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Message par Arabella Sam 5 Mai - 15:57

Mes provinciales / Jean-Paul Civeyrac


A l'affiche - Page 20 Provin10


Etienne, un peu plus de vingt ans, monte à Paris faire son master de cinéma à Paris 8. Son amie Lucie vit mal cette séparation, mais Etienne veut aller au bout de son rêve de faire du cinéma. Il va faire des rencontres, dont celle de Mathias, un brillant étudiant qui a des exigences artistiques très fortes, une grande culture, et qui ferraille sans relâche contre ce qu'il considère comme la médiocrité. Sa colocataire Annabelle, combat pour sa part sur un autre terrain, celui de l'action, d'aide au réfugiés entre autres. Ces fortes personnalités vont marquer Etienne d'une façon indélébile.


Un film très prenant, d'un beau noir et blanc, un peu triste et mélancolique, atemporel aussi, ces personnages et ces questionnements pouvant être de tout lieu et de toutes époques. Il ne faut pas aller voir ce film, si on n'aime pas les dialogues longs, fournis, dans lesquels on refait le monde, bourrés de références culturelles, philosophiques, littéraires...Parce qu'ils parlent beaucoup ces jeunes gens, ils se construisent, définissent le monde désirable. Ils parlent aussi beaucoup de cinéma, celui qu'ils aiment et qu'ils voudraient faire. Mathias impose une ambition immense, qui saura être à la hauteur ? Lui-même, l'est-il ? Est-ce que trop de culture, trop de références, trop d'exigence, ne provoquent pas trop de doutes, ne tuent pas la spontanéité, n'étouffent pas l'acte créateur ? Ou ne provoquent pas tout simplement le renoncement ? La seule personne a qui Mathias reconnaît du talent est la terne Héloïse, loin du flamboyant et brillant Mathias, mais peut-être que faire les choses n'implique pas, voire empêche d'en parler.

A la fin du film Etienne a vécu les années intenses de sa jeunesse, il est dans le souvenir, le regret. Peut-être qu'il est prêt à construire une oeuvre, comme une façon de combler un manque, un vide, à essayer de récréer ce qui fut, retrouver une intensité enfuie. A condition qu'il en soit capable, qu'il en éprouve vraiment la nécessité impérieuse, et évidemment qu'il en ait le talent. Mais la fin du film est ouverte, c'est au spectateur de choisir.

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Message par Aeriale Lun 7 Mai - 10:29

-Place publique-

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Un animateur vedette d'émissions télé, que la vie a rendu passablement désabusé, et un peu sur le déclin, se joint à une fête organisée par sa productrice et ex belle soeur (Léa Drucker). Son ex femme (Agnès Jaoui) est restée une passionaria plus attachée à ses convictions. Leur fille elle, vient de publier un livre qui révèle pas mal de choses que Bacri-Castro refuse de voir: La course effrénée au jeunisme dans les milieux médiatiques, l'angoisse de vieillir de son père.

Le scénario, même s'il reste prévisible, avait de quoi amuser. Perso, j'aime beaucoup Bacri et son éternel air de ronchon mal embouché me fait toujours craquer. Bref, son cynisme habituel ne me dérange pas, au contraire. Voilà un homme qui sait rire de nos travers et qui ne se prend jamais au sérieux. Un bon point donc. Mais cette fois, les bons mots du couple Bacri/Jaoui même s'ils sonnent souvent justes, m'ont semblé déjà vus et ressassés. Il y a quand même de bons trucs (surtout vers la fin) et je ne dirais pas que le film est raté, mais c'est une demi déception tout de même.

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Message par Aeriale Mer 9 Mai - 18:49

-Comme des rois-

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Une famille en difficulté financière. La mère (Sylvie Testud) a transformé l'appartement en crèche non déclarée, la fille est enceinte et déjà maman d'un petit garçon. Quant au père (Kad Merad ) il gère sa petite arnaque de vins grands crus vendus au porte à porte avec plus ou moins de succès. Il est secondé par son fils Micka (Kacey Mottet Klein) à qui il veut absolument inculquer le métier, bien que celui ci rêve d'intégrer une école de théâtre en passant des castings.

Bof bof. Le duo est sympathique, le jeune Micka excellent dans ses tiraillements entre ses devoir filiaux et sa morale, Kad Merad toujours bon dans ce registre plus sérieux, disons. On passe un moment pas désagréable, mais pas non plus renversant, il faut avouer. D'autant que la critique semblait plutôt enthousiaste. J'ai l'impression que hormis les acteurs, la sauce n'a pas vraiment pris. En tout cas rien de révolutionnaire là dedans, un film que je vais vite oublier!

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Message par Arabella Jeu 10 Mai - 18:24

Transit / Christian Petzold




A l'affiche - Page 20 57395110






Le film est basé sur un livre d'Anna Seghers se passant en 1940. Nous sommes dans la France d'aujourd'hui, le personnage principal, un Allemand, Georg, qui a fuit son pays, essaie maintenant de fuir les rafles, qui s'abattent sur ses concitoyens. Un peu par hasard, il récupère des papiers d'un écrivain qui s'est suicidé. Arrivé à Marseille, dans la confusion général, il est pris pour cet écrivain, qui a obtenu un visa et un billet pour le Mexique. Compte tenu de la situation, et de la menace qui avance, il joue le jeu pour pouvoir partir. Mais Marie, la femme de l'écrivain mort, est aussi présente à Marseille, et veut retrouver son mari, même si elle vit maintenant avec un autre homme. Georg est dans une situation compliquée, d'autant plus qu'une attirance forte existe entre lui et Marie.


Je ne sais pas trop quoi dire sur ce film. Bien fait, bien construit, bien joué...mais je suis restée au final extérieure. Peut-être que c'est trop construit, justement, et qu'il y a un côté un peu mécanique bien huilée, sans le petit supplément d'âme qui en ferait quelque chose de vraiment prenant et convaincant.

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Message par kenavo Ven 11 Mai - 6:45

Arabella a écrit:Le film est basé sur un livre d'Anna Seghers se passant en 1940.
peut-être le roman te plairait plus... un moment fort de lecture en tout cas...

et j'aime bien l'univers de Christian Petzold... je vais probablement quand même tenter de le voir

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Message par Arabella Ven 11 Mai - 8:50

Moi aussi d'habitude j'aime bien l'univers de Christian Petzold. Objectivement, je ne peux pas dire que ce soit un mauvais film, il ne faut pas hésiter à le voir. Je ne sais pas pourquoi je suis restée tellement à l'extérieur. Mais je ne me suis pas ennuyé.

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Message par Aeriale Dim 13 Mai - 16:05

-Everybody knows-

A l'affiche - Page 20 56388910


On l'attendait (un peu trop) du coup, forcément des déçus. Perso, j'y suis allée avec une petite méfiance et si ce n'est pas le chef d'œuvre prévu, c'est quand même un bon film. Je n'ai en tout cas pas vu passer ces plus de 2 heures.

L'intrigue n'est pas révolutionnaire, mais elle n'est pas non plus mauvaise (tout le monde est soupçonnable) elle est surtout un bon prétexte pour analyser ces rapports familiaux, les non dits qui ressortent, les jalousies, les rancœurs, regrets etc.

Bien aimé retrouver la finesse d'observation du cinéaste, des personnages fragilisés, chacun avec ses raisons, son passé, cette fête de mariage qui bascule dans le drame, la photographie d'une Espagne profonde pas si florissante...

C'est plutôt bien fichu tout ça, il y a un trouble permanent et Farhadi sait en jouer. Sans parler de ses acteurs, tous excellents, Pénélope Cruz dans un rôle pas si facile et Bardem au top! On était huit et seul un n'a pas aimé pour ensuite admettre qu'il y avait de bons trucs. Un bon moment, pour moi :-)

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Message par Queenie Mer 16 Mai - 8:30

Je n'en attendais rien, et j'ai beaucoup aimé. Pas un film qui va me marquer à vie. Mais il est beau (les couleurs et la lumière sont superbes, chaleureux, on sent le soleil, le vent, la légèreté du temps).

les acteurs sont en effet tous parfaits.

Et l'intrigue est hyper bien menée, prenante.

Les familles c'est toujours aussi nase... avec leurs secrets, leurs rancoeurs, leurs colères contenues, les saloperies qu'ils se disent.
Ce petit noyau confortable qui explose à la moindre étincelle.

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Message par Arabella Jeu 17 Mai - 14:44

Senses / Ryusuke Hamaguchi


A l'affiche - Page 20 Senses10



Un film nimbée d'une aura flatteuse, prix dans des festivals, critiques enthousiastes de certains médias. Une durée atypique de plus de 5 heures, qui a abouti à une sorte en trois parties, sur trois semaines d'affilée. Cela réveillait forcément la curiosité, une méfiance aussi devant en particulier une communication doublement mensongère (première série au cinéma).

Comment expliquer l'émerveillement que provoque cet objet cinématographique si particulier ? Il est difficile de résumer la trame narrative, à la fois parce que le film colle au plus près à la vie telle qu'elle des personnages, et aussi pour ne pas dévoiler les événements clés, ce qui pourrait gâcher le plaisir de futurs spectateurs, parce qu'il y a une vraie progression fictionnelle, une évolution des personnages, et que le plaisir du film provient beaucoup de la possibilité de les accompagner dans cette évolution, d'une façon très immersive.

Quatre femmes qui approchent de la quarantaine, sont amies proches, leur relation privilégiée est une sorte de respiration, une bulle qui les aide à supporter le quotidien, en particulier familial, qui lui est compliqué. Une d'entre elle quitte son mari, essaie de divorcer. Ce qui oblige en quelque sorte les autres à se repositionner, à dire ce qu'elles vivent, à en parler, et peut-être essayer de faire bouger les choses. Nous suivons chacune d'entre elles à certains moments, mais aussi bien sûr les temps qu'elles partagent. Deux moments forts provoquent des bouleversements, libèrent la parole : un atelier proposé par un artiste, et aussi une lecture par une femme écrivain.

Le film est d'une immense richesse, par tous les thèmes et sujets qu'il soulève, même si rien n'est pas dogmatique ni asséné, mais en creux, en arrière fond, derrière des scènes quotidiennes, qui n'ont rien de spectaculaires. La difficulté d'exprimer ce que l'on ressent vraiment, le refoulement des sentiments et sensations, jusqu'à l'étouffement, et la perte de sentiment d'exister réellement, d'avoir une emprise sur sa vie. La difficulté de communiquer avec les autres, d'être aussi en capacité de les entendre et comprendre. Le poids de conventions sociales, de la culture, là nous sommes dans un contexte japonais, mais plein de choses pourraient être transposées ailleurs. Les rapports hommes-femmes, l'indispensable altérité, mais si difficile à vivre, en particulier à cause du poids des stéréotypes, des rôles sociaux, des attendus. Et l'art qui vient à certains moments comme libérer quelque chose, proposer une vision décalée, un pas de côté.

Mais le plaisir énorme que ce film procure vient avant tout de la façon dont le spectateur est immergé dans la vie des personnages, grâce à cette durée, qui permet d'être au plus près, à la justesse absolue de chaque mot, de chaque geste, de chaque regard. Encore une fois, un récit, une forme d'action sont là, et surtout vers la fin, nous voudrions savoir comment vont se nouer ou dénouer certains fils, si certains choses que l'on pressent vont se vérifier ou pas. Cet intérêt pour le devenir des personnages vient en grande partie de cette proximité qui s'est établie entre eux et les spectateurs, ils semblent terriblement réels, authentiques. Qui fait de ce film une expérience forte et intense, bien plus marquante que ne le sont habituellement les films.

J'ai maintenant hâte de découvrir d'autres films de Ryusuke Hamaguchi, en espérant que celui-ci ne soit pas juste exceptionnel dans sa filmographie.

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Message par Queenie Jeu 17 Mai - 15:11

J'ai tellement hésité à aller le voir !
Je vais voir si je peux me rattraper avant qu'il ne soit trop tard...

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Message par Arabella Jeu 17 Mai - 15:24

Toi qui t'intéresses au Japon, tu as une plongée dans la mentalité, dans la façon de vivre assez exceptionnelle, très proche du quotidien.

Cela a des chances d'être mon film de l'année, et ce qui m'a frappé c'est qu'au cinéma où je vais, il y avait plus de gens à la deuxième partie, et encore plus à la troisième...J'ai une copine qui s'est précipité à la première séance de la troisième partie dès le mercredi matin, avant d'aller bosser l'après-midi, sans se laisser le temps de déjeuner, tellement elle avait envie de le voir.

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Message par Aeriale Jeu 24 Mai - 15:22

Arabella a écrit:
Senses / Ryusuke Hamaguchi


A l'affiche - Page 20 Senses10
[...]
Mais le plaisir énorme que ce film procure vient avant tout de la façon dont le spectateur est immergé dans la vie des personnages, grâce à cette durée, qui permet d'être au plus près, à la justesse absolue de chaque mot, de chaque geste, de chaque regard. Encore une fois, un récit, une forme d'action sont là, et surtout vers la fin, nous voudrions savoir comment vont se nouer ou dénouer certains fils, si certains choses que l'on pressent vont se vérifier ou pas. Cet intérêt pour le devenir des personnages vient en grande partie de cette proximité qui s'est établie entre eux et les spectateurs, ils semblent terriblement réels, authentiques. Qui fait de ce film une expérience forte et intense, bien plus marquante que ne le sont habituellement les films. [...]
Complètement d'accord avec toi Arabella!

J'avais repéré sur le net sa sortie, la bande annonce m'avait intriguée aussi, mais la longueur (2H20 pour les deux premières parties) me faisait hésiter. D'autant que la séance était à une heure tardive le soir. Enhardie par ces commentaires, j'ai entraîné une amie. Je ne regrette pas!

Beaucoup aimé me plonger dans ce Japon intimiste au travers de ces quatre femmes, toutes différentes, que l'on apprend à connaître au travers de leur quotidien, dans le cadre familial, social. Le regard de Hamaguchi est très subtil, j'ai pensé fortement à Rohmer, aussi à Hong soo. On est effectivement au plus près, le cinéaste prend le temps de montrer, chaque dialogue, mot ou ressenti a sa place, apportant une justesse telle qu'on en oublie la caméra.

A l'affiche - Page 20 Hazuki10

Une immersion dans la société nippone où les comportements et mentalités de ces femmes sont analysés avec finesse, le cinéaste ne laissant rien au hasard. On assiste à leurs confidences entre amies, leur atelier d'expression, leur intimité de couple aussi. Dans cette partie (Toucher et Ecouter) les hommes n'ont d'ailleurs pas toujours le beau rôle. Absent et froid tel le mari de Sakuro qui lui est dévouée au point de s'effacer complètement, coincée entre sa belle mère et son ado dont l'émancipation se profile. La plus discrète, celle aussi dont on attend la révélation. Plus présent et conciliant est le mari de Fumi, qui semble davantage en adéquation avec son épouse. Mais l'image de couple parfait a quelque chose d'artificiel et cache des failles que l'on perçoit à la fin du film.

Quant aux autres, ils sont partis ou reconduits. Akari a été trompée et humiliée, ce qui la rend très déterminée, voire excessive et intransigeante dans ses rapports d'amitiés. La plus forte d'apparence mais peut être aussi la plus fragile. Enfin Jun, le personnage autour duquel se concentrent les évènements présents et futurs. Celle qui a osé enfreindre les codes, prendre un amant et revendiquer sa liberté. Est-elle absolument sincère ou ne dit elle qu'une partie de la vérité? Son mari prêt à tout pour la reprendre a tout du harceleur, mais Hamaguchi nous quitte entre deux, n'apportant pas de constats définitifs, laissant le spectateur libre de juger.

A l'affiche - Page 20 Senses10

J'attends donc la suite, impatiente de découvrir leur face cachée, et les retombées de ce week end sur lequel s'achève cette partie. Un côté très addictif évident et un metteur en scène que je découvre avec grand plaisir!
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Message par Queenie Ven 25 Mai - 9:34

Vus le 1,2,3 et 4.

C'est une belle expérience de cinéma et d'intimité. Le spectateur fait parti de ce groupe d'amies. Des femmes chacune à un stade de leur vie différent, et complémentaire.

C'est intéressant, touchant, doux, féministe.

C'est une jolie balade.

Cela dit, est-ce qu'il m'en restera quelque chose dans quelques mois, je n'en suis pas sûre. Impression d'un cinéma de l'instant, qui touche, mais ne marque pas profondément;

J'espère pouvoir voir le 5 !

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Message par Aeriale Ven 1 Juin - 10:13

Senses suite(3/4)


A l'affiche - Page 20 L_sens10

Le début ( partie 3, donc) est très bien, on retrouve les amies mais sans Jun, disparue sans prévenir. Cela provoque la cassure au sein du groupe, chacune se sentant un peu trahie, Akuri taclée par Fumi, toujours intransigeante, qui lui reproche de juger selon ses critères. J'étais vraiment bien dans le film, avec des moments assez drôles, d'autres intimes (la discussion entre Sakukaro et sa belle mère) tous très révélateurs de ces rites japonais où la tradition conduit à des situations quasi absurdes.

Mais l'épisode 4 ( sentir) m'a vraiment plombée. J'ai dû lutter pour ne pas m'effondrer ( pas toujours réussi en fait A l'affiche - Page 20 1f601) Je n'ai pas compris l'intérêt de ces 3/4 h de lecture hyper monocorde et lancinante sur les sensations de la jeune auteure dans les bains d'eau chaude. Le tout m'a complètement anesthésiée alors que cette séquence était parait il prévue comme une immersion dans le mental de cette jeune femme. Quel dommage. J'ai tout de même hâte de voir le 5 qui devrait donner les clés de l'ensemble...
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Message par Queenie Lun 4 Juin - 8:12

J'ai trouvé que la lecture était dans la continuité de ton du reste du film : des mots prononcés, posés, calmes, mais qui soulèvent des tensions, des doutes, révèlent les failles. En l'occurence, pendant cette lecture, je me suis plus intéressée aux réactions de Fumi, son mari, et le mari de Jun, qu'à l'auteure.
Et aux conséquences de cette lecture : les dialogues après sont très bien faits.

Le dernier volet est à l'image du reste : ça chavire, ça prend l'eau, ça secoue, mais ça tient, ça reste sur sa ligne. Finalement ces portraits de femmes sont troublants, elles ne se libèrent pas je trouve.

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