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Message par Aeriale Jeu 1 Juin - 11:28

-L'amant d'un jour-


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Autant le dire de suite, il ne se passe pas grand chose dans ce film de Philippe Garrel. Jeanne entretient une liaison cachée avec son prof de philo à la fac, Gilles. Ariane, la fille de Gilles, est désespérée car son chéri Mattéo l'a mise à la porte. elle se réfugie donc chez son père. De là, une complicité s'établit rapidement entre les deux filles du même age. 

Voilà pour l'essentiel, le reste est surtout fait d'échanges entre les personnages (peu d'acteurs en fait) de réflexions sur la fidélité, l'amour ou ce qu'il représente, le couple en général et ce besoin de s'épanouir au travers, quitte à. 

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Rien d'extrêmement novateur, une ambiance années 60 et des intérieurs très simples éliminant tout effet enjolivant. Les acteurs sont filmés sans maquillage, au lever, décoiffés et un peu foutraques, au plus près des visages souvent, rien n'échappe au cinéaste, rien n'est laissé au hasard dans ce semblant de laisser aller. Le noir et blanc accentue bien sûr cette impression d'être au plus près des choses, aucun aspect superfétatoire n'est visible. C'est délivré brut de décoffrage, y compris dans les scènes de sexe bien sûr, et les dialogues, s'ils disent des choses essentielles, le font simplement mais toujours avec élégance.

C'est ce qui m'a plu sans doute? cette authenticité dénuée de forfanterie, cette touche particulière à contre courant de ce qui se filme souvent à gros effets de sonorités et de couleurs (à laquelle je peux être pourtant très sensible aussi) L'exact opposé de L'amant double surchargé de symboles et perdu dans sa démonstration. Ici tout est clair, même si les méandres amoureux le sont moins. Surprenant et totalement banal à la fois :-)

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Et mention spécial à Esther Garrel qui a le regard noir profond et bourré de malice de son grand frère. Eric Caravaca quant à lui est parfait, sobre à souhait :-) 

NB: Impossible à conseiller, je comprends qu'on puisse s'y ennuyer à mourir, mais sans doute @Arabella y serait sensible aussi? Un petit côté Rohmer en moins abouti.
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Message par Arabella Jeu 1 Juin - 12:34

Garrel c'est très à part, en effet, même si je n'ai pas encore vu celui-ci. Dans ses derniers films, cela tourne vraiment autour de l'altérité homme-femmes, les rapports impossibles et en même temps impossible de s'en passer. Deux monologues côte à côte. Mais je trouve qu'il équilibre vraiment, et dans les derniers que j'ai vu, les hommes n'ont pas le plus beau rôle. Et il filme merveilleusement ses actrices, même au saut du lit, sans maquillage, elles sont d'une beauté rayonnante, pas d'une joliesse banale de poupées de magazines, mais d'une vraie beauté qui a quelque chose qui vient de l'intérieur. J'ai hâte de voir ce qu'il fait avec sa fille, si elle a le même destin cinématographique que le fiston, qui a tourné dès le berceau pour papa, cela promet.

Rohmer, je ne sais pas trop, cela me semble beaucoup moins métaphorique, symbolique et métaphysique. Cela dit, puisqu'on parlait de Hong Sang-soo ailleurs, là je vois aussi des points de jonctions, dans cette interrogation sur l'altérité irréductible, même si le Coréen est plus ludique.

En tous les cas tu m'as donné très envie, mais cette semaine je ne pourrais pas parce que j'ai des séances tous les jours dans le cadre de la reprise d'Un certain regard. De toutes façons mon cinéma le programme après le 17, parce que là ils vont faire leur festival de courts métrages. Va falloir être patiente.

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Message par domreader Ven 2 Juin - 10:59

Arabella a écrit:
Les fantômes d'Ismaël / Arnaud Desplechin





L'histoire est complexe, ne cherche pas la vraisemblance, il s'agit d'un jeu avec la fiction en train de se faire, à partir de matériaux en partie recombinés. Et il faut essayer de comprendre qui est qui et ce qui se passe, on le sait d'ailleurs pas forcément avec certitude. Ce qui n'a aucune espèce d'importance. Parce que l'essentiel est le film que le spectateur va se construire, dans un processus dynamique sans véritable fin.

Donc juste quelques éléments du puzzle. Ismaël est metteur en scène, en train de tourner un film. Un film à partir de la vie de son frère, Dedalus. Qui fut diplomate, qui a disparu, des bruits courent qu'il aurait été espion. Ismaël finit le scénario pendant le tournage, ce qui met une certaine pression sur l'équipe. En même temps il vit une situation personnelle compliquée. Son ex femme Carlotta l'a abandonné il y a plus de vingt ans, elle a tout simplement disparu un jour, et il a finit par faire la déclaration officielle, elle est morte pour l'état civil. Il est toujours très proche du père de Carlotta, Bloom, lui aussi cinéaste. Depuis deux ans, il a refait sa vie avec Sylvia. Mais un jour, une femme qui se dit Carlotta est là. Une étrange cohabitation à trois s'instaure, puis Sylvia s'en va. Ismaël fuit dans une maison qui lui appartient à Roubaix, sa ville natale. Il est poursuivi par son producteur, qui veut qu'il finisse le film.

Evidemment c'est bourré de références, aux films de Desplechin comme à d'autres horizons : Bloom, Dedalus, Carlotta...cela évoque forcément plein de choses. C'est très ludique, hilarant par moments, et à d'autres touchant et plein de d'émotion. Ismaël n'a pas le beau rôle : hirsute, chiffonné, bourré de médicaments et d'alcool, pour ne pas dormir et faire de cauchemars, pour pouvoir aussi écrire. Une sorte d'angoisse et de doute peut surgir, surtout de par le personnage de Carlotta (grande performance de Marion Cotillard), un côté bande dessinée (le film sur le frère diplomate). Les images sont somptueuses.

Bref un grand bonheur de cinéma. Moi qui ne suit pas forcément une inconditionnelle de Desplechin, que d'ailleurs je ne connais pas très bien, j'ai passé un merveilleux moment, et j'ai très envie de revoir ce film, pour essayer d'attraper quelques autres fils dans ce récit au combien multiple, mais surtout tout simplement pour le plaisir.

Moi non plus je ne suis pas une inconditionnelle de Despleschins et pourtant j'ai encore une fois tenté ma chance devant les bonnes critiques faites sur ce film et un thème qui me tentait. Cela n'a pas vraiment accroché avec moi pour dire la vérité. Je n'y ai pas trouvé beaucoup d'intérêt, alors bien sûr c'est bourré de références, chacun voit les siennes, mais je trouve que Despleschins n'en fait pas grand chose, des références qui illustrent quoi au juste, qui illustrent quel propos ? Le thème du double, du jeu de miroir est abondant d'ailleurs dans ce film, mais bon, rien de bien neuf. Quelques réparties sont savoureuses, certaines émouvantes,  les acteurs y sont parfaits, là je suis d'accord. Le reste n'est que quelques pistes éparses que Desplechin nous livre sans vraiment en suivre aucune de façon aboutie.

Pour moi ce film est vide, Despleschin se regarde faire un film 'd'auteur' et s'y amuse. Il m'a ennuyée, longuement, presque deux heures quand même. Mais les avis sont vraiment partagés sur ce film alors, il faut se faire sa propre opinion.

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Message par Arabella Ven 2 Juin - 11:55

Ce n'est pas un film qui assène un message clair et univoque, il lance plutôt des pistes, des questions sur des sujets essentiels, d'une façon que peut sembler légère voire désinvolte et laisse le spectateur remettre les choses en place, ou pas, et tu n'es pas la seule à ne pas avoir aimé ce jeu.

Les références elles sont déjà très ludiques, je trouve. Prenons Bloom, donc Ulysse. Dont la fille (déjà inversion car ce n'est pas le fils) qui à l'inverse de l'histoire a fait un voyage de 20 ans à peu près, et que l'on croyait morte. J'avoue m'être vraiment amusée à jouer avec tout ça, ces réminiscences, leurs transformations. Mais au-delà il m'a semblé que la question était celle de la séparation, nécessaire et douloureuse, entre ce père et sa fille. La séparation "normale" du fait de grandir et de partir, qui ici est posée de façon extrême, et aussi celle de la séparation définitive de la mort. Desplechin ne donne pas une réponse, il pose la question, en suggérant que c'est à chacun d'y apporter la sienne, et à quel point c'est difficile et essentiel à la fois. Que c'est une question de tout temps et tout lieu, et qu'il n'y a pas vraiment de réponse justement. Qu'elle se posera toujours. A nôtre époque où il faut une réponse prêt à l'emploi pour tout problème, de coach en tout genre pour toute sorte de difficultés, qui permet en quelque sorte d'externaliser tout questionnement, et bien cela me semble fondamental. C'est juste un petit exemple, parce que je crois qu'on peut trouver tellement de choses dans ce film...

Mais franchement, avant toute forme de réflexion, j'ai pris un plaisir fou de spectatrice à ce film, j'ai rit, j'ai été émue....Bien sûr que Desplechin s'amuse, que cela est aussi très construit, très fabriqué. Mais je me suis amusé avec lui, dans une sorte de complicité, de partage.

Les ressentis ne se discutent pas. Ce n'est visiblement pas un film pour tout le monde, on aime ou on déteste.

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Message par domreader Ven 2 Juin - 13:12

Je crois surtout que Despleschins n'est pas un cinéaste pour moi. C'est le 3ème film que je vois après Conte de Noël, et Rois et Reines et c'est le 3ème film que je n'aime pas. Ce sera donc le dernier. Ce qu'il raconte ou plus précisément la façon dont il le raconte me laisse de marbre.

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Message par Arabella Ven 2 Juin - 13:24

Oui, si tu ne rentre pas dans sa façon de raconter, il vaut mieux explorer d'autres sensibilités, plus en rapport avec la tienne. On ne peut pas aimer tout le monde. Heureusement.

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Message par Aeriale Ven 2 Juin - 19:19

Arabella a écrit:Dans ses derniers films, cela tourne vraiment autour de l'altérité homme-femmes, les rapports impossibles et en même temps impossible de s'en passer. Deux monologues côte à côte. Mais je trouve qu'il équilibre vraiment, et dans les derniers que j'ai vu, les hommes n'ont pas le plus beau rôle. Et il filme merveilleusement ses actrices, même au saut du lit, sans maquillage, elles sont d'une beauté rayonnante, pas d'une joliesse banale de poupées de magazines, mais d'une vraie beauté qui a quelque chose qui vient de l'intérieur. J'ai hâte de voir ce qu'il fait avec sa fille, si elle a le même destin cinématographique que le fiston, qui a tourné dès le berceau pour papa, cela promet.

Là aussi, il n'y a pas de réponse, il ne juge pas non plus. Il fait juste un constat assez lucide et que j'ai trouvé délicat sur le rapport amoureux. C'est en cela qu'il m'a rappelé Rohmer, en beaucoup moins approfondi, c'est certain. Mais comme dans le premier, on parle beaucoup, on analyse, il n'y a pas d'éclats ni d'hystérie (juste une scène un peu poussée que tu remarqueras si tu y vas, @Arabella)

Quant aux actrices, comme tu le dis, elles sont superbes de naturel, elles rayonnent sans besoin d'artifices, on croirait presque qu'elles sont filmées à leur insu. Esther Garrel, elle m'a épatée, j'adore son jeu, beaucoup d'intelligence et de subtilité, sans en faire trop, juste parfaite.

Domreader a écrit:e crois surtout que Desplechin n'est pas un cinéaste pour moi. C'est le 3ème film que je vois après Conte de Noël, et Rois et Reines et c'est le 3ème film que je n'aime pas. Ce sera donc le dernier. Ce qu'il raconte ou plus précisément la façon dont il le raconte me laisse de marbre.

Je connais peu Desplechin mais J'avais beaucoup aimé Rois et Reines, moins Jimmy P. Conte de noel, je l'ai raté. je ne me rappelle plus trop de l'histoire mais j'avais trouvé ce film fin et drôle, et surtout il nous offrait quelque chose d'original. Je me souviens surtout du rôle d' Almaric, très habité et lunaire comme d'habitude. Je l'aime bien, cela doit jouer.

Mais je comprends très bien qu'on puisse ne pas rentrer dedans.  J'ai peur que tu t'embêtes aussi dans L'amant d'un jour, @Domreader. Il n'y a pas grand chose qui se passe, c'est dur d'expliquer ce qui fait qu'on accroche d'ailleurs;-)
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A l'affiche - Page 8 Empty Emily Dickinson

Message par Queenie Sam 3 Juin - 0:25

domreader a écrit:Emily Dickinson, A Quiet Passion
Terence Davies

Un joli film de presque deux heures qui n’en fait pas des tonnes mais rend assez bien compte de ce qui a pu être la vie d’Emily Dickinson dans un 19ème siècle bien austère.
A l'affiche - Page 8 Emily110           A l'affiche - Page 8 Emily210
Une femme à la fois libre et prisonnière de son milieu, de sa condition de femme et de la religion qui les enferment de façon plus sûre que des barreaux. Emily qui est à la fois rebelle et soumise, à sa famille et à dieu mais elle a en même temps une analyse très aiguisée de son époque et une répartie terrible. Chaque nuit, elle s’évade grâce aux mots, au verbe, en composant ses quelques 1800 poèmes dont seule une dizaine sera publiée de façon anonyme.
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Elle refuse d’être épouse, elle refuse d’être la femme que son époque attend d’elle parce que son incroyable intelligence ne peut être confinée dans cet univers corseté au propre et au figuré. Elle finit par vivre comme une recluse dans la maison familiale où son monde se rétrécit au fur et à mesure des années et de la maladie. A la mort de sa mère dépressive, elle ne s’habillera plus que d’une longue robe chemise blanche dans laquelle Terence Davies la filme sur son lit de mort, telle un gisant.  

Vous vous en doutez, c’est un film austère, calme, lent et sensible comme la vie de la poétesse. Le film est émaillé en voix-off de citations de ses poèmes, l’image est claire, nette, simple comme les décors et les costumes. Les dialogues sont savoureux d’intelligence et d’humour et Cynthia Nixon qui joue Emily est étonnamment juste dans son interprétation. Le film m’a donné envie de relire ses poèmes à la lumière de sa vie.

Je suis allée le voir. C'était exactement ce qu'il me fallait pour finir ma semaine harassante.

J'ai été légèrement déçue par la mise en scène, et les images, il y a des moments franchement bricolés et maladroits, des moments où les arrière plans sont tellement cracra qu'on dirait que ça a été filmé devant un fond vert...
Et d'autres moments beaux, mais pas tant, j'ai trouvé.
Egalement, un aspect théâtral dont je ne sais pas bien si c'était exactement ce qu'il fallait, ou si c'était par manque d'imagination.

A part ça, c'était captivant. Cette famille soudée, cette Emily si droite, si entière, si dramatique. Les scènes de crises sont terriblement éprouvantes pour elle, on le ressent incroyablement.
On voit très bien l'enfermement de plus en plus extrême de Dickinson, et on ressent l'atmosphère close, les portes fermées, cet escalier qui coupe du monde.

Les acteurs pour ça sont bons (j'ai juste eu un peu un problème avec le frère et le père... ils étaient étranges)

Vraiment de belles réussites pour ce film captivant, malgré les petites choses qui m'ont laissée circonspecte.

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Message par domreader Dim 4 Juin - 8:25

C'est sûr que par rapport à Bright Star de Jane Campion sur le poète Keats, les images ne sont pas de la même qualité. Les image qui se déroulaient à l'intérieur étaient meilleures que celles d'extérieur dans celui-ci. C'est un film académique, c'est sûr. Quand aux personnages du frère et du père ils représentent bien les hommes d'un certain milieu à leur époque.

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Message par darkanny Dim 4 Juin - 11:13

Personne n'a vu Rodin de Doillon ?
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Message par Aeriale Dim 4 Juin - 19:39

Non, il n'a pas de très bons echos au niveau du public. 

J'hésite aussi pour le film sur Emily Dickinson. Et celui ci me fait envie 
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Message par Arabella Dim 4 Juin - 19:49

darkanny a écrit:Personne n'a vu Rodin de Doillon ?
Je me tâte

Moi aussi. J'aime bien Doillon, mais les échos de celui-ci sont moyens.

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Message par Aeriale Mar 6 Juin - 14:52

-Les fantômes d'Ismaël

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L'idée de départ avait de quoi emballer, ce retour de la femme aimée et ce qu'il engendrait. La première demi heure, j'étais bien dedans et me demandais pourquoi toutes ces critiques. C'était relativement clair, bien filmé et Charlotte Gainsbourg toujours confondante de naturelle (je l'adore) Almaric  parfait en metteur en scène angoissé qui ne dort pas, fume comme un malade, et tourne un film censé raconter l'histoire de son frère disparu (Garrel s'amuse bien, c'est le seul) un jeune diplomate empêtré dans une histoire d'espionnage...OK. On suit. Jusqu'au moment où Elle apparait. Les retrouvailles sèment le trouble, le mystère, Almaric se bloque, Cotillard reste insaisissable, évanescente, ses grands yeux toujours ébahis s'élargissent un peu plus, et Charlotte craque et s'enfuit. Oui, il y a de beaux moments.

Mais à partir de là c'est le foutoir. Desplechin fait du style et nous perd. Préférant balancer ses fantasmes et ses obsessions dont il a coutume, nous dit on, il se noie dans un méli melo incompréhensible et surjoué où réalité et fiction se mélangent, se moquant complètement d'une quelconque cohérence. Tout devient confus, les flash back abondent, les cris, parfois l'hystérie, sans que la situation le justifie, et surtout sans que l'on y capte grand chose. Même les acteurs m'ont paru paumés, à se demander s'ils y comprennent quelque chose aussi! Du coup tout sonne faux, inconséquent, rapidement on en vient à se ficher de leur histoire autant qu'eux de la leur, mais Desplechin s'entête à se faire plaisir en accumulant les références (parait il) et les mises en abyme.

Bon. C'est un film pour initiés, et le spectateur moyen est largué, c'est normal. Ouf, j'ai cru un moment qu'on me renvoyait à mon inculture. Mais le cinéaste est tellement embourbé dans son égo qu'il ne se rend sans doute pas compte de la tournure carrément ennuyeuse que prend son film. Bref, je te comprends Dom, j'étais curieuse malgré des réticences, maintenant je sais que Desplechin n'est plus pour moi. J'ai rien senti, comme qui dirait :p

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Message par Queenie Jeu 15 Juin - 22:35

J'ai vu Wonder Woman. Et c'était cool.
On sent grave la patte de Snyder dans les ralentis (un peu trop) et l'esthétique.

Et l'avantage des premiers opus : un scénario qui tient la route plus de 20 minutes sans forcément enchaîner un million d'actions et de combats.

Bon.
Et ouais.
Une femme badass ça fait toujours du bien.

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Message par Arabella Jeu 15 Juin - 22:43

Malgré cette alléchante présentation, @Queenie, je sens que vais passer mon tour. Même si une salle climatisée par les temps qui courent a quelques attraits...

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