque article lu au sujet de ce roman, était très enthousiaste (Le monde, Libé, Télérama, Les Inrocks...). Il a, me semble-t-il, obtenu plusieurs prix.

Ak ok. Je parlais des échos autour de moi, libraires, amis etc, j'avoue les privilégier. Et en librairie, comme vous le disiez, il n'était pas mis en avant.

Mais erreur réparée, je l'ai commandé (évidemment indisponible depuis son Prix ;-)

-Un jour ce sera vide-



Le récit se situe en été quelque part sur les côtes normandes. Un enfant de 10 ans (dont on ne saura jamais le nom) timide et solitaire, orphelin de mère (et dont le père n'est jamais cité) vit sous la garde de sa grand mère qu'il adore. Isolé sur la plage, il passe son temps à construire des châteaux de sable tout en lorgnant les autres, les "normaux", ceux qui font partie d'une famille et paraissent jouir d'un bonheur sans faille encadrés de vrais parents, de mères jeunes et attentionnées, de pères aimants. Un jour qu'il tente de disséquer une méduse, un garçon de son âge l'aborde. Il se nomme Baptiste et lui propose d'être son ami.

Quel beau roman! Ce petit garçon dont on devine la souffrance et qui rêve par transfert est profondément émouvant. Bien que l'auteur ne nous livre que très peu d'informations sur son passé, on imagine un traumatisme.

Spoiler:

L'enfant est tiraillé entre l'affection exclusive qu'il voue à sa grand mère vieillissante, son quotidien bien modeste, et la gène que lui renvoie son mode de vie face à l'image de plénitude affichée des autres.

Tout est retranscrit au travers de son regard, de sa perception des choses. Les sensations physiques autant que psychiques, ce qui donne beaucoup d'authenticité et de lumière à ce roman pourtant triste. Des vêtements laissés sur un lit qui s'animent la nuit, des odeurs, le baiser de la mère fantasmée. Tout prend corps et crée un monde idéal où l'enfant, étranger aux autres et qui peine à trouver ses marques, retrouve une identité propre. Et puis il y a  cette amitié en cadeau que lui offre Baptiste, le garçon à qui tout semble facile, évident, son parfait contraire. Une amitié qui l'aidera à s'affirmer et se construire.

J'ai adoré suivre cette histoire pleine de sensibilité, de charme, de tendresse, entre gravité et innocence. Vraiment une très belle lecture que je dois à @Nightingale,  qui l'avait découvert,  et aussi au Prix Inter. Une consécration largement méritée, à lire absolument

Quelques extraits:

À peine déshabillé, je cours en me demandant combien de sable il faut pour faire une dune et combien de dunes sont nécessaires pour faire barrage à la honte

C'est comme une explosion de silence et de fraîcheur qui emporte le monde et mon corps. Toute la pesanteur emmagasinée depuis des jours se déverse dans les profondeurs. Mes dix mille tonnes de solitude avalées dans le ventre de la mer. Il n'y a plus d'avant, plus d'après, et ne serait-ce l'amarre délicate du bras de Baptiste me rappelant au monde de la surface, je me laisserais emporter par la berceuse des vagues loin des fièvres de l'été

Quels beaux extraits tu cites, Aeriale.


Un livre dont on peut rouvrir une page de temps à autre, juste pour lire une phrase.

Profitez ceux qui ne l’ont pas encore lu, il est sorti en poche 

Aeriale a écrit:Profitez ceux qui ne l’ont pas encore lu, il est sorti en poche 

Oui, depuis fin janvier !  Mais c'est bien de le redire quand même.

Nightingale a écrit:

Aeriale a écrit:Profitez ceux qui ne l’ont pas encore lu, il est sorti en poche 

Oui, depuis fin janvier !  Mais c'est bien de le redire quand même.

 

Désolée, j’avais pas fait gaffe!

trop cool


Un jour ce sera vide dans la vitrine du Le Bon Marché, Rive Gauche