A l'affiche
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Re: A l'affiche
Et la Jeune fille en feu !
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 7112
Date d'inscription : 29/11/2016
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Re: A l'affiche
En parlant de ciné, y'a bientôt le film - conclusion de Downton Abbey qui sort (le 25 septembre !) : ça dirait à certaines parisiennes de se retrouver pour une séance ?
@domreader
@domreader
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Queenie- Messages : 7112
Date d'inscription : 29/11/2016
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Re: A l'affiche
On va voir le Woody Allen ce soir...eXPie a écrit:Pour le Chardonneret, les critiques n'étaient en général pas très tendres, voire même pires.
Donc, c'est quand même visible, c'est déjà ça. Il y a déjà le dernier Woody et Ad Astra à voir...
Ah oui, celui ci est vraiment à voir, je crois!!Queenie a écrit:Et la Jeune fille en feu !
Aeriale- Messages : 11818
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche
A noter, côté Box Office ricain, que Downton Abbey se paye le luxe de battre Ad Astra et Rambo. Maggie Smith qui met Stallone au tapis, c'est marrant.
eXPie- Messages : 777
Date d'inscription : 04/12/2016
Re: A l'affiche
eXPie a écrit:Maggie Smith qui met Stallone au tapis, c'est marrant.
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Life is a lot like Jazz
Best when you improvise
George Gershwin
Re: A l'affiche
-Un jour de pluie à New York-
Une comédie romantique très Woody, avec ses chassés croisés, ses loupés et toute la panoplie existentielle et picturale qui s'y colle d'ordinaire. les flâneries au musée, les balades dans Manhattan, les piano bars et les appartements cossus de Upper side. Un petit côté cliché mais qui font la marque du cinéaste
Timothée Chalamet (Call me by your name) joue les étudiants désinvoltes un brin revenu avec beaucoup d'élégance et Elle Fanning est très drôle en riche ingénue, chacun pris dans un imbroglio de méprises où se disputent fantaisie et humour. C'est bien filmé, bien écrit, les dialogues sont aux petits oignons et le charme opère à fond. Si on y ajoute le plaisir de retrouver New York sous ses couleurs d'automne, ça se déguste comme un bonbon.
(Et qui d'autre peut se permettre un baiser sous la pluie devant l'horloge de Central Park sans tomber dans le niais? Ha ha!!)
Une comédie romantique très Woody, avec ses chassés croisés, ses loupés et toute la panoplie existentielle et picturale qui s'y colle d'ordinaire. les flâneries au musée, les balades dans Manhattan, les piano bars et les appartements cossus de Upper side. Un petit côté cliché mais qui font la marque du cinéaste
Timothée Chalamet (Call me by your name) joue les étudiants désinvoltes un brin revenu avec beaucoup d'élégance et Elle Fanning est très drôle en riche ingénue, chacun pris dans un imbroglio de méprises où se disputent fantaisie et humour. C'est bien filmé, bien écrit, les dialogues sont aux petits oignons et le charme opère à fond. Si on y ajoute le plaisir de retrouver New York sous ses couleurs d'automne, ça se déguste comme un bonbon.
(Et qui d'autre peut se permettre un baiser sous la pluie devant l'horloge de Central Park sans tomber dans le niais? Ha ha!!)
Aeriale- Messages : 11818
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche
un petit Woody ne se refuse pasAeriale a écrit:Si on y ajoute le plaisir de retrouver New York sous ses couleurs d'automne, ça se déguste comme un bonbon.
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George Gershwin
Re: A l'affiche
Oh non!kenavo a écrit:un petit Woody ne se refuse pasAeriale a écrit:Si on y ajoute le plaisir de retrouver New York sous ses couleurs d'automne, ça se déguste comme un bonbon.
J'ai pensé à toi, celui ci tu vas l'adorer!!
Aeriale- Messages : 11818
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche
Aeriale a écrit:J'ai pensé à toi, celui ci tu vas l'adorer!!
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portrait de la jeune fille en feu
Portrait de la jeune fille en feu, Céline Sciamma
Avec Adèle Haenel, Noémie Merlant, Luana Bajrami
Céline Sciamma fait des films intenses, vrais, passionnés et passionnants, beaux, avec des acteurs et actrices toujours sur le devant, les émotions à fleur de peau.
Avec Portrait de la jeune fille en feu, elle accroche, retient, transporte, bouleverse.
XVIIIe : Marianne peintresse reconnue mais tout de même dans l'ombre de son père, est appelée "en mission" : elle doit peindre le portrait d'Héloïse. Un tableau qui sera envoyé à un homme de Milan, qui décidera alors si oui ou non il la veut pour femme. Seulement Héloïse était tranquille au couvent, et refuse de poser pour ce tableau.
Marianne va devoir se faire passer pour une dame de compagnie, observer à la dérobée Héloïse, et peindre en cachette le portrait.
Un film autour de trois personnages féminins, au-delà du duo, la servante est aussi parfaite de justesse, de complicité, de simplicité et de douceur.
Un film qui parle de création, d'enfermement, de suivre les codes, d'amitié, d'amour, de passion, de loyauté.
C'est bouleversant, fort, filmé au plus près des actrices, on se croirait dans les pièces avec elles.
La justesse des sentiments, la colère, l'envie,les rires, contenues retenues, puis enfin vécues. Nul besoin de hurlements, de trop de mots, tout se joue dans les yeux, les phrases qui font mouche.
Le film n'est déjà plus beaucoup à l'affiche. Bien dommage. Si vous le pouvez, n'hésitez pas. Il est brûlant !
Avec Adèle Haenel, Noémie Merlant, Luana Bajrami
Céline Sciamma fait des films intenses, vrais, passionnés et passionnants, beaux, avec des acteurs et actrices toujours sur le devant, les émotions à fleur de peau.
Avec Portrait de la jeune fille en feu, elle accroche, retient, transporte, bouleverse.
XVIIIe : Marianne peintresse reconnue mais tout de même dans l'ombre de son père, est appelée "en mission" : elle doit peindre le portrait d'Héloïse. Un tableau qui sera envoyé à un homme de Milan, qui décidera alors si oui ou non il la veut pour femme. Seulement Héloïse était tranquille au couvent, et refuse de poser pour ce tableau.
Marianne va devoir se faire passer pour une dame de compagnie, observer à la dérobée Héloïse, et peindre en cachette le portrait.
Un film autour de trois personnages féminins, au-delà du duo, la servante est aussi parfaite de justesse, de complicité, de simplicité et de douceur.
Un film qui parle de création, d'enfermement, de suivre les codes, d'amitié, d'amour, de passion, de loyauté.
C'est bouleversant, fort, filmé au plus près des actrices, on se croirait dans les pièces avec elles.
La justesse des sentiments, la colère, l'envie,les rires, contenues retenues, puis enfin vécues. Nul besoin de hurlements, de trop de mots, tout se joue dans les yeux, les phrases qui font mouche.
Le film n'est déjà plus beaucoup à l'affiche. Bien dommage. Si vous le pouvez, n'hésitez pas. Il est brûlant !
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Queenie- Messages : 7112
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
joker
Joker, Todd Haynes
Avec Joaquim Phoenix
Naissance d'un super-vilain, côté hyper réaliste. Pourquoi pas ? Surtout que, Batman, déjà, est un super-héros sans supers pouvoirs.
Donc Todd Haynes et le scénariste Scott Silver prenne le mythique personnage de comic et le transpose dans une Amérique aux abois.
Arthur est un "raté". Pauvre, vivant chez sa mère quasiment alitée (qui ne sort jamais de chez elle en tout cas) [interprétée par la géniale Frances Conroy], il gagne quelques dollars, déguisé en clown, et faisant différents boulots (homme sandwich - animation dans les hôpitaux).
Arthur a un handicap : il est atteint d'un mal étrange, qui met mal à l'aise les gens ou/et le met dans des situations inconfortables, il a une pathologie du rire. Donc, il rit. Dans des moments où il est stressé, perturbé.
À Arkham, c'est la misère. Une grève des éboueurs paralyse et rend nauséabonde la ville. De supers-rats sortent des égouts. Les gens se bousculent, s'interpellent, se frappent, se volent... etc..
Arthur est plutôt discret, rachitique, renfermé. Mais un peu la cible facile dans son costume de clown, et avec son rire mal interprété.
Il se fait tabasser.
La ville coupe les subventions lui permettant d'avoir un rendez-vous régulier chez une psy et d'avoir ses médicaments.
...
Les galères s'enchaînent.
Et Arthur devient l'emblème de ce monde qui va mal, très mal.
...
Le film repose à 1000 pourcents sur la performance de Joaquim Phoenix, qui perturbe réellement : de gros plans sur son visage, son rire, comme une mécanique rouillée, un côté vieille poupée. Qui déraille.
Mais le réalisateur réussit aussi à faire voir la ville en décrépitude, la saleté, la violence, les différences de classe.
C'est un film très fort, qui parle - comme souvent avec les comics mais encore plus, là, où tout est traité de manière très réaliste - des maux d'aujourd'hui.
On pense à V pour Vendetta. On pense aux Gilets Jaunes.
C'est un film qui montre l'injustice, les laisser pour comptes.
Qui montre comment la folie grimpe, attaque le corps et l'esprit.
Le film monte crescendo en tension, et en libération aussi.
C'est une vraie réussite sur plein de niveaux.
Par contre, je n'ai pas été aussi transportée que je l'aurais cru. Il y a quelques facilités, un scénario prévisible, des personnages sans surprise. C'est le problème de s'attaquer à quelque chose de connu.
Mais j'ai vraiment été très accrochée dès que Arthur devient de plus en plus le Joker. Quand le film va plus vers de la surenchère, du spectacle, de l'action.
Peut-être parce qu'avant cela faisait trop... grossier (?), trop surligné.
À voir tout de même : ça peut fortement remuer !
Avec Joaquim Phoenix
Naissance d'un super-vilain, côté hyper réaliste. Pourquoi pas ? Surtout que, Batman, déjà, est un super-héros sans supers pouvoirs.
Donc Todd Haynes et le scénariste Scott Silver prenne le mythique personnage de comic et le transpose dans une Amérique aux abois.
Arthur est un "raté". Pauvre, vivant chez sa mère quasiment alitée (qui ne sort jamais de chez elle en tout cas) [interprétée par la géniale Frances Conroy], il gagne quelques dollars, déguisé en clown, et faisant différents boulots (homme sandwich - animation dans les hôpitaux).
Arthur a un handicap : il est atteint d'un mal étrange, qui met mal à l'aise les gens ou/et le met dans des situations inconfortables, il a une pathologie du rire. Donc, il rit. Dans des moments où il est stressé, perturbé.
À Arkham, c'est la misère. Une grève des éboueurs paralyse et rend nauséabonde la ville. De supers-rats sortent des égouts. Les gens se bousculent, s'interpellent, se frappent, se volent... etc..
Arthur est plutôt discret, rachitique, renfermé. Mais un peu la cible facile dans son costume de clown, et avec son rire mal interprété.
Il se fait tabasser.
La ville coupe les subventions lui permettant d'avoir un rendez-vous régulier chez une psy et d'avoir ses médicaments.
...
Les galères s'enchaînent.
Et Arthur devient l'emblème de ce monde qui va mal, très mal.
...
Le film repose à 1000 pourcents sur la performance de Joaquim Phoenix, qui perturbe réellement : de gros plans sur son visage, son rire, comme une mécanique rouillée, un côté vieille poupée. Qui déraille.
Mais le réalisateur réussit aussi à faire voir la ville en décrépitude, la saleté, la violence, les différences de classe.
C'est un film très fort, qui parle - comme souvent avec les comics mais encore plus, là, où tout est traité de manière très réaliste - des maux d'aujourd'hui.
On pense à V pour Vendetta. On pense aux Gilets Jaunes.
C'est un film qui montre l'injustice, les laisser pour comptes.
Qui montre comment la folie grimpe, attaque le corps et l'esprit.
Le film monte crescendo en tension, et en libération aussi.
C'est une vraie réussite sur plein de niveaux.
Par contre, je n'ai pas été aussi transportée que je l'aurais cru. Il y a quelques facilités, un scénario prévisible, des personnages sans surprise. C'est le problème de s'attaquer à quelque chose de connu.
Mais j'ai vraiment été très accrochée dès que Arthur devient de plus en plus le Joker. Quand le film va plus vers de la surenchère, du spectacle, de l'action.
Peut-être parce qu'avant cela faisait trop... grossier (?), trop surligné.
À voir tout de même : ça peut fortement remuer !
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 7112
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: A l'affiche
Queenie a écrit:
C'est une vraie réussite sur plein de niveaux.
Par contre, je n'ai pas été aussi transportée que je l'aurais cru. Il y a quelques facilités, un scénario prévisible, des personnages sans surprise. C'est le problème de s'attaquer à quelque chose de connu.
Je ne connais pas du tout ce comics, et une amie m'en parlait justement hier. Elle a beaucoup aimé. Je vais sans doute le voir car ces jours ci, je n'ai vu que des films bof (moyens ou carrément mauvais)
Deux moi, Chambre 212 (quel ennui) et le dernier Dolan, Matthias et Maxime, grosse déception.
Aeriale- Messages : 11818
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche
-Deux moi-
Le pitsch est très actuel et presque convenu. Deux trentenaires, plutôt à côté de leurs pompes, l'une biologiste, l'autre manutentionnaire dans un quelconque Amazon, se croisent tous les jours dans le métro ou le quartier, sans le savoir. En pleine dépression l'un et l'autre, pour des raisons différentes qu'ils n'ont pas encore éludées, ils multiplient les rencontres vides de sens et loupent celles qui pourraient en comporter. Poussés par leur entourage à consulter un psy, ils vont déjà essayer de se retrouver eux mêmes.
Comme toujours Klaplisch exploite une réalité bien actuelle, la solitude des grandes villes dans un Paris qu'on aime retrouver, la vie de quartier parfois préservée, les illusions d'un soir ou les échanges via tinder ou fb qui ne font que renforcer l'isolement. Mais à l'inverse de ses précédents films dopés à bloc, celui ci tarde à se concrétiser, prend son temps, joue sur la mélancolie des personnages et du coup ronronne un peu (et nous avec)
J'ai pourtant bien aimé l'idée générale, et les acteurs sont sympathiques. Combien de temps met-on parfois à se trouver? Soi même et du coup les autres (ou l'autre, dans ce cas) La vie est faite de croisements, de faux pas et d'évidences non perçues. Klapisch s'amuse avec les coïncidences, établit des liens inaboutis, des possibles venus trop tôt. Ou trop tard. Mais il n'évite pourtant pas quelques lourdeurs et le tout manque un peu de pep's pour vraiment nous embarquer. Pas mal mais pas renversant non plus.
Le pitsch est très actuel et presque convenu. Deux trentenaires, plutôt à côté de leurs pompes, l'une biologiste, l'autre manutentionnaire dans un quelconque Amazon, se croisent tous les jours dans le métro ou le quartier, sans le savoir. En pleine dépression l'un et l'autre, pour des raisons différentes qu'ils n'ont pas encore éludées, ils multiplient les rencontres vides de sens et loupent celles qui pourraient en comporter. Poussés par leur entourage à consulter un psy, ils vont déjà essayer de se retrouver eux mêmes.
Comme toujours Klaplisch exploite une réalité bien actuelle, la solitude des grandes villes dans un Paris qu'on aime retrouver, la vie de quartier parfois préservée, les illusions d'un soir ou les échanges via tinder ou fb qui ne font que renforcer l'isolement. Mais à l'inverse de ses précédents films dopés à bloc, celui ci tarde à se concrétiser, prend son temps, joue sur la mélancolie des personnages et du coup ronronne un peu (et nous avec)
J'ai pourtant bien aimé l'idée générale, et les acteurs sont sympathiques. Combien de temps met-on parfois à se trouver? Soi même et du coup les autres (ou l'autre, dans ce cas) La vie est faite de croisements, de faux pas et d'évidences non perçues. Klapisch s'amuse avec les coïncidences, établit des liens inaboutis, des possibles venus trop tôt. Ou trop tard. Mais il n'évite pourtant pas quelques lourdeurs et le tout manque un peu de pep's pour vraiment nous embarquer. Pas mal mais pas renversant non plus.
Aeriale- Messages : 11818
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche
Aeriale a écrit:Queenie a écrit:
C'est une vraie réussite sur plein de niveaux.
Par contre, je n'ai pas été aussi transportée que je l'aurais cru. Il y a quelques facilités, un scénario prévisible, des personnages sans surprise. C'est le problème de s'attaquer à quelque chose de connu.
Je ne connais pas du tout ce comics, et une amie m'en parlait justement hier. Elle a beaucoup aimé. Je vais sans doute le voir car ces jours ci, je n'ai vu que des films bof (moyens ou carrément mauvais)
Deux moi, Chambre 212 (quel ennui) et le dernier Dolan, Matthias et Maxime, grosse déception.
Tu ne connais pas Batman ?
Le Joker c'est son ennemi de toujours
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 7112
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: A l'affiche
Ah tiens...
Je connais mal, juste vu Birdman avec Michael Keaton, et il est possible que ce Joker y faisait une apparition.
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Je connais mal, juste vu Birdman avec Michael Keaton, et il est possible que ce Joker y faisait une apparition.
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Aeriale- Messages : 11818
Date d'inscription : 30/11/2016
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