Maurice Pons
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Books en Stock :: Hey Billie Y'a quoi dans ta bibliothèque ? :: Littérature française :: Auteurs nés entre 1871 et 1940
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Maurice Pons
Maurice Pons, né à Strasbourg le 14 septembre 1927 et mort le 8 juin 2016 en Normandie, est un écrivain Français. Romancier et nouvelliste, il est également l'auteur de traductions depuis l’anglais.
Après avoir entrepris des études de philosophie qu'il s'empresse d'abandonner, Maurice Pons publie sa première nouvelle en 1951chez Julliard, Métrobate, qui sera suivi, en 1953, de La Mort d'Éros. En 1955, toujours chez Julliard, suit un recueil de récits, Virginales, qui obtient le prix de la Nouvelle et dont François Truffaut tirera le scénario de son film Les mistons. Cet ouvrage fait découvrir un langage qui emprunte à l'enfance à la fois ses magies et ses audaces ; il sera réédité en 1984 par Christian Bourgois.
Comédien amateur, Pons devient journaliste et éditeur d'occasion, collaborant à la revue Arts et travaillant chez Cino Del Duca, avant d'abandonner définitivement la vie parisienne pour se retirer en 1957 au moulin d'Andé.
En 1958, il écrit Le Cordonnier Aristote, roman autobiographique édité chez Julliard. Puis en 1960 Le Passager de la nuit, récit sur la guerre d'Algérie. Maurice Pons est un des signataires du manifeste des 121.
En 1965, il publie Les saisons. Cet inclassable récit, fable noire insaisissable, régulièrement rééditée, est un « roman-culte », le plus célèbre des ouvrages de l'auteur et sans doute son chef-d'œuvre.
Aux éditions Denoël, paraissent ensuite Rosa en 1967, parodie de roman historique qui se révèle être un conte, offrant un refuge au plus malheureux des hommes. En 1973, Maurice Pons explore dans Mademoiselle B. un monde inexplicable rationnellement, dans quoi il nous mène en pèlerinage. Mêlant toujours le réel et le fantastique, il narre dans La Maison des brasseurs (1978) la quête d'un jeune peintre à la recherche des secrets des tableaux de Gustav De Wing (1867-1922).
En près de quarante ans d'écriture, Maurice Pons a livré une vingtaine de livres, courts la plupart du temps. Depuis son premier recueil, Virginales, jusqu'aux Délicieuses frayeurs parues en 2006, la plupart de ses ouvrages, notamment ses deux romans les plus connus (Les Saisons et Rosa), n'ont cessé d'être réédités et traduits à l'étranger. Certains de ces écrits ont été portés à l'écran et à la scène, que ce soit pour le théâtre ou pour des spectacles de danse.
Pia- Messages : 106
Date d'inscription : 08/12/2016
Age : 56
Localisation : Utrecht
Re: Maurice Pons
Mademoiselle b
Je ne peux pas dire que ce livre m’ait plu. En soi, cela se sent que Pons est un écrivain qui est rompu à l’écriture, mais le mode humoristique qu’il emploie ne m’a pas fait sourire. Et je ne peux invoquer ici peut-être, qu’un manque d’inclinaison pour son écriture. Et puis le personnage....écrivain, glandeur, jouisseur, qui picole avant de prendre le volant m’a lassée. Je trouve du reste que l’histoire finit en queue de poisson comme s’il avait eu envie d’en finir le plus vite possible. Comme si lui-même avait été lassé. Le personnage de mademoiselle b qu’il a voulu si vénéneux ne m’a pas intrigué. Ses gants qu’elle ne quitte jamais, ses dentelles blanches et ses apparitions en pleine nuit une broderie à la main, m’ont laissée sur ma faim. Un manqué. Peut-être que quelqu’un peut me conseiller un autre de ses livres pour que je ne reste pas sur un échec ? Peut-être Rosa ou Les saisons ?
Je ne peux pas dire que ce livre m’ait plu. En soi, cela se sent que Pons est un écrivain qui est rompu à l’écriture, mais le mode humoristique qu’il emploie ne m’a pas fait sourire. Et je ne peux invoquer ici peut-être, qu’un manque d’inclinaison pour son écriture. Et puis le personnage....écrivain, glandeur, jouisseur, qui picole avant de prendre le volant m’a lassée. Je trouve du reste que l’histoire finit en queue de poisson comme s’il avait eu envie d’en finir le plus vite possible. Comme si lui-même avait été lassé. Le personnage de mademoiselle b qu’il a voulu si vénéneux ne m’a pas intrigué. Ses gants qu’elle ne quitte jamais, ses dentelles blanches et ses apparitions en pleine nuit une broderie à la main, m’ont laissée sur ma faim. Un manqué. Peut-être que quelqu’un peut me conseiller un autre de ses livres pour que je ne reste pas sur un échec ? Peut-être Rosa ou Les saisons ?
Pia- Messages : 106
Date d'inscription : 08/12/2016
Age : 56
Localisation : Utrecht
Re: Maurice Pons
Je n'ai jamais lu cet auteur. Et pour une fois tu ne me donnes vraiment pas envie de le découvrir.
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4815
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Maurice Pons
Oups! J'espère que d'autres vont me contredire!
Pia- Messages : 106
Date d'inscription : 08/12/2016
Age : 56
Localisation : Utrecht
Re: Maurice Pons
Les Saisons est un roman assez intrigant, en tout cas atypique : le héros, si l'on peut le qualifier ainsi, est un jeune vagabond pas très futé, qui ambitionne de devenir écrivain, et qui arrive dans un village enclavé peuplé d'habitants vulgaires, stupides et volontiers agressifs. Il faut dire que les conditions climatiques sont assez rigoureuses : il pleut pendant plusieurs mois (plusieurs années peut-être) sans discontinuer ; et, lorsque la saison des pluies est passée, la saison froide (qui dure trois ou sept ans, je ne sais plus) arrive : après une période de chutes de neige, il gèle à pierre fendre.
Le héros est au début agréablement surpris par le climat : il a passé son enfance et sa prime jeunesse dans une sorte de camp de concentration situé au milieu d'un désert brûlant. Il y a été torturé, et a vu sa soeur être crucifiée par les gardes (qui sont des prêtres.) Il apprécie le logement qu'on lui offre, quoique de mauvaise grâce, sous le toit de l'unique auberge du village, dans un abri ouvert à tous les vents. Mais dès son entrée dans le village s'est blessé au pied, et son état physique ira se délabrant tout au long du récit. Récit qui n'est sans dénué d'humour, mais reste dans une veine très sombre, avec des personnages qui semblent sortis d'un roman de la ruralité écrit par Samuel Beckett.
Je n'ai rien lu d'autre de Maurice Pons, mais Les Saisons est un texte que je trouve assez marquant. Sa dimension de "livre culte" en tout cas ne me semble pas surfaite.
Le héros est au début agréablement surpris par le climat : il a passé son enfance et sa prime jeunesse dans une sorte de camp de concentration situé au milieu d'un désert brûlant. Il y a été torturé, et a vu sa soeur être crucifiée par les gardes (qui sont des prêtres.) Il apprécie le logement qu'on lui offre, quoique de mauvaise grâce, sous le toit de l'unique auberge du village, dans un abri ouvert à tous les vents. Mais dès son entrée dans le village s'est blessé au pied, et son état physique ira se délabrant tout au long du récit. Récit qui n'est sans dénué d'humour, mais reste dans une veine très sombre, avec des personnages qui semblent sortis d'un roman de la ruralité écrit par Samuel Beckett.
Je n'ai rien lu d'autre de Maurice Pons, mais Les Saisons est un texte que je trouve assez marquant. Sa dimension de "livre culte" en tout cas ne me semble pas surfaite.
Masque sur Mesure- Messages : 15
Date d'inscription : 23/02/2017
Re: Maurice Pons
Métrobate
La maison d’édition Christian Bourgois sait faire de la pub qui ne passe pas inaperçue et ainsi j’avais déjà découvert le nom de Maurice Pons début mars quand ils on réédité Les saisons, mais le résumé ne me disait rien du tout. Pas un livre pour moi.Présentation de l’éditeur
Été 1945. Dans un petit château du bord de mer vit la famille Rivière. Le temps des vacances, les parents font venir de Paris un précepteur pour instruire Hervé, quatorze ans, qui a délaissé les études pendant la guerre. Dès son arrivée, le jeune professeur, désinvolte et élégant, séduit la famille et son entourage. Il se montre si gentil – trop peut-être ? Bientôt, il commence à intriguer, à inquiéter : on ne sait rien de lui, pas même ce qu’on pourrait en craindre.
Donnant la parole à l’adolescent, le premier roman de Maurice Pons est un bijou de tension romanesque, troublant et étrangement poétique.
Tout au contraire de ce roman-ci. La présentation de l’éditeur m’intriguait assez pour franchir le pas.
Un texte tout en nuance qui révèle peu à peu son secret… même si on ne va jamais prononcer le fait, le lecteur peut naturellement le deviner.
Belle écriture pour raconter une histoire « banale » qui était dû à créer des remous en 1945.
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