Antonio Manzini

Antonio Manzini, né le 7 août 1964 à Rome, est un acteur, un réalisateur, un scénariste et un écrivain italien. Comme auteur de roman policier, il est notamment connu pour sa série de romans consacrés au commissaire Rocco Schiavone.

Biblio

Sangue marcio (2005)
La giostra dei criceti (2007)
Piste noire (2013)
Froid comme la mort (2014)
Maudit printemps (2015)
Era di maggio (2015)

Printemps maudit (2017)

Aoste.
Le sous-préfet Rocco Schiavone se réveille dans un appart' qui n'est pas le sien. Et déjà, ça le met en rogne. Tout comme cette toute petite ville où il a été transféré depuis 9 mois. Lui, le Romain, est puni (on doit savoir le pourquoi du comment dans les précédents livres, mais je ne les ai pas lus), et vit sa routine dans cette petite ville froide et humide.
Une enquête lui tombe dessus : disparition d'une ado de 18 ans, fille de riches entrepreneurs. Tout de suite, il sent le truc louche, l'imbroglio pas net.


J'ai Adoré.
C'est tellement rare que j'aime tant un polar, qu'il est bon de le souligner !
Essentiellement grâce au personnage de Schiavone : râleur, intelligent, bougon. Il n'hésite pas à remettre à leur place ceux qui l'emmerdent, et a une classification d'échelle d'emmerdements qui permet de savoir jusqu'où on peut pousser le bouchon.
Il ne supporte pas Aoste, la ville où il neige en plein mois de mai, où il bousille une paire de clarks par mois, où personne n'est foutu de se rappeler qu'il est sous-préfet (et non inspecteur ou commissaire); où on ne peut pas faire un pas de travers sans que toute la ville soit au courant, où la moitié de ses collègues sont bêtes comme leurs pieds.
Mais il est totalement, complètement, viscéralement impliqué dans son boulot, et quand il tient cette enquête, qu'il sent que la fille est en danger, il fonce, ne dort plus, fume quelques joints pour se détendre, enfonce ses pieds dans la neige, et embarque tout son commissariat avec lui.

Comme je l'ai compris.
A râler sur tous ces rouages qui grincent. Les gens qui ne comprennent rien, ceux qui vont à deux à l'heure, ceux qui tentent de manipuler leur monde.
Dans son manque et ses bourdes aussi.
Il m'a fait rire !
Faut dire que les dialogues écrits par Manzini sont tordants de petites piques bien placées, de double sens, de dialogues de sourds.

La narration se déroule sur deux plans : d'un côté Schiavone et sa troupe, de l'autre la jeune fille kidnappée, abandonnée seule dans une pièce insalubre.
Plus l'histoire avance, plus la tension augmente.
Manzini sait très bien distiller son intrigue, et happer le lecteur.


Bref.
C'est super !

Je vais me procurer les précédents !

#polar #romanpolicier

Encore plus impatiente de le découvrir !

Je connais un peu Aoste et ça m'intéresserait bien!

Ah, voilà le fameux polar italien ... enfin l'autre tentation !! 

@Queenie : tu t'y entends pour nous faire flancher !

Je ne le fais pas souvent mais ça a été une vraie bonne surprise !

en effet, très tentant...
je ne fais pas souvent de 'phase polar'... mais je le note pour une prochaine

Manzini c'est noté !  Rudement tentant le personnage.

Encore un bel italien à découvrir !

Piste Noire

(je vais essayer de vous tenter un peu plus)

Le premier de la série avec le Sous préfet Schiavone.
J'avais trop envie de le retrouver ! Et il est presque trop tranquille dans ce premier opus. Comme s'il faisait encore un petit peu attention à où il met les pieds.

Etonnant, on en apprend pas tellement plus sur son passé, et ce qui l'a conduit à Aoste.

Mais.
Il bousille toujours ses Clarks dans la neige, et ne quitte pas son loden à travers lequel le vent glacé vient se glisser.
Enfin. Un peu. L'enquête est en pleine montagne. La température ne monte jamais au-dessus de zéro. Alors que son échelle d'emmerdements maximum est immédiatement atteinte lorsqu'un corps est découvert sur une piste empruntée par les dameuses. Dameuse qui a broyé le corps recouvert de neige.

Et Schiavone va mener l'enquête, décortiquer les indices, rôder autour des suspects.
Franchir quelques limites.
En râlant, en bousculant, en persévérant.

Enquête menée au poil.  

Avec toute cette gentille communauté des montagnes, où ils sont si proches que la plupart ont un lien familial. Vous savez, ce genre de situations où les secrets fourmillent, et mènent au crime.

Liseron a écrit:Encore un bel italien à découvrir !

Et oui !! et je suis aussi devenue accro. Merci @Queenie .

Je viens de terminer Un homme seul  (Era di maggio) après successivement Piste noire (Pista nera), Froid comme la mort (La costola di Adamo), Maudit Printemps (Non è stagione).
J'ai commencé doucement mais l'addiction est montée au fil des livres. Il est sans doute préférable de les lire dans l'ordre car il est souvent fait référence aux enquêtes précédentes (particulièrement dans Un homme seul). On en sait un peu plus sur notre sous préfet hors norme Rocco Schiavone au fil des livres, et c'est lui le principal sujet des romans, l'enquête venant tout de même assez loin derrière.
Maintenant pause jusqu'à la prochaine traduction .

Queenie si tu veux en savoir un peu plus sur le passé de Rocco, tu feras un grand pas avec un homme seul ...

bon, si vous vous mettez à deux... comment résister? Je viens d'héberger Piste noire

silou a écrit:Maintenant pause jusqu'à la prochaine traduction

annoncé pour le 16 mai, Piste des rats

Youpi !

En plus ils sont courts ses livres, ce qui est plaisant de temps en temps.

Je vais me pencher du côté de L'homme seul alors.

Si vous vous y mettez toutes, je suis fichue!

Et voir @Queenie emballée par un polar est relativement rare.

Noté deux fois (misère!)

kenavo a écrit:bon, si vous vous mettez à deux... comment résister? Je viens d'héberger Piste noire

silou a écrit:Maintenant pause jusqu'à la prochaine traduction

annoncé pour le 16 mai, Piste des rats

Oui, j'ai vu ça, La course des rats, il ne fait pas partie du cycle Rocco Schiavone, c'est un des tous premiers romans de Manzini, à suivre..