Wright Morris
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Re: Wright Morris


Plains Song / Chant des plaines
Après les premières phrases, j’avais l’impression d’être en apnée… l’écriture de Wright Morris ne me laissait pas remonter avant la fin du chapitre.Présentation de l’éditeur
Les terres ingrates du Nebraska, glacées en hiver, caniculaires en été, soumises à de violentes tempêtes.
Des voix féminines y résonnent et s'entremêlent, défiant le temps perdu tout autant que l'avenir.
Il y a Cora, qui épouse un fermier au début du XXe siècle. Il y a Madge, leur fille, et Sharon Rose, élevées comme des sœurs. Madge qui devient une femme de la campagne dure à la tâche, désireuse de se marier. Et Sharon Rose qui part étudier à Chicago, observant de loin la vie de la famille et de la ferme qui continue sans elle. C'est l'époque où arrivent le téléphone, le réfrigérateur et la télévision – la modernité. C'est l'époque où le monde, leur monde, change.
Paru en 1980, Chant des plaines n'avait jamais été traduit dans notre langue. Les lecteurs français pourront dorénavant découvrir l'écriture éblouissante de Wright Morris, capable d'embrasser l'immensité des paysages comme l'intimité sensible de ces femmes fortes.
Étrange sensation, mais fascinant et tellement prenant, j’ai replongé tout de suite et je n’en ai fait qu’une bouchée de tout le roman.
Quel délice

La maison d’édition parle de « l'écriture éblouissante » de Wright Morris et c’est tout à fait cela.
Après le premier chapitre on fait partie de cette famille. Cora, son mari, sa fille et sa nièce vont devenir pour le temps de la lecture des personnes presque réelles, tellement bien leur portrait est peint entre ces pages.
Et même si on traverse 50 ans et plus, l’auteur a le talent de terminer son récit sur une note si positive, il n’y a aucune nostalgie de quitter ce petit monde.
Extra !
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George Gershwin
Nightingale- Messages : 2337
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Re: Wright Morris
Je note également.
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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3081
Date d'inscription : 02/12/2016
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Re: Wright Morris
je suis -presque- sûre qu'il va vous plaire autant qu'à moi 

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George Gershwin
Re: Wright Morris

The Home Place
Présentation de l’éditeur
A photographic novel exposing a rural Nebraska seemingly frozen in time following the Great Depression.
The account in first-person narrative and photographs of the one-day visit of Clyde Muncy to "the home place" at Lone Tree, Nebraska, has been called "as near to a new fiction form as you could get."
Both prose and pictures are homely: worn linoleum, an old man’s shoes, well-used kitchen utensils, and weathered siding. Muncy’s journey of discovery takes the measure of the man he has become and of what he has left behind.
Cet ouvrage est un classique parmi la littérature américaine et d’autant plus dommage qu’il n’y ait pas de traduction disponible.
Il s’agit d’un livre vraiment extraordinaire dont bon nombre de gens avaient au début des soucis pour le définir.
Parfois on parlait de « photo-text » mais je pense plutôt à un « roman avec photos ».
En tout cas le texte est clairement écrit comme un roman, voire autobiographique. Les personnages principales ont tous des noms fictifs tout comme le ‘héros’ du livre - Clyde Muncy. Il s’agit sans aucun doute de Morris lui-même.
Vous le savez – j’adore ce genre de « roman-photo-mélange-œuvre d’art ». C’est tout simplement trop bon !
Les photos ne sont à vrai dire pas en « accord » avec le texte, mais elles racontent en quelque sorte une histoire similaire.
Clyde Muncy revient à la maison après plus de trente ans. Il y a sa femme et ses deux enfants. Et beaucoup de membres de sa famille viennent à leur rencontre.
Il y a des souvenirs, des anecdotes depuis qu’il est parti, un pique-nique sous les arbres, des photos,…
J’ai adoré chaque mot de ce livre. Oui, il y a un peu de nostalgie mais il y a surtout tout simplement une journée d’été qu’on passe ensemble avec des gens qui vous connaissent depuis si longtemps, même pas besoin de leur expliquer quoi que ce soit.
Home is where you hang your childhood
Un très bon moment de lecture

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George Gershwin
Re: Wright Morris
Étrange objet, mais il suscite la curiosité..
Pas traduit, tu dis, mais le texte ne paraît pas bien compliqué ni trop dense avve toutes ces photos!
Pas traduit, tu dis, mais le texte ne paraît pas bien compliqué ni trop dense avve toutes ces photos!
Aeriale- Messages : 10403
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Wright Morris
Ah oui, quand même
Pas si simple, en tout cas si léger qu'on peut croire, en fait! Mais c'est joliment retranscrit et touchant. Merci pour ce passage, Kena! Je retiens le titre..

Pas si simple, en tout cas si léger qu'on peut croire, en fait! Mais c'est joliment retranscrit et touchant. Merci pour ce passage, Kena! Je retiens le titre..
Aeriale- Messages : 10403
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Wright Morris
Chant des plaines

Voici un roman qui avait tout pour me séduire. Cette histoire, ces histoires, de femmes dans un univers plutôt hostile, qui vont trouver différents chemin vers plus ou moins d'émancipation. Tout m'attirait.
Mais je dois reconnaitre que je suis un peu passé à côté, ce qui me fait de la peine.
Je ne saurais dire précisément ce qui s'est passé.
Je pense que le format m'a déconcerté. Le roman est plutôt court et embrasse une très longue période. Du coup, j'ai été un peu enseveli sous de trop nombreux personnages au fil des générations.
Peut-être qu'il m'aurait fallu une histoire plus développée, plus fouillée, pour que je prenne le temps de m'imprégner de chaque période, et me laisser toucher par les personnages.
Donc un ressenti mitigé pour moi.

Voici un roman qui avait tout pour me séduire. Cette histoire, ces histoires, de femmes dans un univers plutôt hostile, qui vont trouver différents chemin vers plus ou moins d'émancipation. Tout m'attirait.
Mais je dois reconnaitre que je suis un peu passé à côté, ce qui me fait de la peine.
Je ne saurais dire précisément ce qui s'est passé.
Je pense que le format m'a déconcerté. Le roman est plutôt court et embrasse une très longue période. Du coup, j'ai été un peu enseveli sous de trop nombreux personnages au fil des générations.
Peut-être qu'il m'aurait fallu une histoire plus développée, plus fouillée, pour que je prenne le temps de m'imprégner de chaque période, et me laisser toucher par les personnages.
Donc un ressenti mitigé pour moi.

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Lire nuit gravement à la bêtise !

Nightingale- Messages : 2337
Date d'inscription : 09/12/2017
Age : 54
Localisation : Sur le bord de la marge
Re: Wright Morris
oh, dommage... mais en effet je peux comprendre, je me rappelle ma lecture qui était aussi au début dans le doute... cela a changé en cours de route mais je vois comment on peut passer à côté
Wright Morris est certainement un des auteurs les plus "difficiles" que j'ai rencontré dans la littérature américaine
Wright Morris est certainement un des auteurs les plus "difficiles" que j'ai rencontré dans la littérature américaine
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George Gershwin
Re: Wright Morris


The Field of Vision / Le champ de vision
Comme on peut le voir sur ce fil, je suis une inconditionnelle de cet auteur… et je pense que je vais aussi rester la seule parmi nous.Présentation de l’éditeur
Walter McKee admire Gordon Boyd depuis toujours. Quand ce natif du Nebraska retrouve son ami loin de chez lui au Mexique, à l'occasion d'une corrida, la fascination est intacte. Il faut dire que Boyd est plutôt excentrique, ancien dramaturge devenu éleveur de taureaux. Lois McKee, quant à elle, est mal à l'aise, ne parvenant pas à oublier le baiser que Boyd lui avait donné jadis, avant son mariage avec Walter. Près d'eux sur les gradins se trouvent aussi le père de Lois, quasi aveugle, et le Dr Lehmann, psychanalyste viennois exilé aux États-Unis, accompagné de son ancienne patiente, Paula Kahler. Les uns et les autres prêtent plus ou moins attention à ce qui se déroule dans l'arène, chacun perdu dans ses pensées, se remémorant les événements du passé. Des bribes de vie, des regrets et des secrets refont surface et, en devenant aussi concrets que le spectacle qui se joue sous leurs yeux, rappellent à chacun la fragilité de l'existence.
Trop contente de voir parmi les publications de mars de la maison d’édition Christian Bourgois cette traduction d’un de ses livres.
Mais je sais aussi après ma lecture que je ne pourrais pas le recommander à un d’entre vous.
Pas grave, c’était un trop bon moment pour moi et je me suis régalée.
Surtout que j’ai découvert une nouvelle méthode chez lui pour présenter son histoire : à travers les réflexions de différentes personnes, il donne à voir au lecteur les différents membres de ce groupe.
Et bien qu’ils se trouvent dans la même arène pour voir la même corrida, ils ne vont pas avoir les mêmes pensées.
Les allées et retour entre présent et passé sont intéressant et les différents liens qui relient les participants de ce voyage entre eux sont très intéressants.
Pour moi définitivement un auteur à suivre…
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George Gershwin
Re: Wright Morris
et je pense que je vais aussi rester la seule parmi nous.
Mais je sais aussi après ma lecture que je ne pourrais pas le recommander à un d’entre vous.
Ça donne envie de le découvrir !
L'esprit de contradiction fait parfois des merveilles en argumentaire.
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 6592
Date d'inscription : 29/11/2016
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