Henry Beston
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Re: Henry Beston
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The Outermost House / La maison au bout du monde
Quand j’ai lu le résumé de ce livre, je me suis rappelée d’une autre lecture… bien lointaine : Joan Anderson, A Year by the Sea, publié en 1999.
J’étais à ce moment au début de ma trentaine et je me sentais certainement très proche de cette auteure. Envie de faire aussi une pause, tout comme elle, à Cape Cod.
Je n’ai pas le livre sous la main et ainsi je ne me rappelle plus si Joan Anderson s’est inspirée chez Henry Beston pour faire ce « retreat », mais j’ai trouvé une interview d’elle sur YouTube où elle en parle de lui. Elle savait donc définitivement qu’il avait fait cette expérience avant elle.
Henry Beston appartient à cette catégorie d’auteurs qu’on désigne aujourd’hui de « nature writing ».
Au moment qu’il a vécu cette ‘aventure’ et écrit ce texte, on ne parlait certainement pas encore de ce genre, mais il a suivi John Muir et H.D. Thoreau – de la plus belle façon.
Découvrir Cape Cod avant l’arrivée du tourisme en masse, en voilà certainement un bel atout. En plus de son écriture qui a tout pour charmer le lecteur de nos jours. À presque 100 ans après la publication en voilà un texte qui n’a pas pris une ride.
Et côté nature et préservation de celle-ci – on ne peut pas faire plus actuel.
The Outermost House / La maison au bout du monde
Présentation de l'éditeur
Pour tous ceux qui aiment les livres sur la nature, La Maison au bout du monde reste l’un des livres les plus marquants et les plus indémodables. Il figurera aux côtés des œuvres de H. D. Thoreau, John Muir, Rachel Carson, Aldo Leopold.
Témoignage d’une expérience singulière de la solitude, du temps et de l’espace, il est le fruit d’une année passée en solitaire dans ce bout du monde qu’était encore Cape Cod, dans une petite maison construite au milieu d’une large bande de sable et de marais, balayée par les vents, les embruns, avec pour seuls voisins lointains les Coast guards qui se relayent, nuit et jour, aux postes de surveillance pour tenter d’éviter les naufrages.
C’est un livre de célébration des merveilles du vivant et des éléments : la migration des oiseaux de mer, les rythmes des marées, les tempêtes sur les dunes, les étoiles dans les cieux changeants, la solidarité des humains confrontés au déchainement des éléments, la furie conjointe de l’eau et du vent. L’homme n’étant alors rien de plus qu’une brindille quand le temps se gâte.
Dans son journal, rédigé en français, Beston révèle combien cette année passée face à l’Atlantique Nord aura marqué son être comme sa vision du monde :
« La Nature, voilà mon pays.
L’œuvre – célébrer, révéler le mystère, la beauté, et la mystique de la Nature, du monde Visible. »
Publié en 1928 puis constamment réédité, ce livre contribua à la création du Cape Cod National Seashore.
« C’est le privilège du naturaliste de se préoccuper d’un monde qui échappe à la violence des hommes. Quoi qu’il arrive dans le monde des humains, nous ne parviendrons pas à ternir un lever de soleil, interrompre le mouvement des vents ou endiguer la course des brisants qui se bousculent vers le rivage. »
Quand j’ai lu le résumé de ce livre, je me suis rappelée d’une autre lecture… bien lointaine : Joan Anderson, A Year by the Sea, publié en 1999.
J’étais à ce moment au début de ma trentaine et je me sentais certainement très proche de cette auteure. Envie de faire aussi une pause, tout comme elle, à Cape Cod.
Je n’ai pas le livre sous la main et ainsi je ne me rappelle plus si Joan Anderson s’est inspirée chez Henry Beston pour faire ce « retreat », mais j’ai trouvé une interview d’elle sur YouTube où elle en parle de lui. Elle savait donc définitivement qu’il avait fait cette expérience avant elle.
Henry Beston appartient à cette catégorie d’auteurs qu’on désigne aujourd’hui de « nature writing ».
Au moment qu’il a vécu cette ‘aventure’ et écrit ce texte, on ne parlait certainement pas encore de ce genre, mais il a suivi John Muir et H.D. Thoreau – de la plus belle façon.
Découvrir Cape Cod avant l’arrivée du tourisme en masse, en voilà certainement un bel atout. En plus de son écriture qui a tout pour charmer le lecteur de nos jours. À presque 100 ans après la publication en voilà un texte qui n’a pas pris une ride.
Et côté nature et préservation de celle-ci – on ne peut pas faire plus actuel.
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