François Vallejo
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Re: François Vallejo
Un dangereux plaisir
En voilà un livre qui se trouvait depuis un bout de temps sur mes listes… un auteur avec lequel je voulais faire connaissance. Quoi de mieux que de le faire en cuisine.Présentation de l’éditeur
L'intrigue est, comme toujours chez Vallejo, enlevée et trépidante. L'écrivain manie le suspense aussi bien que la langue. Il fait festin de mots sans être précieux. [...] C'est l'extravagance désinvolte de Vallejo qui fait sa différence. Et le parfum de mystère présent dans tous ses livres qui les rend si attrayants.
L'Obs
À l'origine d'un roman, il y a toujours pour moi un croisement secret entre quelques détails de ma vie la plus intime, le goût du mythe le plus universel et la traversée du temps historique. Pour Un dangereux plaisir, où l'on mange et cuisine à tout va, l'affaire personnelle touche à l'enfance : j'ai été un de ces enfants pour qui la nourriture a longtemps été problématique ; une tarte aux fraises surgie dans la main d'une inconnue me révèle le plaisir de dévorer : la scène fondatrice se retrouve dans le livre, elle est vraie. Plus tard, une tante m'initie à l'art du fumet de poisson et fait de moi un amateur de préparations culinaires à la fois ordonnées et fantaisistes. François Vallejo
En dépit de la nourriture que ses parents lui imposent et qu'il rejette avec constance, Élie Élian s'attarde à l'arrière du restaurant qui s'est ouvert dans son quartier. Les gestes qu'il observe, les effluves dont il se délecte sont une révélation : il sera chef-cuisinier.
Son passage dans l'établissement de la veuve Maudor sera déterminant. Elle l'initie à l'amour fou et lui offre d'exercer son incroyable génie culinaire. Puis ses errances dans un Paris en proie aux émeutes le mèneront jusqu'au Trapèze, le restaurant où son destin de magicien des sens, des goûts et des saveurs s'accomplira.
La rencontre s’est passée très bien. J’ai beaucoup aimé la façon de François Vallejo pour raconter cette histoire.
Il va faire vivre plus d’une aventure à son héros, on ne s’ennuie pas une minute.
Vous sentez le « mais » ? Et oui, il y en a un…
Pour un livre qui parle de manger, de cuisiner, de plats préparés – il n’y a pas d’odeur, pas de goût, rien qui m’a donné l’idée que je me trouvais dans une cuisine.
Je pense qu’il décrit le tout avec trop de distance, on n’approche pas cet Élie Élian pour vraiment partager son parcours.
Pour un roman qui parle beaucoup de nourriture, je suis restée un peu sur ma faim
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Re: François Vallejo
kenavo a écrit:
Pour un livre qui parle de manger, de cuisiner, de plats préparés – il n’y a pas d’odeur, pas de goût, rien qui m’a donné l’idée que je me trouvais dans une cuisine.
C'est scandaleux !
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 7102
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: François Vallejo
Queenie a écrit:kenavo a écrit:
Pour un livre qui parle de manger, de cuisiner, de plats préparés – il n’y a pas d’odeur, pas de goût, rien qui m’a donné l’idée que je me trouvais dans une cuisine.
C'est scandaleux !
Sinon François Vallejo, je l’avais connu avec Ouest en 2006. Il avait eu le Prix Inter avec et je me souviens avoir bien aimé.
Je rechercherai mon topo et posterai. Mais celui ci me dit moins ;-)
Aeriale- Messages : 11767
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: François Vallejo
en effetQueenie a écrit:C'est scandaleux !
je me rappelle de tous les lecteurs qui avaient parlé en bien de Ouest, si j'ai envie de reprendre cet auteur, ce sera aussi avec ce roman....Aeriale a écrit:Sinon François Vallejo, je l’avais connu avec Ouest en 2006. Il avait eu le Prix Inter avec et je me souviens avoir bien aimé.
Je rechercherai mon topo et posterai. Mais celui ci me dit moins ;-)
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Re: François Vallejo
La Delector
Oui, j’avais en principe prévu un autre livre de lui pour une deuxième rencontre. Mais en voyant le nom de Matisse, la tentation était trop grande.Présentation de l’éditeur
Non, non, non, elle n'est pas si sexy. Pas sexy du tout. Ah bon ? Si elle a de la beauté, et elle en a, plus que de la beauté, autre chose que de la beauté, personne ne sait exactement ce que c'est, la beauté, la sienne est généralement ramenée au cliché de la beauté slave, sensuelle et froide. Pour l'instant, elle la gomme. Elle s'oblige, sans y penser, à la gommer ou à ne garder que la froideur. Ou elle y est obligée, question de survie. Comme étrangère, Russe en France, elle n'a pas le droit de travailler, elle vient tout juste de se faire embaucher à Nice par le couple Matisse, petit contrat de rien, sans se faire trop remarquer.
Et c’était en effet le bon choix.
François Vallejo arrive à raconter cette histoire vraie/romancée en amenant le lecteur tout près de ce couple et on partage leurs journées, leurs séances de peinture, ...
J’ai beaucoup aimé cet aspect. Je n’avais encore jamais approché le peintre de si près. Depuis le temps que j’adore les œuvres de Henri Matisse, me voilà tout proche de lui.
En même temps j’ai eu des regrets, pareil à ceux que dans son livre autour de la cuisine. Là, il n'y avait pas d'odeurs, de goûts, de la nourriture… ici je n’ai pas ressenti la peinture, je ne voyais pas les couleurs.
Côté style, vraiment rien à dire, mais il me manquait un peu le cœur qui devrait à mon avis se retrouver dans une telle histoire.
Mais cela n’engage que moi, si vous voulez rencontrer Henri Matisse et Lydia Delectorskaya, allez-y, ce livre offre une très belle possibilité de faire connaissance.
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Re: François Vallejo
Tout comme toi j'aurais été attirée par un livre qui parle de Matisse. Il a l'air intéressant et j'avais lu quelque chose de Vallejo il y a longtemps, je ne me souviens plus du thème, mais j en garde une assez bonne impression. Il faut que je cherche.
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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3549
Date d'inscription : 02/12/2016
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