Dominique Fortier

Dominique Fortier, née à Québec en 1972, est une romancière et traductrice québécoise.


source et suite

Les villes de papier
Une vie d'Emily Dickinson

Présentation de l’éditeur
Qui était Emily Dickinson  ? Plus d’un siècle après sa mort, on ne sait encore presque rien d’elle. Son histoire se lit en creux  : née le 10 décembre 1830 dans le Massachusetts, morte le 15 mai 1886 dans la même maison, elle ne s’est jamais mariée, n’a pas eu d’enfants, a passé ses dernières années cloîtrée dans sa chambre. Elle y a écrit des centaines de poèmes – qu’elle a toujours refusé de publier. Elle est aujourd’hui considérée comme l’une des figures les plus importantes de la littérature mondiale.
 
À partir des lieux où elle vécut – Amherst, Boston, le Mount Holyoke Female Seminary, Homestead –, Dominique Fortier a imaginé sa vie, une existence essentiellement intérieure, peuplée de fantômes familiers, de livres, et des poèmes qu’elle traçait comme autant de voyages invisibles. D’âge en âge, elle la suit et tisse une réflexion d’une profonde justesse sur la liberté, le pouvoir de la création, les lieux que nous habitons et qui nous habitent en retour. Une traversée d’une grâce et d’une beauté éblouissantes.

Je me rappelle que j’avais noté ce livre lors de la parution il y a deux ans. Mais je ne comprends pas pourquoi je n’ai jamais franchi le pas jusqu’aujourd’hui.

Surtout qu’il s’agit d’un genre que j’adore: la biographie romancée (en France elle a reçu le Prix Renaudot de l’Essai en 2020, mais au Québec on considère ce texte comme roman).

Ce n’est pas la première fois que je retrouve Emily Dickinson, mais je pense que c’est la plus belle rencontre que j’ai jamais faite.

J’en ressors tellement enthousiaste, difficile d’en dire les raisons.

Je donne la parole à l’auteure, elle était invitée à France Culture pour parler de ce livre

Je note avec enthousiasme !

Intéressant ! Je vois qu'il est paru en poche depuis quelques mois.
Et qu'il était Prix Renaudot essai 2020.

je ne peux que vous le recommander
il s'agit d'un si beau livre...

Illustrations : Steve Adams


Une histoire dans une bouteille

Présentation de l’éditeur
Un album profondément touchant et d'une beauté captivante !
Quand il était plus jeune, le grand-père de Maxime était constructeur de goélettes. Désormais, c'est en compagnie de son petit‑fils qu'il fabrique de minuscules bateaux avec ce qu'ils trouvent sur la plage : morceaux de bois d'épaves, coques et plumes d'oiseaux. Ensemble, ils les glissent dans des bouteilles et les confient à la mer, pour que l'âme des anciens navires continue à naviguer.

Une fois de plus une belle histoire entre grand-père et petit-fils.

C’est touchant et extra.

Les illustrations de Steve Adams captent bien l’atmosphère de cette histoire de bateaux.

Quel beau moment de lecture.

Les Ombres blanches

Un très joli livre qui fait suite aux Villes de papier et qui imagine la vie des proches d’Emily Dickinson, après sa mort en 1890.
Avec infiniment de délicatesse, l’auteure nous emmène à sa suite dans la famille d’Emily, auprès de sa sœur Lavinia et de sa belle-sœur Susan, profondément affectées par la perte de celle-ci. Nous faisons également la connaissance de son frère et de sa maîtresse, Mabel. 
Chacune de ces trois femmes va jouer un rôle important dans la prise de décision de publier les poèmes d’Emily et dans la mise en œuvre de la première édition. En parallèle du travail de deuil de ces proches de la poétesse est évoqué tout le travail préalable à la publication de son œuvre, entre les exigences d’un éditeur parfois intransigeant et la volonté de rendre les poèmes accessibles et les plus fidèles possible à ce qu’a voulu exprimer Emily Dickinson. Parfois même une quatrième voix féminine sera bien utile…
Rien d’académique dans ce récit mais beaucoup de poésie et une grande sensibilité pour évoquer le manque après la perte d’un être cher. Et bien sûr une très belle incursion dans l’univers d'Emily Dickinson.