Joseph Mitchell
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Joseph Mitchell

Mitchell devant le Sloppy Louie’s Restuarant. Il a écrit un portrait du propriétaire, Louis Morino, en 1952.
C’est le premier récit du livre Le font du port.
Joseph Quincy Mitchell, né le 27 juillet 1908 à Fairmont et mort le 24 mai 1996 à New York, est un écrivain et journaliste américain.
source et suite
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George Gershwin
Re: Joseph Mitchell

Le Secret de Joe Gould
Lecture qui date de quelques années...Présentation de l’éditeur
«Avec son pardessus trop grand, sa tête nue et sa figure sale, l'homme, malgré sa barbe, avait un air enfantin, égaré : un enfant qui se serait amusé avec des petits camarades à essayer des vêtements d'adulte au grenier.»
Devenu une sorte de légende urbaine, Joe Gould a hanté les cafés, les diners, les bars, les trous à rats de Greenwich Village. Il se vantait d'écrire une oeuvre totale, fruit de vingt mille conversations, dont les rares fragments publiés ont inspiré l'avant-garde littéraire des années 1920. Quatre décennies plus tard, Joseph Mitchell, lui-même portraitiste de génie au New Yorker, se lance à la poursuite de ce manuscrit mythique et en tire son propre roman, Le Secret de Joe Gould, un livre culte, que l'on brûle encore de faire découvrir.
Joe Gould était un personnage tout à fait à part et Joseph Mitchell en a fait un portrait sublime.
« En hiver, par les jours de grand froid, il glisse une couche de journaux entre sa chemise et son maillot de corps. « Je suis snob, dit-il. Je n’utilise que le Times »
Ce livre se constitue en fait de deux textes. Le premier « Le professeur Mouette » a été écrit en 1942 et puis « Le secret de Joe Gould », écrit en 1964 qui est un vrai jeu de piste pour retrouver les traces que Joe Gould a laissé dans la ville de New York.
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Re: Joseph Mitchell


The Bottom of the Harbor / Le fond du Port
J’avais bien aimé ma lecture de Le Secret de Joe Gould, mais par après j’ai oublié un peu l’auteur.Présentation de l’éditeur
Dedalus du Lower East Side, Joseph Mitchell a su peindre les rues du vieux Manhattan comme retranscrire la drôlerie désespérée de sublimes anonymes bringuebalant l'Histoire dont ils sont les héritiers. Chacun de ses caractères entonne tour à tour son aria : le patron d'un restaurant, le marin-pêcheur, l'ostréiculteur, le prêcheur composent l'oratorio d'une cité en perpétuel mouvement. La déambulation hasardeuse de l'arpenteur urbain est à l'image de ses digressions fulgurantes : imbriquées les unes dans les autres comme les blocks aux quartiers. Quand en 1960 paraît Le Fond du port, Joseph Mitchell a cinquante et un ans. Soutier du journalisme, il est devenu un auteur littéraire à part entière. L'attention au détail, le sens de la construction, la minutie obsessionnelle, il avait élevé le reportage au rang d'art et mêlé fiction et réalité avec une maestria inégalée. Inoubliable volume, Le Fond du port, tient autant de la chronique d'un temps révolu que de la collection littéraire, au sens d'un inventaire cabossé par la poésie des rues et des noms, Fulton Street, Louie Morino, M. Hunter comme autant de notes d'un blues du macadam.
Toute contente de voir son nom pour cette nouvelle parution en français, j’étais partante de faire un tour dans un New York en noir et blanc avec lui.
Et oui, les années 50… il y a tout plein de photos en noir et blanc dans ma tête et c’est fascinant comment Joseph Mitchell a pu ajouter quelques impressions pour cette ville lors de ces années.
Ce livre est constitué de six récits. Comme pour tout autre recueil de plusieurs textes, il y a du bon et du moins bon. Celui qui parle des rats de New York (étonnant qu’ils fassent déjà dans le passé part entier avec cette ville) n’avait pas tout pour m’enthousiasmer

J’ai surtout succombé au charme de deux portraits qu’il fait dans les récits Là-haut dans le vieil hôtel et La tombe de M. Hunter. Il amène son lecteur tout près de ces gens et de leur histoire. Fascinant. New York perd son anonymat et devient « des gens ». Tout plein de gens… dans ce livre il en a croqué quelques-uns qui vont rester en ma mémoire…
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