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Margaret Laurence

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Margaret Laurence  Empty Margaret Laurence

Message par kenavo Mer 11 Jan - 16:47

Margaret Laurence  Aa98

Margaret Laurence (1926 - 1987) est une écrivain canadien de langue anglaise.


source et suite


Bibliographie
1964 L'ange de pierre
1966 Une divine plaisanterie
1969 Les habitants du feu
1970 Un oiseau dans la maison
1974 Les devins


Dernière édition par Kenavo le Lun 23 Jan - 7:31, édité 1 fois

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Message par kenavo Mer 11 Jan - 16:47

Margaret Laurence  Aaa111 / Margaret Laurence  Aa99
A Jest of God / Une divine plaisanterie
Quatrième de couverture
Rachel Cameron a trente-quatre ans. Elle est célibataire et enseigne dans la petite ville de Manawaka, au Canada, où elle a toujours vécu. Rachel refuse toute vie sociale et, habitant toujours avec sa mère, s'enferme obstinément dans une vie rythmée par les soins qu'elle lui prodigue quotidiennement. Avec le directeur de l'école, avec sa mère, avec sa collègue, Rachel ne trouve jamais la force de s'exprimer, de se révéler. Celle qui se définit elle-même comme un anachronisme rencontre bientôt en la personne de Nick Kazlik son premier amour, son premier amant qui va transformer sa vie à jamais. Mais celui auquel elle se donne déjà corps et âme s'empresse de disparaître, sans donner de nouvelles, dès lors qu'elle lui parle naïvement de son désir d'enfant...
J’ai lu plusieurs livres de Margaret Laurence, celui-ci me reste en meilleure mémoire. Probablement à cause de la sublime adaptation.

Dès mes débuts avec Margaret Laurence, j’ai adoré son écriture, sa façon de raconter une histoire.

Bien que je sais aussi que j’ai perdu lors de cette lecture à plus d’une reprise la patience avec Rachel.

Envie de la secouer pour qu'elle puisse avoir envie de prendre sa vie en main.


Je sais que d’autres membres ont lu ses livres, ils savent mieux en parler, mais il m’était important que sont fil soit sur Books.

Margaret Laurence  Aa100

Ce livre a été porté à l’écran par Paul Newman sous le titre de Rachel, Rachel
Sa femme Joanne Woodward a joué le rôle principal

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Message par kenavo Jeu 12 Jan - 5:15

il existe aussi un adaptation pour L'ange de pierre, Stone Angel en anglais
Ellen Burstyn est très bien, même si le film est assez triste... mais sinon, une réussite

Margaret Laurence  A374


Dernière édition par kenavo le Ven 16 Juil - 6:53, édité 1 fois

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Message par Aeriale Jeu 12 Jan - 9:10

Kenavo a écrit:Je sais que d’autres membres ont lu ses livres, ils savent mieux en parler, mais il m’était important que sont fil soit sur Books.
Mais oui!!! Comment ais je pu aussi l'oublier !

Une divine plaisanterie

Combien de Rachel peuvent encore exister? je suis sûre qu'il y en a plus qu'on ne croit. Des femmes (ou des hommes, pourquoi pas?) à la fois sans illusions face à leurs petites lâchetés, mais engluées dans leurs obligations, poursuivies par la culpabilité, qui pensent une chose et disent le contraire. En gros qu'un monde sépare entre l'imaginaire et une vie étriquée, empêchée. Rachel est ainsi, attachante parce que sans concessions, qui n'hésite pas à se moquer d'elle-même! On assiste à ses monologues mi dépités, mi émerveillés, toujours très lucides au fond, tout en se persuadant du contraire.
Il doit y avoir quelque chose qui cloche dans ma façon de voir les choses.
Parfois elle s'emballe, retombe et ça fait mal. Pourtant c'est très souvent drôle, féroce même, mais sa clairvoyance fait qu'elle n'est jamais pathétique. Au contraire on sent poindre son caractère passionné mis en sourdine par des années de conventions et de silence, et qui ne demande qu'à s'éveiller. Ce n'est donc pas une véritable paralysie car sa conscience veille et elle n'est jamais dupe d'elle-même, elle ne se ment jamais mais agit par rapport aux autres, jamais pour elle.

Quant à la mère c'est un monument! Juste assez doucereuse pour étouffer la révolte, envahissante au delà du supportable et pétrie de "ma chérie" qui tissent des mailles pour mieux piéger Rachel dans ses filets: Une vieille dame fragile et sur-protectrice que cache un monstre d'égoïsme.

Une auteure peu traduite en France mais encensée entre autres par Margaret Atwood qui voit ce roman comme 'l'impossible communication entre les êtres", dans le postface. Et comme le note Rachel:
Personne n'écoute personne, ou n'est incapable de comprendre ce que l'autre dit

J'aime beaucoup son constat de la fin
Là où je vais tout peut arriver. Ou alors rien du tout.
Peut être vais-je épouser un veuf d'age mûr ou bien un débardeur, ou encore un charron, ou un homme de loi, ou un voleur. Et j'aurai mes
enfants en temps voulu. Ou peut être pas.
Il y a très peu de chances que ça ait lieu. Aucune même. Il arrivera ce qu'il arrivera. Il se peut que mes enfants demeurent putatifs et que je ne les tienne jamais dans mes bras. Mais il en est de même pour tout un chacun.
Je serai différente. Je resterai la même. Je continuerai d'avancer...J'aurai peur. Parfois, j'aurai le coeur léger, parfois la tête légère. Il se pourra que je chante fort, même dans le noir.
Je me demanderai si je deviens folle, mais si ça m'arrive, je ne m'en rendrai pas compte

Un roman plein de justesse, de dérision et de malice, jusqu'au titre. Super  cheers
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Message par Aeriale Jeu 12 Jan - 9:21

-Les Habitants du feu -


Margaret Laurence  Ae86



Les romans de Margaret Laurence sont un peu comme ces bonbons acides qui pétillent dans la bouche. On en aime toujours la légère morsure qu'ils laissent en nous.

Dans cette petite chronique d'une quadra typique du Vancouver des années 60, l'auteure brosse le quotidien morne et sans surprise de Stacey, perdue entre l'éducation de ses quatre enfants, un mari pris par l'évolution de sa carrière, puis peu à peu totalement happé par elle, et ses allées-venues entre le supermarché, les visites d'un beau-père très austère et les réunions Tupperware chez ses voisines. Elle finit par se sentir inutile et en vient à douter de tout, ce qui nous vaut des monologues désopilants où les pensées de cette ménagère en déroute nous sont livrées telles quelles. On a un peu de mal au début d'ailleurs à distinguer ce qui est réellement dit et pensé car les tirets annoncent l'inverse, mais très vite on est plongé dans son mental. Stacey doute, Stacey craque, jette les pilules bonheur, se verse un gin, sort deux ou trois boulettes -le passage du cocktail chez le boss est à se plier!- puis culpabilise et se fustige.

C'est très drôle, féroce même, les phrases très courtes font mouche et on compatit complètement avec ce personnage tout en frustrations mais qui tente de trouver autre chose et ne renonce jamais, malgré le poids des conventions. Un petit bonheur!!!

.
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Message par Aeriale Jeu 12 Jan - 9:28

-L'ange de pierre-


Margaret Laurence  97820711



 J'ai encore adoré et je me demande si celui ci n'est pas mon préféré.

Le personnage de Hagar est carrément excellent, une petite dame nonagénaire au caractère bien trempé et qui ne s'en laisse pas compter. Evidement derrière ses allures grincheuses et sa fierté tenace, se camouflent tant bien que mal ses faiblesses.

Comme toujours chez Margaret Laurence, les personnages principaux (exclusivement féminins) sont aux petits oignons, tout en contradictions et questionnements.

Hagar revoit son passé, s'interroge, se harcèle. A t'elle fait les bons choix, aimé son mari et privilégié son second fils au dépens du premier? Les réponses sont claires, évidentes même, et d'ailleurs elle ne cherche pas à se leurrer. Sa vie est un petit fiasco, mais pas de place pour les regrets. La faute à son orgueil à son entêtement, et à l'ironie de la vie aussi qui n'épargne rien aux ambitieux.
L'orgueil a été ma folie, et la peur le démon qui m'a poussée. Seule, toujours, et jamais libre, car mes chaînes étaient en moi, se sont déployées hors de moi et ont entravé tous ceux qui m'étaient proches.

C'est limpide, drôle, jouissif même. Il y a cette fraîcheur de vue qui fait que l'on n'a aucun mal à rentrer dans le psychisme de Hagar malgré ses 90 ans. Je suis épatée par la justesse de l'analyse de cette auteur qui a écrit ce roman alors qu'elle n'avait elle-même qu'à peine trente ans. Excellent!
La directrice est une femme assez forte, frisant la soixantaine, me semble-t'il, revêtue d'un uniforme bleu et d'une bienveillance toute professionnelle, avec cet air de compétence impérieuse qui terrifie toujours. Mais je remarque quelques poils noirs sur son menton, comme des esquilles, et j'en déduis qu'elle a sans doute eu sa part d'épreuves-quittée probablement par un minable qui aura eu peur d'être dévoré.
    L'ayant ainsi mentalement traitée de haut, je me montre plutôt bien disposée envers elle, tout en gardant mes distances, jusqu'au moment où elle me prend par le bras pour me faire visiter les lieux, me traînant comme si j'étais une ivrogne ou un caniche.
    D'un bon pas nous longeons un couloir recouvert de linoléum marron, tournons au coin et arrivons devant une porte qu'elle ouvre toute grande comme si elle allait me montrer le trésor d'un potentat persan.
    "Voici notre salon roucoule-t'elle. Agréable n'est-ce pas? Nos pensionnaires adorent se retrouver ci autour de la cheminée. Nous faisons parfois griller de la pâte de guimauve".
    Je t'en donnerai moi de la guimauve espèce de faux jeton.
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Message par Aeriale Jeu 12 Jan - 9:40

-Les devins-


Margaret Laurence  41LwSoBgQIL._SX339_BO1,204,203,200_

Regarde devant toi vers le passé, et derrière toi vers le futur, jusqu'au silence
Les devins est considéré comme le roman le plus autobiographique de Margaret Laurence, et forcément sa résonance m'a d'autant plus touchée. L'histoire en flash back de cette femme adoptée à cinq ans pourrait presque être la sienne, et la justesse de ses pensées associée à la puissance de l'écriture y donnent encore plus de vérité, pour tout cela j'ai adoré.

Bien sûr tout ou presque se passe au Canada, Morag y vieillit en solitaire dans sa ferme éloignée du monde, mais entourée de quelques amis. Le départ de sa fille Pique la contraint à se pencher sur son passé, à en revivre les moments forts. Son enfance entre pauvreté et chaleur rustaude, ses années d'adolescente un peu rebelle puis son mariage avec un professeur d'université dans lequel elle croit avoir trouvé sa place, mais qui l'étouffe et la ramène à ses contradictions, et surtout à cette soif de liberté. Toujours cette sensation de se sentir à part, attirée par ceux qui vivent en marge, un refus constant des convenances, et un besoin vital de s'échapper par l'écriture.

C'est une histoire à la fois tumultueuse et en même temps simple, parce que tout est là: la solitude, la souffrance, les envies et les désillusions, mais surtout cette volonté intangible qui pousse les êtres à ne pas renoncer, à rester fidèles à eux mêmes, malgré les embûches et les faux pas. Morag/Laurence nous donne ici une belle leçon d'humanité, et je dirais aussi d'honnêteté. C'était un bonheur de la retrouver encore une fois, à coeur ouvert et sans compromis. Une très très belle lecture (mais réservée aux courageux: 488 pages quand même)
.
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Message par Aeriale Jeu 12 Jan - 15:25

C'est vraiment une auteure que j'ai grand plaisir à lire, heureusement que Kena en a reparlé!

D'ailleurs en recopiant mes notes, je suis tombé sur les avis de @Darkanny et @Domreader qui avaient aussi beaucoup aimé Une divine plaisanterie.


Il me reste à voir les films adaptés de ses romans (Rachel Rachel et L'ange de pierre) Et un qui m'attend encore dans ma bibli, oublié Un oiseau dans la maison! 
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Message par domreader Ven 13 Jan - 16:23

Je savais bien que tu allais en parler de margaret. J'ai adoré les deux premiers que j'ai lu d'elle. Il m'en reste encore deux. Ca va venir.....un jour !

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Message par domreader Mer 14 Juil - 9:54

Margaret Laurence  Fire10

Les Habitants du Feu
The Fire Dwellers
Margaret Laurence
 
Stacey MacAindra, 39 ans (elle le rappelle assez souvent) est une mère de 4 enfants de 16 à 2 ans qu’elle élève quasiment seule. Son mari, représentant de commerce est la plupart du temps sur les routes pour vendre des encyclopédies. Stacey s’ennuie, voit sa vie défiler sans qu’elle lui appartienne, toute absorbée qu’elle est à  gérer sa maisonnée. Son couple bat de l’aile et la communication semble impossible avec Mac son mari, surtout depuis qu’il a trouvé un nouveau boulot qui ne le mène plus sur les routes, mais où il doit constamment faire ses preuves. Il s’est fait embaucher dans une société de ventes pyramidale de pilules miracles sensées booster le potentiel mental et physique des individus. Mais il se retrouve sous emprise d’un boss gourou ce qui l’éloigne encore plus de sa femme. Stacey, pleine d’humour et de fantaisie, fait face comme elle le peut en s’anesthésiant discrètement à coups de gin tonic.
 
Stacey est le narrateur du roman et Margaret Laurence nous fait complètement pénétrer dans son univers mental en alternant les procédés narratifs. Tantôt Stacey nous rapporte ses faits et gestes, souvent émaillés de ses pensées ou de ses réflexions souvent très drôles, puis ce sont des dialogues, ou des réminiscences ou encore des bribes de choses entendues en bruit de fond comme de très courts extraits du bulletin télévisé ou de pubs à la radio. En nous incluant complètement dans son univers, elle nous la rend incroyablement proche. C’est une vraie expérience de lecture et c’est réalisé de façon très subtile car le lecteur s’immerge dans son esprit, presque dans sa peau, sans même s’en apercevoir.
 
Un roman magnifique, même si l’histoire semble banale, avec cette héroïne désabusée mais pétillante que le procédé narratif rend incroyablement vivante et puis le récit finit tout de même sur une note pleine d’espoir. Margaret Laurence est véritablement une auteure de grande qualité, trop méconnue, sans doute car elle a peu écrit.

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Message par Liseron Mer 14 Juil - 18:04

Je découvre ce fil et vos commentaires enthousiastes, une auteure que je n’ai jamais lue, c’est noté Very Happy

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Message par Aeriale Jeu 15 Juil - 8:33

domreader a écrit:
Un roman magnifique, même si l’histoire semble banale, avec cette héroïne désabusée mais pétillante que le procédé narratif rend incroyablement vivante et puis le récit finit tout de même sur une note pleine d’espoir. Margaret Laurence est véritablement une auteure de grande qualité, trop méconnue, sans doute car elle a peu écrit.
Complètement d'accord là dessus, Domreader! J'adore cette auteure, je crois que j'ai tout lu d'elle, hélas. J'aime son humour, sa lucidité,  elle a l'art de rendre très vivant ses personnages! Fan.

Liseron a écrit:Je découvre ce fil et vos commentaires enthousiastes, une auteure que je n’ai jamais lue, c’est noté Very Happy
Oui, tu vas apprécier aussi, c'est sûr! Et je t'envie de découvrir...
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