Erich Maria Remarque
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Erich Maria Remarque
Erich Maria Remarque, né Erich Paul Remark, le 22 juin 1898 à Osnabrück, en Allemagne, et mort le 25 septembre 1970 à Locarno en Suisse, est un écrivain allemand, naturalisé américain en 1947 après avoir été déchu de sa nationalité allemande en juillet 1938.
Son livre À l'Ouest, rien de nouveau (Im Westen nichts Neues), roman pacifiste sur la Première Guerre mondiale, connut, dès sa parution en 1929, un succès mondial retentissant et reste un ouvrage-phare sur le premier conflit mondial. Ce livre fut brûlé lors des autodafés de 1933 en Allemagne.
Remarque s'exila en Suisse puis aux États-Unis et y obtint sa naturalisation.
source et suite
Bibliographie
Toutes ses œuvres sont profondément marquées par sa vie, et elles peuvent être considérées comme des autobiographies romancées.
1920 La Baraque de rêve
1929 À l'Ouest, rien de nouveau
1931 Après
1937 Trois camarades
1939 Les Exilés
1946 Arc de triomphe
1952 L'Étincelle de vie
1954 Un temps pour vivre, un temps pour mourir7
1956 L'Obélisque noir
1961 Le Ciel n'a pas de préférés
1963 La Nuit de Lisbonne
1970 Cette Terre promise (non achevé, parution posthume en allemand en 2010)
1972 Ombres (parution posthume)
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George Gershwin
Re: Erich Maria Remarque
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Das gelobte Land / Cette terre promise
Je ressors de ce livre avec qu’une envie – lire un autre roman de lui !
Lorsque j’ai découvert la version française parmi les nouveautés de ce début d’année, j’ai tout d’abord accroché à la couverture, sublime photo de Margaret Bourke-White… ensuite le résumé qui a aiguisé ma curiosité.
Et c’est un monde fascinant que j’ai découvert grâce à lui. Les émigrants à New York des années 1944-1945.
Pour plus d’un les souvenirs ne lui donne pas la possibilité de se faire une nouvelle vie, parfois c’est aussi le simple fait que la langue fait la barrière. Plus d’un auteur germanophone n’a pas trouvé d’éditeur et ne pouvait pas s’exprimer en anglais.
Mais pour bon nombre il y a surtout l’incapacité de se réjouir de leur survie, ils restent enfermés dans les chemins qui les ont amené dans « cette terre promise », trop de morts laissés derrière eux, de plaies qui s’ouvrent à tout moment, des rêves qui ne les font pas dormir…
Le ton du livre et le sort de ces gens n’est pas joyeux, mais faut pas croire que c’est déprimant. L’auteur prend un angle de vue sur Ludwig Sommer et les gens qu’ils rencontrent qui procure une sérénité lors de la lecture.
Il s’agit du dernier livre d’Erich Maria Remarque et il est resté inachevé. Dans les notes à la fin du livre (en version allemande) on peut supposer qu’il n’avait pas prévu une fin trop optimiste. Mais en quelque sorte je suis contente qu’il ne l’a pas écrit… ainsi le lecteur se trouve devant cette ‘fin – open end’ avec la possibilité de s’imaginer que Ludwig va s’en sortir. Il va arriver de quitter cette spirale de la mort et retrouver l’espoir de refaire sa vie…
Une belle découverte d’un auteur et un livre qui va rester longtemps dans mes pensées.
Margaret Bourke-White, Chrysler Building
Das gelobte Land / Cette terre promise
Un auteur dont je connaissais le nom… mais qui ne figurait jusqu’à présent pas dans mes idées de lecture. J’aurais même fait un pari que je n’allais jamais le lire puisque j’avais l’idée qu’il n’avait rien écrit qui pouvait m’intéresser. Comme c’est bien de se tromper !Présentation de l’éditeur
« J’ai vu la ville pendant trois semaines devant moi, mais c’était comme si elle avait été située sur une planète inconnue. J’étais dans l’île d’Ellis Island, c’était l’été 1944, et sous mes yeux j’avais New York. »
Ludwig Sommer, jeune Allemand pourchassé par les nazis, a enfin rejoint les États-Unis. Son permis de séjour en poche, il part à la découverte de cette terre promise dont les richesses semblent inépuisables. Mais les souvenirs et blessures de la guerre, toujours vivaces, remettent en question la possibilité d’un nouveau départ.
Dans cet ultime roman, inédit en France, l’auteur d’À l’ouest rien de nouveau (Stock, 1929) brosse le portrait d’une incroyable communauté d’exilés tout en offrant une réjouissante satire de la société américaine.
Je ressors de ce livre avec qu’une envie – lire un autre roman de lui !
Lorsque j’ai découvert la version française parmi les nouveautés de ce début d’année, j’ai tout d’abord accroché à la couverture, sublime photo de Margaret Bourke-White… ensuite le résumé qui a aiguisé ma curiosité.
Et c’est un monde fascinant que j’ai découvert grâce à lui. Les émigrants à New York des années 1944-1945.
Pour plus d’un les souvenirs ne lui donne pas la possibilité de se faire une nouvelle vie, parfois c’est aussi le simple fait que la langue fait la barrière. Plus d’un auteur germanophone n’a pas trouvé d’éditeur et ne pouvait pas s’exprimer en anglais.
Mais pour bon nombre il y a surtout l’incapacité de se réjouir de leur survie, ils restent enfermés dans les chemins qui les ont amené dans « cette terre promise », trop de morts laissés derrière eux, de plaies qui s’ouvrent à tout moment, des rêves qui ne les font pas dormir…
Le ton du livre et le sort de ces gens n’est pas joyeux, mais faut pas croire que c’est déprimant. L’auteur prend un angle de vue sur Ludwig Sommer et les gens qu’ils rencontrent qui procure une sérénité lors de la lecture.
Il s’agit du dernier livre d’Erich Maria Remarque et il est resté inachevé. Dans les notes à la fin du livre (en version allemande) on peut supposer qu’il n’avait pas prévu une fin trop optimiste. Mais en quelque sorte je suis contente qu’il ne l’a pas écrit… ainsi le lecteur se trouve devant cette ‘fin – open end’ avec la possibilité de s’imaginer que Ludwig va s’en sortir. Il va arriver de quitter cette spirale de la mort et retrouver l’espoir de refaire sa vie…
Une belle découverte d’un auteur et un livre qui va rester longtemps dans mes pensées.
Margaret Bourke-White, Chrysler Building
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Re: Erich Maria Remarque
C'est encore la couverture qui t'a orientée vers le livre...même si au final tu as lu dans une autre présentation...
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4815
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Erich Maria Remarque
tout à fait... parmi tant de nouveautés il faut parfois le petit 'plus' pour accrocher... rien qu'en voyant le nom de l'auteur, je n'aurais peut-être pas fait le pas pour aller voir côté résumé
oui, j'assume mon côté 'visuel'... surtout vu toutes les belles lectures que je dois à ce 'spleen'
mais je viens de faire une autre lecture pour une raison encore plus farfelue qu'une simple couverture, cf. Arthur Miller
oui, j'assume mon côté 'visuel'... surtout vu toutes les belles lectures que je dois à ce 'spleen'
mais je viens de faire une autre lecture pour une raison encore plus farfelue qu'une simple couverture, cf. Arthur Miller
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Re: Erich Maria Remarque
Mais pour la pièce de Miller, tu aimais quand même l'auteur, ce qui fait une bonne raison. Ce n'est pas du tout farfelu.
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Arabella- Messages : 4815
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Erich Maria Remarque
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Re: Erich Maria Remarque
C'est un auteur que j'ai bien envie de découvrir.
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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3622
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: Erich Maria Remarque
Moi aussi, ton commentaire donne vraiment envie, merci Kena!
J'ai À l'Ouest, rien de nouveau quelque part dans la bibli que je n'ai jamais lu, mais il me semble que celui ci serait encore plus à mon goût.
J'ai À l'Ouest, rien de nouveau quelque part dans la bibli que je n'ai jamais lu, mais il me semble que celui ci serait encore plus à mon goût.
Aeriale- Messages : 11930
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Erich Maria Remarque
bonne idéedomreader a écrit:C'est un auteur que j'ai bien envie de découvrir.
je n'ai lu pour l'instant que Cette terre promise mais concernant le sujet, je dirais aussi que celui-là pourrait bien te plaire...Aeriale a écrit:J'ai À l'Ouest, rien de nouveau quelque part dans la bibli que je n'ai jamais lu, mais il me semble que celui ci serait encore plus à mon goût.
tiens, je vais même mettre une petite 'motivation' sur le fil de New York
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Re: Erich Maria Remarque
Merci @Kenavo pour le fil : je suis bien tentée par cette lecture, j'ai toujours été "accrochée" par les récits d'émigration. Et Ellis Island exerce un fascination sur moi...quelqu'un parmi vous y est-il déjà allé?
Invité- Invité
Epi- Messages : 1943
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Erich Maria Remarque
dans ce cas, tu devrais trouver ton bonheur dans ce livre...Ruth May a écrit:je suis bien tentée par cette lecture, j'ai toujours été "accrochée" par les récits d'émigration.
je n'y étais encore jamais, mais tout comme toi, je trouve qu'Ellis Island est un lieu fascinantRuth May a écrit:Et Ellis Island exerce un fascination sur moi...quelqu'un parmi vous y est-il déjà allé?
bien que dans ce livre, cette île ne figure que sur les premières pages... il y a d'autres livres qui en parlent plus, je vais récupérer mes commentaires...
Epi a écrit:Ca me dit bien aussi
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Re: Erich Maria Remarque
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Die Nacht von Lissabon / La nuit de Lisbonne
Bien que la plupart du récit ne se déroule pas dans la ville. Schwartz, le héros du livre qui va raconter son histoire au narrateur sans nom, va nous emmener dans un périple entre 1939 et 1942 à travers une Europe qui s’est divisé en deux catégories – ceux qui règnent et ceux qui se trouvent en fuite.
Erich Maria Remarque a lui-même fuit l’Europe via Lisbonne, ses livres figuraient parmi ceux qui ont été brûlé lors de la nuit de cristal. Il y a du vécu dans ce que Schartz va raconter. Mais surtout l’auteur fait de lui le « représentant » de l’émigré qui a perdu son nom (il a reçu le passeport de Schwartz après que celui-ci est décédé, lui-même est recherché par les nazis) et qui se trouve permanent en risque d’être attrapé par la Gestapo.
C’est un roman fort et poignant. J’adore Remarque pour son attitude et sa franchise envers tout ce qui s’est passé lors de ces années noires en Europe.
Une fois de plus j’ai passé un très bon moment en compagnie de cet auteur.
Lisbonne 1942
Die Nacht von Lissabon / La nuit de Lisbonne
J’avais hébergé ce roman tout de suite après ma lecture de Cette terre promise… mais jusqu’à présent il n’y avait jamais le bon moment pour cette lecture. Après Lisbonne ville ouverte de Patrick Straumann j’avais envie de retrouver cette histoire d’une nuit à Lisbonne.Présentation de l’éditeur
Lisbonne, 1942. Un homme erre sur les quais devant le paquebot qui part le lendemain vers les Etats-Unis. Il est allemand, émigré, n'a ni argent ni visa et ne sait comment rejoindre le monde libre. Un inconnu l'aborde et lui propose un étrange marché : en échange de passeports et de billets pour New York, il devra écouter son histoire, le récit de sa fuite d'Allemagne, de son exil en France, de sa passion pour une femme...
Publié pour la première fois en 1962, La Nuit de Lisbonne est à la fois une histoire d'amour poignante et un témoignage intemporel sur la condition des réfugiés et sur l'importance de conserver la trace de la destinée de chaque être humain.
Bien que la plupart du récit ne se déroule pas dans la ville. Schwartz, le héros du livre qui va raconter son histoire au narrateur sans nom, va nous emmener dans un périple entre 1939 et 1942 à travers une Europe qui s’est divisé en deux catégories – ceux qui règnent et ceux qui se trouvent en fuite.
Erich Maria Remarque a lui-même fuit l’Europe via Lisbonne, ses livres figuraient parmi ceux qui ont été brûlé lors de la nuit de cristal. Il y a du vécu dans ce que Schartz va raconter. Mais surtout l’auteur fait de lui le « représentant » de l’émigré qui a perdu son nom (il a reçu le passeport de Schwartz après que celui-ci est décédé, lui-même est recherché par les nazis) et qui se trouve permanent en risque d’être attrapé par la Gestapo.
C’est un roman fort et poignant. J’adore Remarque pour son attitude et sa franchise envers tout ce qui s’est passé lors de ces années noires en Europe.
Une fois de plus j’ai passé un très bon moment en compagnie de cet auteur.
Lisbonne 1942
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George Gershwin
Re: Erich Maria Remarque
Décidément, il ne faut pas le louper, lui!
Lisbonne t'a inspirée on dirait, et celui-ci m'inspire vraiment :-)
Lisbonne t'a inspirée on dirait, et celui-ci m'inspire vraiment :-)
Aeriale- Messages : 11930
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Erich Maria Remarque
en ce qui me concerne, vraiment un auteur incontournable...
puisque Lisbonne ne joue qu'un tout petit rôle dans ce livre, je pense que Cette terre promise serait mieux pour faire connaissance... et New York 1944 devrait t'inspirer en plus
puisque Lisbonne ne joue qu'un tout petit rôle dans ce livre, je pense que Cette terre promise serait mieux pour faire connaissance... et New York 1944 devrait t'inspirer en plus
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