Sébastien Ortiz
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Re: Sébastien Ortiz
Mademoiselle Cœur Solitaire
En tant que grande fan du film de Hitchcock, ce livre ne pouvait pas m’échapper lors de sa sortie (octobre 2005).Présentation de l’éditeur
New York, Greenwich Village, début des années cinquante.
Pour avoir pris trop de risques afin de rapporter des clichés sensationnels, un photographe-reporter, L. B. Jefferies (James Stewart), est cloué dans un fauteuil roulant, une jambe dans le plâtre. La canicule qui sévit à Manhattan contraint tout le monde à vivre les fenêtres grandes ouvertes. Jefferies peut ainsi épier ses voisins depuis son appartement qui donne sur une arrière-cour. Ses observations assidues l'amènent à se persuader que l'un d'entre eux a assassiné sa femme. Ses soupçons sont vite partagés par sa maîtresse, Lisa Fremont (Grace Kelly), et son infirmière, Stella (Thelma Ritter).
Telle est l'intrigue de Fenêtre sur cour d'Alfred Hitchcock, la plus efficace métaphore de ce voyeurisme qui est au cour même de la démarche cinématographique - et littéraire.
Or, parmi toutes les existences dont le film nous amène à percer l'intimité, l'une a toujours occupé à mes yeux une place singulière et m'a touché plus que les autres. Il s'agit de la pauvre Mademoiselle Cœur Solitaire (" Miss Lonely Hearts "), qui compense par le rêve la vie qui lui a été refusée. Sa lutte magnifique et désespérée pour briser son absolue solitude m'a tant ému que j'aurais souhaité passer avec elle, dans le microcosme du film, bien davantage que les sept minutes du minuscule destin que Hitchcock nous donne à voir. Le présent texte a pour dessein de réparer cette injustice.
J’en étais sûre que j’en avais parlé dans le temps, mais je ne retrouve nulle part une trace. Bon, pas grave, ce livre s’est tellement imprégné dans ma mémoire, je peux encore en parler facilement.
Si on s’intéresse pour ce film ou si on aime l’univers qui a été créé dans ce film, voilà la lecture qu’il faut.
Le « tour de magie » de Sébastien Ortiz est sublime. Il change de point de vue et ainsi on va partager non seulement la vie de Mademoiselle Cœur Solitaire, mais naturellement aussi sa vue sur cette fameuse arrière cour.
À partir du moment qu’on entre dans l’appartement de cette femme, le photographe de vis-à-vis devient une cible de son observation. Elle ne va pas sortir de caméra pour observer ses voisins, mais avec toutes les fenêtres ouvertes à cause de la chaleur, c’est clair qu’elle aussi va partager la vie de ses voisins.
Un vrai coup de cœur, probablement à cause de mon amour pour ce film, mais il reste que l’ingéniosité de l’auteur a créé un moment très fort.
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