Henry James
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Henry James

© Alice Boughton, 1916
Henry James, né le 15 avril 1843 à New York et mort le 28 février 1916 à Chelsea, est un écrivain américain, naturalisé britannique le 26 juillet 1915.
source et suite
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Re: Henry James


The Spoils of Poynton / Les Dépouilles de Poynton
Dans Une saison d'été Elizabeth Taylor mentionne ce livre plus d’une fois. De telles pistes de lecture me rendent toujours curieuse. J’étais partante pour la découverte.Présentation de l’éditeur
Inspiré, selon les propres termes de James, d'un petit fait vrai ", Les Dépouilles de Poynton est le roman qui ouvre la dernière période créatrice de l'auteur. Le petit fait vrai, c'est la lutte acharnée de Mrs Gereth pour garder les œuvres d'art accumulées, par elle et son défunt mari, dans la demeure de Poynton, contre les droits de son fils qui vient d'en hériter. Tout le génie de James est de constamment suggérer et de ne jamais décrire le charme et l'emprise exercés par Poynton. Toute l'attention du romancier se concentre sur les quatre personnages de ce drame et plus particulièrement sur Fleda Vetch, demoiselle de compagnie de Mrs Gereth. L'intégrité de la jeune fille aura raison de la corruption de la mère, du fils et de sa fiancée, en même temps qu'elle signera son renoncement au bonheur. Le dénouement sera la métaphore d'un embrasement impossible des passions nourries en famille.
Henry James était un auteur prolifique et c’est presque impossible de connaître tout, mais pour la majorité de ses romans, je connais au moins le titre. Celui-ci, je n’en avais jamais entendu.
À la fin de la lecture je peux mieux comprendre. Il ne s’agit pas de son œuvre le plus aboutit.
Mais en ce qui concerne cet auteur, je suis toujours bon public, j’adore en principe tout ce qu’il a écrit. Même si on se trouve à mille lieues de cet univers que James décrit. La société, les attitudes, le comportement… tout parti.
Et en ce qui concerne les événements dans ce livre, je dois dire heureusement !
À plus d’une reprise j’avais envie de secouer Fleda, la jeune fille, ou de taper le fils de Mrs Gareth.
Mais ne pouvant rien faire pour changer leur sort, j’ai parcouru la trame de l’histoire pour découvrir le fin mot… que je ne peux pas révéler sans détruire la surprise pour d’autres lecteurs.
Bon moment de lecture… que j’ai poursuivi avec l’adaptation

En 1970 la BBC a fait une mini-série de quatre épisodes. Voyant l’année, on peut s’imaginer que les images ont pris un peu de poussière. Mais avec la BBC on a le plus souvent de la qualité, il s’agit d’une bonne production, le scénario est un sans-faute, ils se tiennent à 100% au texte de James… extra.
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Re: Henry James


An International Episode / Un épisode international
Dans le livre Summertime de Joanne Dugan, il n’y a pas seulement des photos mais aussi quelques citations.Présentation de l’éditeur
Le biographe de Henry James, Léon Edel, résume ainsi l'intrigue de Un épisode international : « Alors que l'année 1878 touchait à sa fin, Henry écrivit un dernier conte, l'histoire de Lord Lambeth à Broadway et à Newport, la demande en mariage qu'il fait à une jeune Américaine bas-bleu et que celle-ci décline. James attachait beaucoup de prix à l'idée qu'une jeune fille américaine du Massachusetts pût éconduire un pair britannique. » Ce court roman fut conçu par Henry James comme un contrepoint à sa Daisy Miller publiée la même année. Et si le portrait de cette jeune fille libre et délurée avait pu choquer le public américain et amuser les Anglais, Un épisode international, en revanche, fut très mal accueilli par ces mêmes lecteurs anglais qui n'admettaient de critique de leur société que venant d'un des leurs et trouvaient le dénouement inadmissible.
Entre autre celle-ci de Henry James :
Summer afternoon—summer afternoon; to me those have always been the two most beautiful words in the English language.
Vous me connaissez bien, il ne me faut parfois pas plus pour partir dans une lecture. Ainsi, j’ai lancé une recherche pour retrouver l’origine de cette phrase. Apparemment elle se trouve dans cette longue nouvelle qu’est Un épisode international. Je dis apparemment parce que je ne l’ai pas trouvé, à moins que je ne fusse tellement absorbée par les événements de cette histoire.
Et il y avait raison d’oublier un peut tout autour (surtout la chaleur qui me faisait de la peine).
J’ai trouvé des commentaires après ma lecture qui ont parlé du peu de succès que cette nouvelle a eu lors de sa publication. Il semble que les lecteurs s’offusquaient du portrait que James faisait des Anglais.
Je le trouvais très pertinent et je ne vois pas du tout comment on pourrait lui reprocher quoi que ce soit. Mais bon, les goûts des lecteurs ont aussi certainement changé au cours des derniers 100 ans

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Re: Henry James
J'ai énormément lu James pendant des années, j'aime beaucoup cet univers.
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4733
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Henry James
j'ai tout son oeuvre en version e-book et de temps en temps j'aime retrouver sa voix... comme toi, j'aime son univers...
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Re: Henry James
Toute son oeuvre...tu vas en avoir pour un bon moment. 
Le problème, c'est que je ne sais plus trop ce que j'ai lu ou pas, mes premières lectures remontent à vraiment loin, à un moment où je notais pas et ne faisais pas de commentaire (bien avant Internet..).

Le problème, c'est que je ne sais plus trop ce que j'ai lu ou pas, mes premières lectures remontent à vraiment loin, à un moment où je notais pas et ne faisais pas de commentaire (bien avant Internet..).
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Arabella- Messages : 4733
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Henry James
Le tour d'écrou
Je l'ai lu en nouvelle.
En BD.
Je l'ai même vu (Les Autres).
Je l'ai relu.
Et je suis infoutue de me souvenir de la fin, tellement je n'arrive pas à me mettre dedans.
Je reste complètement hermétique à cette oeuvre.
Je l'ai lu en nouvelle.
En BD.
Je l'ai même vu (Les Autres).
Je l'ai relu.
Et je suis infoutue de me souvenir de la fin, tellement je n'arrive pas à me mettre dedans.
Je reste complètement hermétique à cette oeuvre.
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Misunderstood, yeah She's good I can tell
Though everyone tells me I'm under her spell
But I'll never leave her they don't know our deal
Mordicus- Messages : 403
Date d'inscription : 03/12/2016
Re: Henry James


The Beast in the Jungle / La bête dans la jungle
Présentation de l’éditeur
Dix ans après leur première rencontre, John Marcher retrouve par hasard May Bartram dont il s'était timidement épris en Italie. Contre toute attente, c'est un nouveau coup de foudre qui les destine l'un à l'autre. Pourtant un secret à la fois les réunit et les sépare. Afin de surmonter ce dernier obstacle, John Marcher propose à May Bartram un pacte diabolique qu'elle a la faiblesse d'accepter. Dès lors s'engage contre "la Bête" une lutte inexorable que May Bertram est seule à mener avec pour toute arme sa trop grande délicatesse et sa pudeur.
Je ne connaissais pas du tout cette longue nouvelle jusqu’à ce que je suis tombée sur ce petit texte :
Pour Henry James « Dépeindre la vie des gens n'est rien tant que l'on a pas décrit leurs perceptions ». de fait, il a écrit La bête dans la jungle en 1903, inspiré par la mort de Constance Fenimore Woolson, à Venise en 1894. Bouleversé, James se prépare à aller assister aux obsèques à Rome mais y renonce en apprenant qu'il s'agit d'un suicide. Solitaire et neurasthénique, elle était probablement amoureuse de lui. L'horreur de ce destin et de ce malentendu trouvera un puissant écho dans ce texte qui est sans doute le plus intime de l'auteur.
Cela a naturellement aiguisé ma curiosité. J’aime bien découvrir plus de la vie personnelle de certains auteurs, surtout Henry James qui a mené une vie assez « secrète ».
On peut facilement s’imaginer James et Fenimore Woolson en tant que John et May… et comment ils n’arrivent pas à se retrouver avec leurs sentiments respectifs.
Parfois je me demande si Henry James a mené une vie sentimentale aussi compliquée comme il le décrit dans ses histoires. Celle-ci est en effet TRES compliqué… mais certainement aussi la plus personelle.
L’histoire a été adapté plus d’une fois, en dernier par Clara van Gool. Je dois dire que les images de la BA sont très belles mais ne me donnent pas trop envie de franchir le pas.
Clara van Gool, The Beast in the Jungle
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Re: Henry James
Henry James, toujours une bonne idée !! A lire aussi The Master de Com Toibin, sur Henry James et entre autres sur son passage à Venise pour ses adieux à un amour parti à tout jamais.
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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3212
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: Henry James
un grand coup de coeur lors de la sortiedomreader a écrit:A lire aussi The Master de Com Toibin

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Re: Henry James
Ah tiens...Je retiens si un jour je le croise; j'aime bien Colm Toibin!kenavo a écrit:un grand coup de coeur lors de la sortiedomreader a écrit:A lire aussi The Master de Com Toibin![]()
Je n'ai jamais lu Henry James, par contre. Honte à moi
Aeriale- Messages : 10768
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Henry James


Daisy Miller
De temps en temps cela fait du bien de retrouver Henry James et son univers désuet.Quatrième de couverture
Un jeune Américain installé à Genève rencontre au bord du lac Léman une ravissante compatriote qui découvre l'Europe.
Sa beauté le charme, mais son naturel provocateur l'intrigue : est-elle aguicheuse, ou simplement spontanée ?
Il la retrouve à Rome, où son comportement de « flirteuse », condamné par le puritanisme de la petite colonie américaine, sera tragiquement sanctionné.
Parue en 1878, Daisy Miller assure à Henry James une célébrité immédiate. Il ne connaîtra plus, de son vivant, pareil succès.
Daisy, devenue l'archétype de la jeune Américaine, infiniment séduisante, ignorante mais perspicace, rebelle aux conventions sociales du Vieux Monde, continue de fasciner : c'est que James fait de son «innocence», enjeu apparent de ce récit de jeunesse, une énigme, le sujet d'une enquête à la fois psychologique et littéraire.
Daisy Miller était une jeune femme bien avant son temps. En voilà une héroïne qui n’avait pas peur d’ignorer quelques étiquettes.
Le fossé de ces temps entre l’Amérique et l’Europe ne pouvait pas être montré de meilleure façon.
J’ai beaucoup aimé ce court roman… j’ai recherché s’il y a une adaptation ciné.
Elle existe (réalisé en 1974 par Peter Bogdanovich) et j’ai regardé la BA sur YouTube… tellement démodé, pas envie de voir plus.
Mais j’ai trouvé une sublime adaptation de la BBC, que j’ai écouté tout de suite après ma lecture.
Si vous aimez écouter de la littérature, la voici :
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Re: Henry James
Je ne trouve pas Henry James si désuet. Peut-être les codes sociaux, mais le fond reste éternel. Aujourd'hui, Daisy se ferait dézinguer sur les réseaux sociaux pour avoir posté des messages pas dans le ton, mais ce serait au final le même principe, du jugement de valeur. Je ne trouve pas au final les normes moins présentes dans nos sociétés.
J'adore Henry James...
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Arabella- Messages : 4733
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Henry James
j'avais mis en effet désuet concernant les codes sociaux…
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