Valentine Goby
5 participants
Books en Stock :: Hey Billie Y'a quoi dans ta bibliothèque ? :: Littérature française :: Auteurs nés à partir de 1941
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
Valentine Goby
Source: BabelioNée à Grasse en 1974, Valentine Goby est écrivain de littérature et de littérature jeunesse.
Diplômée de Sciences-Po, elle a effectué des séjours humanitaires à Hanoi et à Manille. Enseignante, elle a aussi fondé l'Écrit du Cœur, collectif d'écrivains soutenant des actions de solidarité.
Valentine Goby est lauréate de la Fondation Hachette, bourse jeunes écrivains 2002 et a reçu le prix Méditerranée des Jeunes, le prix du Premier Roman de l'université d'Artois, le prix Palissy et le prix René-Fallet en 2003 pour son roman "La note sensible".
Elle publie pour la rentrée 2011, "Banquises".
En 2014, elle reçoit le prix des libraires et le prix littéraire des lycéens d'Ile-de-France pour "Kinderzimmer". Roman traduit ou en cours de traduction dans six autres langues.
Elle est présidente du Conseil Permanent des Écrivains depuis 2014, et Vice-Présidente de La Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse
2002 La note sensible,
2003 Sept jours,
2005 L'antilope blanche,
2007 Petit éloge des grandes villes,
2007 L'échappée,
2008 Qui touche à mon corps je le tue,
2010 Des corps en silence,
2010 Méduse ( récit),
2011 Banquises,
2013 Kinderzimmer
2016-Un paquebot dans les arbres
son fil dans la section jeunesse
Aeriale- Messages : 11934
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Valentine Goby
L'échappée
Hiver 1940: Madeleine a tout juste seize ans, une vie triste et coincée et une famille peu aimante. Elle s'enivre de quelques rares moments de liberté lorsqu'elle sillonne les routes, entre Moermel son village natal et Rennes où elle travaille dans un hôtel réquisitionné par les allemands. Un jour elle y rencontre un officier différent des autres, un pianiste sensible et passionné, qui va lui demander de lui tourner les pages de ses partitions. Apeurée et mise en garde par sa mère qui lui a toujours appris à se méfier des hommes, elle tombera néanmoins sous le charme des notes et de celui qui les joue si parfaitement. Avec lui elle va découvrir la musique, les premiers frissons de l'amour et une passion fulgurante. Mais sa vie basculera.
On la retrouve à la libération, tondue et humiliée en place publique, obligée de se terrer dans la honte et le mépris des hommes. Madeleine va traîner sa "faute " durant toute son existence et mettre au monde une petite fille trop blonde qui se sentira toujours différente et rejetée, mais que l'absence de racines va rendre plus forte et provocatrice. Ensemble elle vont devoir s'apprivoiser et tenter de se construire un autre univers, sans frontière, pour essayer de renaître. Chacune étant " la prison de l'autre" et nulle part à leur place.
...
Si l'histoire m'a beaucoup touchée, j'ai eu plus de mal avec le style parfois très heurté, très dense du début. Il y a une tension tout au long de la première partie faite de répétitions, de phrases hachées et des images, des métaphores qui m'ont paru alourdir le récit. Par contre, la seconde partie est beaucoup plus réussie à mon goût, lorsque l'on touche le coeur du sujet. Elle débute lors de la tonsure publique de Madeleine et frappe par sa puissance. Glacée par ces mots qui nous renvoient à toute la barbarie humaine, j'ai ressenti toute la détresse, le désarroi et la profonde solitude résignée de cette femme coupable d'avoir aimé un homme en un temps où les haines et les souffrances stigmatisaient tous les sentiments: le rejet, le refus aussi bien que les amours et les rêves d'une très jeune fille.
Un très beau portait de femme et celui plus contrasté de Anne, sa fille, leur rapport entre elles, très finement analysé. Et puis, au delà de la vie d'une innocente , Valentine Goby dénonce l'aveuglement d'un peuple pris dans la tourmente de la guerre et de sa lâcheté lorsqu'il lui reste la vengeance. Un sujet fort dont l'auteure parvient à nous en rendre toute l'acuité dans une très belle seconde partie, en nous laissant subtilement le choix de la fin. A lire pour ne pas oublier ces femmes "qui ne se sont pas laissées mourir".
Aeriale- Messages : 11934
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Valentine Goby
-Un paquebot dans les arbres-
Le roman se passe dans es années 50, les parents de Mathilde tiennent un café dans un village du bord de la Seine, le Balto. L'amour et la fantaisie les animent tous jusqu'à ce jour où l'on découvre la tuberculose au père, puis plus tard à sa femme. Ils sont alors contraints d'entrer dans un sanatorium , laissant leurs enfants démunis et les dettes s'accumuler, privés de la sécurité sociale réservée aux salariés.
C'est une histoire triste, à la fois lumineuse et sombre, portée par le beau personnage de Mathilde déterminée à retrouver le bonheur perdu du Balto, leur dignité bafouée. Comme sur la photo de couverture, Valentine Goby expliquait que cette petite fille captée dans l'élan symbolisait pour elle le saut de son héroïne vers le futur, l'envie de s'élever, de rebondir. C'est aussi le sujet du récit: Issue d'une famille aimante et joyeuse, dont la vie bascule du jour au lendemain, Mathilde est prête à tout. Face au mépris des habitants du village, autrefois leurs amis, et la dureté administrative, elle n'a qu'un souhait: réunir les siens éparpillés dans des familles d'accueil ou confinés dans cette forteresse détachée du monde qu'est le sana. Malgré les privations, la misère, et l'indifférence, elle va se battre et leur redonner, à eux les parias, cette part d'humanité dont ils ont été dépouillés.
L'écriture est simple, sans ambages. Valentine Goby privilégie la pudeur au pathos, la tendresse à la compassion. Tout repose sur le personnage de Mathilde, et lui ressemble. J'ai retrouvé le côté solaire qui émane d'emblée chez l'auteure. Une façon très viscérale d'aborder l'amour filial comme s'ils faisaient tous partie d'une entité. Poignant.
Le roman se passe dans es années 50, les parents de Mathilde tiennent un café dans un village du bord de la Seine, le Balto. L'amour et la fantaisie les animent tous jusqu'à ce jour où l'on découvre la tuberculose au père, puis plus tard à sa femme. Ils sont alors contraints d'entrer dans un sanatorium , laissant leurs enfants démunis et les dettes s'accumuler, privés de la sécurité sociale réservée aux salariés.
C'est une histoire triste, à la fois lumineuse et sombre, portée par le beau personnage de Mathilde déterminée à retrouver le bonheur perdu du Balto, leur dignité bafouée. Comme sur la photo de couverture, Valentine Goby expliquait que cette petite fille captée dans l'élan symbolisait pour elle le saut de son héroïne vers le futur, l'envie de s'élever, de rebondir. C'est aussi le sujet du récit: Issue d'une famille aimante et joyeuse, dont la vie bascule du jour au lendemain, Mathilde est prête à tout. Face au mépris des habitants du village, autrefois leurs amis, et la dureté administrative, elle n'a qu'un souhait: réunir les siens éparpillés dans des familles d'accueil ou confinés dans cette forteresse détachée du monde qu'est le sana. Malgré les privations, la misère, et l'indifférence, elle va se battre et leur redonner, à eux les parias, cette part d'humanité dont ils ont été dépouillés.
L'écriture est simple, sans ambages. Valentine Goby privilégie la pudeur au pathos, la tendresse à la compassion. Tout repose sur le personnage de Mathilde, et lui ressemble. J'ai retrouvé le côté solaire qui émane d'emblée chez l'auteure. Une façon très viscérale d'aborder l'amour filial comme s'ils faisaient tous partie d'une entité. Poignant.
Aeriale- Messages : 11934
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Valentine Goby
J'ai au moins un livre d'elle dans ma PAL. Et je ne sais toujours pas si je le lirais un jour...
_________________
Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 7151
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: Valentine Goby
Dommage Queenie, je suis quasi sûre qu'elle est pour toi, cette auteure!
J'ai Kinderzimmer quelque part en attente, il parait que c'est un de ses meilleurs.
J'ai Kinderzimmer quelque part en attente, il parait que c'est un de ses meilleurs.
Aeriale- Messages : 11934
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Valentine Goby
Ah oui ?
Bon, je vais tenter de la programmer pour 2017 alors.
Bon, je vais tenter de la programmer pour 2017 alors.
_________________
Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 7151
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: Valentine Goby
Quel beau livre ! Quelle belle écriture et quelle belle histoire, à la fois d'une grande tristesse mais aussi pleine de lumière et d’espoir ! Ma première rencontre avec Valentine Goby et je ne vais sûrement pas en rester là...
C'est l'histoire de la famille Blanc, dans les années 50, dont les parents tiennent un café à la Roche Guyon : il y a 3 enfants, Annie l'aînée et la préférée du père, Mathilde, la seconde, véritable garçon manqué qui fait tout pour attirer l'attention de son père et Jacques, le dernier. L'affaire marche bien, ils sont heureux. Jusqu'à ce que la tuberculose touche le père puis la mère et c'est le début de la dégringolade. D'abord tenus à l'écart comme des pestiférés par les autres habitants du village, ils sont ensuite envoyés au sanatorium : la famille explose, la fratrie est dispersée...
C'est alors l'histoire de Mathilde, la cadette, qui va se démener comme un beau petit diable pour essayer tant bien que mal de maintenir le contact entre les différents membres de la famille. Malgré ses études et la distance, toutes les semaines, elle rend visite à ses parents puis elle demande son émancipation car elle n'est pas majeure pour récupérer son jeune frère afin qu'il puisse vivre avec elle. La famille est ruinée, les économies se sont envolées et Mathilde lutte pour sa survie et celle de Jacques. Quelle force, quel amour pour ses proches porte en elle la jeune Mathilde : un portrait étonnant de justesse (l'histoire s'inspire d'un fait réel) d'une adolescente un rien rebelle, qui se bat envers et contre tous (mis à part quelques rares personnes qui essaieront de l'aider) pour garder sa dignité et celle de sa famille. Bouleversant.
_________________
"Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux" Jules Renard
Liseron- Messages : 4307
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
Re: Valentine Goby
Bien contente que tu l'aies autant aimé, Liseron!Liseron a écrit:Quelle force, quel amour pour ses proches porte en elle la jeune Mathilde : un portrait étonnant de justesse (l'histoire s'inspire d'un fait réel) d'une adolescente un rien rebelle, qui se bat envers et contre tous pour garder sa dignité et celle de sa famille. Bouleversant.
Comme toi, j'avais été impressionnée par la force et la justesse de ce livre! Et j'avais adoré le personnage de Mathilde, sa ténacité, son dévouement, ce lien quasi viscéral qui la rattache aux siens.
Je vais lire son dernier, La murène!
Aeriale- Messages : 11934
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Valentine Goby
Tu me diras ! Je pense emprunter Kinderzimmer à la bibliothèque, j’ai vu qu'ils l'avaient. Un sujet encore plus difficile peut-être mais il paraît que c'est aussi un excellent roman.
_________________
"Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux" Jules Renard
Liseron- Messages : 4307
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
Re: Valentine Goby
Kinderzimmer
Difficile de faire un commentaire après la lecture de ce livre tant sa lecture a été éprouvante, dérangeante et bouleversante. Mais aussi une magnifique leçon de courage et de volonté !
Je n'avais jamais lu de témoignages sur les camps et Valentine Goby, une auteur découverte il y a peu, m'a amené à lire ce texte. Encore une fois, nous oscillons entre l'ombre et la lumière. Mais ici, l'ombre est vraiment noire et la lumière, ténue et fragile.
Par l'intermédiaire de Suzanne, une ancienne déportée, connue dans son réseau sous le nom de Mila (et Valentine Goby s'appuie sur des faits réels), nous vivons l'arrivée à Ravensbrück en 1944 et les longs mois d'incarcération, alors que la guerre touche à sa fin. Nous découvrons alors la vie quotidienne de toutes ces femmes emprisonnées, parquées et traitées comme des bêtes. La particularité de Mila est qu'elle est enceinte : elle fera d'abord tout pour cacher sa grossesse puis finira par accoucher et son bébé sera placé dans une de ces Kinderzimmer, au sein du camp. L'auteur s'intéresse alors au sort de ces nourrissons, à ces mères qui luttent pour la survie de leur enfant.
Encore une fois, certaines pages sont éprouvantes mais ce témoignage nous apprend qu'au milieu de tant de barbarie, il pouvait y avoir des gestes de partage, de la solidarité et de l'entraide. Et c'est bouleversant.
Je ne sais pas comment on fait pour tenir dans ces conditions-là, je ne sais pas comment on fait pour survivre à tout cela mais ce livre montre justement que pour certains, cela a été possible et qu'au milieu de tant de noirceur, il pouvait y avoir encore une petite étincelle de vie à laquelle s'accrocher.
Un livre très dur donc mais à mon avis nécessaire, qui force l'admiration et qui ne peut s'oublier.
_________________
"Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux" Jules Renard
Liseron- Messages : 4307
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
Re: Valentine Goby
Merci @Liseron!
Il paraît que c’est un de ses meilleurs sinon Le
En voilà un qui doit être dans un endroit caché quelque part chez moi car je l’avais pris dans la collection poche de chez Babel, et donc je dois le rajouter à mon nouveau fil Pal
Il paraît que c’est un de ses meilleurs sinon Le
En voilà un qui doit être dans un endroit caché quelque part chez moi car je l’avais pris dans la collection poche de chez Babel, et donc je dois le rajouter à mon nouveau fil Pal
Aeriale- Messages : 11934
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Valentine Goby
Murène
C'est toujours un plaisir de retrouver Valentine Goby !
Ce livre parle encore de courage et de résilience mais il est beaucoup moins sombre que Kinderzimmer, bien que le sujet traité, la maladie et le handicap, ne soit pas encore un sujet facile.
1956 : François, 22 ans, s'apprête à croquer la vie à pleines dents. Il est jeune, beau mec, sportif, amoureux, il a plein de projets. Sauf que le destin s'en mêle : après une panne de voiture, il part chercher de l'aide et c'est le drame. Il sera retrouvé à moitié mort, le corps brûlé. Il ne devra sa survie qu'à l'amputation de ses 2 bras.
Avec beaucoup de délicatesse et de sensibilité, l'auteure retrace le parcours de François, nous plonge même dans ses pensées, depuis ce jour fatal jusqu'aux Jeux paralympiques de Tokyo en 1964. Et il faut savoir, que dans les années 50, que ce soit dans le domaine médical ou dans le domaine sportif, nous n'en étions pas là où nous en sommes maintenant.
Valentine Goby nous emmène d'abord au chevet de François, dans cet hôpital où il restera de longs mois, remarquablement accompagné par le personnel médical. Elle n'occulte pas les questions qui peuvent se poser, des questions universelles, quand on se trouve face à un patient dans un état critique.
Elle dresse un magnifique portrait de ce jeune garçon, d'une grande justesse et sans pathos : elle n'omet rien de son désespoir, de ses questionnements, de son envie d'en finir, de son dégoût de soi, de ses difficultés à rentrer en contact avec les autres (y compris avec les membres de sa famille), de ses difficultés à vivre au quotidien tout simplement, sans bras. C'est bouleversant.
Puis un jour, il y a un déclic et c'est le début d'une lente reconstruction, on découvre le monde des handicapés sportifs, leurs souffrances mais aussi leur courage et leur joie de vivre. Très bien documenté, ce roman est aussi passionnant !
Alors oui, encore une fois, un roman sombre mais qui dégage beaucoup d’énergie, d'espoir et de lumière. Chapeau !
_________________
"Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux" Jules Renard
Liseron- Messages : 4307
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
Re: Valentine Goby
C'est noté ! Des que je tombe dessus, j'en lis un.
_________________
'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3624
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: Valentine Goby
L'île haute
Présentation de l’éditeur
Un jour d’hiver, le jeune Vadim, petit Parisien de douze ans, gamin des Batignolles, inquiet et asthmatique, est conduit par le train vers un air plus pur. Il ignore tout des gens qui vont l’héberger, quelque part dans un repli des hautes montagnes. Il est transi de fatigue quand, au sortir du wagon, puis d’un tunnel – l’avalanche a bloqué la voie –, il foule la neige épaisse et pesante, met ses pas dans ceux d’un inconnu. Avance vers un endroit dont il ne sait rien.
Ouvre bientôt les yeux sur un décor qui le sidère, archipel de sommets entre brume et nuages, hameau blotti sur un replat. Immensité enivrante qui le rend minuscule. Là, tout va commencer, il faudra apprendre : surmonter la séparation, passer de la stupeur à l’apprivoisement, de l’éblouissement à la connaissance. Confier sa vie à d’autres, à ceux qui l’accueillent et qui savent ce qui doit advenir.
L’île haute est le récit initiatique d’une absolue première fois, d’une découverte impensable : somptueux roman-paysage qui emplit le regard jusqu’à l’irradier d’humilité et d’humanité. Images et perceptions qui nous traversent comme autant d’émotions, nous élèvent vers ces ailleurs bouleversants, ces montagnes dont la démesure change et libère les hommes – et sauve un enfant.
Parmi plusieurs chroniques de la part de Clara Dupond-Monod, j’ai déniché celui-ci. Je dois avouer, c’est à cause de la mention « un des plus beaux livres de la rentrée littéraire (2022) ».
Vous le savez bien, c’est tellement facile avec moi, on peut m’avoir avec une telle phrase. Mais voilà, quelle belle lecture, en ce qui me concerne, un TRÈS GRAND coup de cœur
Je connaissais Valentine Goby à travers plusieurs de ses écrits pour la jeunesse et j’avais toujours envisagé de faire aussi connaissance avec un de ses romans.
C'est fait. Une beauté !
Ce qui est d’autant plus étonnant puisqu’il s’agit d’un roman qui parle de montagne. Et je ne suis pas, non mais vraiment pas du côté de la montagne. Qu’on me donne des plages, la mer, même un lac ou une rivière, oui, je suis partante. Mais montagne ? Plutôt pas.
Mais ce qui joue probablement aussi un rôle : tout comme le dit Clara Dupond-Monod : ici, la montagne n’a rien de menaçant. D'autres récits que j'ai lu qui s’y passent, le plus souvent il y avait un danger, des situations extrêmes, de la peur…
Rien de tout cela, que de la beauté des lieux !
Est-ce qu'on ressent que je suis subjuguée par ce livre ? Alors oui, j’avoue. Je suis tellement enchantée, je n’ai pas plus de mots… je donne la parole à l’auteur :
_________________
Life is a lot like Jazz
Best when you improvise
George Gershwin
Valentine
Ah oui, je l'ai eu en main lors d'un partage de livres, mais pas eu le temps de l'ouvrir. Merci de ton topo, Kena!
Tu l'as mis dans le rayon livre jeunesse car il parle d'initiation? Elle a un autre fil mais je pense qu'il est aussi pour adulte. La plupart de ses romans concernent l'enfance ou l'adolescence, la construction de soi en fait.
Je vais me le reprocurer!
Tu l'as mis dans le rayon livre jeunesse car il parle d'initiation? Elle a un autre fil mais je pense qu'il est aussi pour adulte. La plupart de ses romans concernent l'enfance ou l'adolescence, la construction de soi en fait.
Je vais me le reprocurer!
Aeriale- Messages : 11934
Date d'inscription : 30/11/2016
Page 1 sur 2 • 1, 2
Books en Stock :: Hey Billie Y'a quoi dans ta bibliothèque ? :: Littérature française :: Auteurs nés à partir de 1941
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum