Ruth Zylberman
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Re: Ruth Zylberman
Les Enfants du 209 rue Saint-Maur
La réalisatrice a choisi au hasard un immeuble dont elle ne savait rien. Aujourd’hui, rien n’indique que, il y a plus de soixante-dix ans, ce bâtiment fut pour certains de ses habitants un piège ou un refuge. Pendant plusieurs années, elle a enquêté sur son histoire, avant, pendant, après la Seconde Guerre Mondiale. Elle a retrouvé les anciens locataires, à Paris, en banlieue, en province, à Melbourne, New York et Tel Aviv. Elle les a filmés, ainsi que les pierres et les habitants de l'immeuble aujourd'hui. En choisissant cette échelle de l’immeuble, qui replace les individus dans un réseau d’interactions, de solidarités, de voisinages décisifs, en filmant les habitants d’hier, ceux d’aujourd’hui, et en enquêtant dans les archives, Ruth Zylberman retrace l’histoire de cet immeuble anonyme, saisit les traces d'une intimité brisée et renoue les fils d'un passé marqué par les déportations.
J’ai trouvé le livre de Ruth Zylberman parmi les nouveautés poches.
Et dans le résumé on a mentionné ce documentaire.
Une petite recherche et j’ai trouvé qu’il est possible de le voir sur YouTube.
E-x-t-r-a !
Si vous ne l’avez pas encore vu, je ne peux que recommander.
Et naturellement j’avais envie par après de lire aussi son livre !
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Re: Ruth Zylberman
209 rue Saint-Maur, Paris Xe
Autobiographie d'un immeuble
Quand il s’agit d’adaptations de romans en films, j’aime mieux lire le livre avant. Ici j’avais regardé le documentaire avant d’entamer le texte. Et c’était bien, je pouvais tout de suite m’orienter. J’avais les images de l’immeuble en tête, les gens rencontrés, les visages sur les photos…Présentation de l’éditeur
Retraçant les vies passées et présentes des habitants d'un immeuble du Xe arrondissement de Paris, Ruth Zylberman livre un magnifique récit. Là se sont succédé, depuis les années 1850 jusqu'à nos jours, des générations d'habitants. Là, l'ordinaire du quotidien a côtoyé l'extraordinaire du fait divers et des violences de l'Histoire. Ruth Zylberman propose une réflexion bouleversante sur les traces du passé, les lieux où se loge la mémoire, et le lien invisible entre les vivants et les morts. Car cette autobiographie d'un immeuble est aussi une forme d'écriture de soi.
Mais contrairement au documentaire, dans le livre on remonte le temps encore plus loin. Pas seulement des décennies, mais des siècles. On va devenir témoin de l’acquisition du terrain, des premières briques posées pour construire le 209 rue Saint-Maur.
Je dois avouer, ces parties ne m’ont pas autant enthousiasmées bien que Ruth Zylberman raconte le tout avec beaucoup de talent et ont y est tout près de son « jeu de pistes ».
J’admire surtout son travail de ‘détective’ lorsqu’il s’agit de dénicher tous les noms de ces anciens habitants. Et même plus que des simples noms – leurs histoires, des images, leurs destins.
Certes, le hasard lui a aidé par moment, mais elle a quand même fait un sacré boulot de mettre au jour tout cela.
C’est fascinant, touchant et certainement très triste quand il s’agit de tous les disparus lors des années noirs…
Documentaire et livre… une expérience extraordinaire. Ici le hasard a aussi fait un bon travail, sans la parution en poche, je serais passée à côté !
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