Benoît Cohen
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Re: Benoît Cohen
Yellow Cab
Présentation de l’éditeur
New York, juin 2015. Benoit Cohen décide, pour les besoins de l'écriture d'un scénario, de devenir chauffeur de taxi à l'instar de son héroïne. C'est ainsi qu'il va sillonner pendant plusieurs mois Manhattan, Brooklyn ou encore le Bronx au volant d'un taxi qu'il loue chaque matin et à bord duquel il espère trouver l'inspiration et apprivoiser sa capitale d'adoption, insolite et frénétique.
Avant ça, il devra passer sa licence dans une école du fin fond du Queens, Français parmi les migrants de tous pays à la recherche d'un «rêve américain» encore possible.
Traversé de références cinématographiques et émaillé de souvenirs personnels, Yellow Cab, c'est Big Apple vu à travers le pare-brise d'un taxi driver, les New-Yorkais observés depuis le siège avant : un surprenant récit de voyage autour de quelques blocks, mais qui en dit long sur l'Amérique. On monte avec bonheur aux côtés de ce Frenchie dont les talents d'observateur, déjà révélés dans ses films, jaillissent ici avec truculence.
Gaétan Mathieu accompagne Benoît Cohen pendant une journée en 2016
il en fait un photo-reportage pour Télérama
Quand j’ai vu que Christophe Chabouté a fait l’adaptation de ce livre, je voulais naturellement découvrir aussi le texte.
Tout d’abord, chapeau bas pour le courage, l’endurance et l’énergie de Benoît Cohen pour mener ce projet à bout.
Ce que la ville de New York demande à ces futurs chauffeurs de taxi sous forme de tests, papiers, certificats, plus de tests, plus de papiers, plus de certificats… j’aurais abandonné avant de voir la fin. Mais Benoît Cohen s’acharne sur son idée d’en puiser dans tout cela pour un scénario de film. Respect.
Et après tout ce tracas, on n’est qu’au début de l’aventure. Voilà qu’il faut faire face à la réalité et cela commence plutôt mal. Le premier jour il a plus de dépenses que de revenu à cause de P.V.
si j’aurais réussi à tenir jusque là, au plus tard à ce moment j’aurais abandonné l’idée de faire chauffeur de taxi
S’ensuivent des journées derrière le volant avec des petites descriptions de ses passagers, quelques échanges, mais surtout le mutisme de la part des gens. C’est affligeant comment ils traitent le chauffeur qui les amène au bon endroit. Parfois pas un bonjour, parfois des critiques concernant son choix de trajet (tandis qu’il y a PARTOUT des embouteillages, vive GPS pour le guider), quelques-uns qui ne paient pas ou ne pensent même pas à laisser un petit pourboire (et cela au pays qui a quasi inventé ce petit plus pour un bon service).
C’est fascinant, passionnant et cela ne perd pas d’attrait.
Ses jours dans le taxi sont coupés par des visites d’amis, vie de famille, quelques trajets en dehors de l’Amérique.
C’est fluide et cela se lit avec un vrai grand plaisir. On est tout près de lui dans cette aventure !
Extrait
écrit le 9 mai 2016
Et quel message pour nos enfants qui voient et entendent ce milliardaire populiste assener son discours raciste, misogyne et homophobe sans aucun complexe ? Comment leur expliquer que, malgré l’obscénité de ses idées et de ses propos, il puisse devenir président des États-Unis ? Je frissonne. Heureusement nous n’en sommes pas là.
On va dire qu’il n’avait pas le bon pressentiment
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