Annie Dillard
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Re: Annie Dillard
Voilà comme un joli hasard m’a ramené vers cette auteure.
J’ai trouvé cette citation mise en image (je n’ai pas trouvé le nom de l’illustrateur) et ainsi j’ai retrouvé mon commentaire pour le livre des Maytree, lecture qui date de plusieurs années…
et finalement je l’ai aussi retrouvé dans un autre de ses livres…
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George Gershwin
Re: Annie Dillard
commentaire de 2008
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The Maytrees / L'Amour des Maytree
L’histoire coule avec une aisance qui fait plaisir à lire.
Mais autant que j’arrive chez d’autres auteurs à ‘remplir’ leurs non-dits entre les lignes – chez Annie Dillard je n’y suis pas arrivée !
À un moment elle décrit comment ses deux personnages principales tombent amoureux l’un de l’autre... à peine quelques pages plus loin elle décrit leur séparation parce que leur silence pesait trop lourd entre eux. Mais où était ce silence – oui, vous allez me le dire – s’il n’y a rien décrit là-dessus, c’est bien visible mais je veux dire que ces moments là, c'est quand même important de les 'montrer', elle saute des éléments élémentaires pour faire comprendre la réaction de ses personnages.
Donc du coup je m’y suis pas trop attachée.
Mais en tout ce livre m’a donné quand même envie de un autre livre d'elle.
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The Maytrees / L'Amour des Maytree
D’un côté, son écriture m’a plu... j’ai aimé ses descriptions de la nature... de ses personnages.Présentation de l’éditeur
Comment l'amour traverse-t-il une vie marquée par une naissance, une séparation et une mort ? A son retour de la Seconde Guerre mondiale, Toby Maytree rencontre Lou, une jeune diplômée, qui se laisse séduire par ce charpentier-poète trentenaire. Ils se marient et s'installent au sein de la communauté d'écrivains et d'artistes non-conformistes qui ont élu domicile à la pointe de Cap Cod. Ils y élèvent leur fils, un temps aidés par Demy, leur amie bohème...Dans une langue économe et élégante, Annie Dillard raconte les décennies d'amour, de rêves et les désillusions de la famille Maytree. Elle fait ainsi de l'histoire de ce mariage à la fois exceptionnelle et universelle, minuscule et monumentale, un roman unique.
L’histoire coule avec une aisance qui fait plaisir à lire.
Mais autant que j’arrive chez d’autres auteurs à ‘remplir’ leurs non-dits entre les lignes – chez Annie Dillard je n’y suis pas arrivée !
À un moment elle décrit comment ses deux personnages principales tombent amoureux l’un de l’autre... à peine quelques pages plus loin elle décrit leur séparation parce que leur silence pesait trop lourd entre eux. Mais où était ce silence – oui, vous allez me le dire – s’il n’y a rien décrit là-dessus, c’est bien visible mais je veux dire que ces moments là, c'est quand même important de les 'montrer', elle saute des éléments élémentaires pour faire comprendre la réaction de ses personnages.
Donc du coup je m’y suis pas trop attachée.
Mais en tout ce livre m’a donné quand même envie de un autre livre d'elle.
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Re: Annie Dillard
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Pilgrim at Tinker Creek / Pèlerinage à Tinker Creek
On se retrouve en pleine contemplation. Faut avoir de la patience, l‘envie de la suivre dans mille et un petits détails qu‘elle observe…
Après ma lecture, j‘ai recherché quelques informations autour de ce livre et j‘ai trouvé
L‘avantage avec cet ouvrage (que j‘ai hébergé en version anglaise en 2019), on n‘a pas besoin de le lire d‘un trait. Si on a besoin d‘une petite pause, envie d‘une sortie nature, le temps de l‘accompagner dans une de ses promenades – on ressort ce livre et on se laisse bercer par ce qu‘elle nous raconte.
Bien que je dois dire que „bercer“ n‘est probablement pas le bon mot – elle observe souvent aussi la cruauté de la nature… et oui, il n‘y a pas de paradis, même pas à Tinker Creek.
Mais le tout m‘a procuré des moments de lectures forts et intenses.
Et j‘envie les lecteurs français pour cette sublime couverture
Pilgrim at Tinker Creek / Pèlerinage à Tinker Creek
Je connaissais Annie Dillard surtout à cause du roman L'Amour des Maytree et la présentation de ce pèlerinage me disait bien pour tenter avec ce genre.Présentation de l’éditeur
Dans ce « journal météorologique de l’esprit », Annie Dillard se fait la chroniqueuse d’une « vallée des merveilles » de l’État américain de Virginie où coule la rivière Tinker et se livre à une exploration quotidienne et solitaire de son environnement.
Elle décrit ainsi certains traits de la vie des mantes religieuses ou de celle des papillons Monarque, mais aussi celle des requins, des serpents venimeux, des parasites, leurs prouesses, beautés et déchéances, la violence et la cruauté mortelle de cet univers de prédateurs qui s’entre-dévorent.
Recluse volontaire parmi ces créatures, Annie Dillard est surtout une extraordinaire écrivaine qui lit la nature et tente de déchiffrer ses signes. Dans cette quête, elle cite Van Gogh, le Coran et Thoreau bien sûr, mais aussi entomologistes, astronomes, écrivains et chercheurs, trahissant ainsi avec beaucoup d’humilité une culture et une curiosité immenses qui font de cette double exploration de la vallée Tinker et de l’esprit humain un livre unique.
Récit d’un écrivain solitaire, ce texte est une splendeur d’écriture poétique, d’observation de la nature, et de réflexion quasi pascalienne sur la place de l’être humain entre l’infiniment grand et l’infiniment petit.
On se retrouve en pleine contemplation. Faut avoir de la patience, l‘envie de la suivre dans mille et un petits détails qu‘elle observe…
Après ma lecture, j‘ai recherché quelques informations autour de ce livre et j‘ai trouvé
Je comprends mieux son approche… son but de ses textes.En 1971, suite à une pneumonie qui faillit lui coûter vie, elle décide de s'isoler à Tinker Creek, au coeur des montagnes. Après un an d'écriture quotidienne intense, elle publie Pèlerinage à Tinker Creek
L‘avantage avec cet ouvrage (que j‘ai hébergé en version anglaise en 2019), on n‘a pas besoin de le lire d‘un trait. Si on a besoin d‘une petite pause, envie d‘une sortie nature, le temps de l‘accompagner dans une de ses promenades – on ressort ce livre et on se laisse bercer par ce qu‘elle nous raconte.
Bien que je dois dire que „bercer“ n‘est probablement pas le bon mot – elle observe souvent aussi la cruauté de la nature… et oui, il n‘y a pas de paradis, même pas à Tinker Creek.
Mais le tout m‘a procuré des moments de lectures forts et intenses.
Et j‘envie les lecteurs français pour cette sublime couverture
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