Nick Bradley

Nick Bradley est né en 1982 en Allemagne et a passé son enfance à Bath, en Angleterre.

Après des études en littérature anglaise, il part au Japon pour un an... et y restera une dizaine d'années.

Tokyo, la nuit est son premier roman.

Il vit aujourd'hui à Norwich.


Source : Éditeur

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The Cat and the City / Tokyo, la nuit

Présentation de l’éditeur
Des vies solitaires, secrètes, apparemment déconnectées les unes des autres, et qui, à mesure des déambulations nocturnes de cette chatte énigmatique, voient se tisser entre elles un imperceptible lien...

Hommage à la vie tokyoïte et à ses ambiances oniriques, un premier roman vif et tendre, à l'atmosphère follement murakamienne.

De Tokyo, on connaît les cerisiers en fleur, les maisons traditionnelles aux toits de tuiles et aux portes coulissantes, le quartier branché de Shibuya avec ses néons et ses boutiques de vêtements.

Mais la nuit, dans les ruelles sombres de la ville, vagabonde une chatte aux yeux verts, attentive à tous ceux que le destin a conduits dans ces quartiers abandonnés, à la marge de la cité titanesque. Là, elle croise la route de Kentaro, un tatoueur de yakuzas, et de Naomi, sa mystérieuse cliente dont le tatouage semble prendre vie ; d'Ichiro, une star déchue qui vit en ermite dans un hôtel désaffecté ; de Makoto, un jeune salaryman qui subit son existence sans jamais trouver l'amour ; mais aussi du détective Ishikawa, qui gagne sa vie en photographiant des liaisons adultères ; ou encore de Mari et George, un couple mixte et dysfonctionnel qui ne parvient pas à se séparer...

Je veux bien l’avouer, des mégapoles comme Tokyo ne m’attirent pas. Au contraire. Elles me rebutent, oui, me font peur.

Ainsi, me balader aux côtés de Nick Bradley demandait déjà un peu de courage de ma part. Parce que lui, il semble raffoler de tout ce monde. Il adore s’immerger dans ce chaos urbain.

Mais il faut dire, il fait un sacré bon guide. Il sait de quoi il parle. Il connaît bien la ville et la mentalité japonaise.

Ainsi on n’a que se fier à lui et on passe un très bon moment à Tokyo.

Comme le dit la maison d’édition, il s’agit d’un roman bien qu’il a l’aspect de nouvelles. Il existe toujours un lien entre les différents personnages, c’est en quelque sorte aussi un « cherche et trouve ».

En ce qui me concerne, ces liens ne sont pas si évidents et je considère donc ces textes comme nouvelles. Mais de très bonne qualité. J’ai vraiment adoré cette approche et je vais noter le nom de l’auteur pour de futures lectures.

Petite remarque à part : se situant avant l’ouverture prévue des Jeux Olympiques à Tokyo, l’auteur ne se prive pas de mentionner plus d’une fois des actions de « nettoyage » de la ville, aussi bien des gens (des sans-abris) que des anciens bâtiments sont ‘retirés’ pour donner un aspect « propre » aux étrangers qui vont visiter lors des jeux.