James Salter
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James Salter
Source Wikipédia
James Salter, né James Arnold Horowitz le 10 juin 1925 à Passaic dans le New Jersey mort le 19 juin 2015 à Sag Harbor dans l'État de New York, est un écrivain américain.
James Salter est le nom de plume de James A. Horowitz, fils de George Horowitz, un agent immobilier et entrepreneur moyennement prospère. Né dans le New Jersey, il grandit à Manhattan et fait une partie de sa scolarité à la Horace Mann School dans le Bronx.
Il entre à l'académie militaire de West Point en 1942 à l'instigation de son père, lui-même ancien élève de cette école militaire. À cette époque, du fait de la guerre, le nombre d'élèves a doublé et le programme d'études a été ramené à trois ans, contre quatre en temps de paix. Il obtient son diplôme en 1945. Il poursuit alors une carrière militaire et écrit son premier roman The Hunters en 1956 en s’inspirant de son expérience en Corée. Il sera adapté au cinéma en 1958. Plusieurs de ses romans ont pour toile de fond ses expériences militaires.
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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3619
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: James Salter
Et Rien d’Autre
All That is
James Salter
J’ai eu un mal fou à démarrer ce commentaire mais comment parler d’un livre où il ne se passe rien ou pas grand-chose.
Début du roman en pleine guerre du Pacifique pendant laquelle le lieutenant Philip Bowman essaie de rester en vie à bord de son navire au milieu des kamikazes qui s’écrasent sur les navires de guerre américains. De retour au pays, il entreprend des études de lettres, devient éditeur dans une petite compagnie d’édition puis se marie avec une jeune femme qui ne lui ressemble en rien. On pressent déjà le mauvais choix, puis la vie s’écoule sans évènements saillants apparemment. Bowman devient un éditeur reconnu au fil des années, mais le grand amour lui échappe sans cesse.
Voilà donc le résumé de ce roman qui m’a finalement peu enthousiasmée. Salter écris bien, c’est déjà ça mais il n’a pas grand-chose à nous raconter, ou alors uniquement par petites touches. En effet son art réside en sa façon de nous narrer mille et une petites histoires dans la grande histoire. Chaque personne dont Bowman croise la route fait l’objet d’un mini-récit. Ainsi une myriade de minuscules portraits viennent former le tableau de la vie du héro, Bowman. Un procédé original et qui permet de se laisser porter d’histoire en histoire mais au final, qui nous laisse en manque d’un récit central intéressant qui nous accroche.
Je ne suis pas sûre de vouloir tenter autre chose de lui, mais peut-être avez vous des expériences différentes ?
All That is
James Salter
J’ai eu un mal fou à démarrer ce commentaire mais comment parler d’un livre où il ne se passe rien ou pas grand-chose.
Début du roman en pleine guerre du Pacifique pendant laquelle le lieutenant Philip Bowman essaie de rester en vie à bord de son navire au milieu des kamikazes qui s’écrasent sur les navires de guerre américains. De retour au pays, il entreprend des études de lettres, devient éditeur dans une petite compagnie d’édition puis se marie avec une jeune femme qui ne lui ressemble en rien. On pressent déjà le mauvais choix, puis la vie s’écoule sans évènements saillants apparemment. Bowman devient un éditeur reconnu au fil des années, mais le grand amour lui échappe sans cesse.
Voilà donc le résumé de ce roman qui m’a finalement peu enthousiasmée. Salter écris bien, c’est déjà ça mais il n’a pas grand-chose à nous raconter, ou alors uniquement par petites touches. En effet son art réside en sa façon de nous narrer mille et une petites histoires dans la grande histoire. Chaque personne dont Bowman croise la route fait l’objet d’un mini-récit. Ainsi une myriade de minuscules portraits viennent former le tableau de la vie du héro, Bowman. Un procédé original et qui permet de se laisser porter d’histoire en histoire mais au final, qui nous laisse en manque d’un récit central intéressant qui nous accroche.
Je ne suis pas sûre de vouloir tenter autre chose de lui, mais peut-être avez vous des expériences différentes ?
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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3619
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: James Salter
dommage que tu as commencé avec celui-là... je pense que tu aurais pu trouver plus de satisfaction dans d'autres livres de lui...domreader a écrit:Je ne suis pas sûre de vouloir tenter autre chose de lui, mais peut-être avez vous des expériences différentes ?
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Light Years / Un bonheur parfait
Livre avec lequel j’ai découvert James Salter – et un de mes grands coups de cœur.Présentation de l'éditeur
Nedra et Viri s'aiment, partagent une vie harmonieuse, jalousée par leurs amis. Ils habitent avec leurs deux filles Franca et Danny dans une belle demeure près de New York. Nedra est belle, séduisante. Viri est architecte et passionné par son travail. Toutes les semaines, il prend le train pour New York où il reste quatre jours, faisant ainsi la navette 'entre deux bonheurs'. Des allers et retours heureux qui n'enlèvent pas la crainte de voir un jour les désirs disparaître, l'épanouissement s'évanouir. Avec le temps, il ne restera peut-être que tristesse et désolation, un vague souvenir.
Dans la ligne des romans de la côte ouest de l’Amérique (Richard Yates, John Updike, Joyce Carol Oates, …) ce livre s’ouvre sur un week-end que la famille va passer avec des amis dans leur maison près de New York.
Et à partir de ce moment on va être témoin d’un bonheur parfait – si parfait qu’on ne fait qu’une chose : attendre la fissure..
La manière dont il nous montre l’histoire de ce couple résulte en tout cas dans le bonheur parfait du lecteur.. si c’est le cas pour Nedra et Viri.. faut lire ce livre sublime
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A Sport and a Pastime / Un sport et un passe-temps
James Salter change de pays pour cette histoire.. et il change aussi un peu de voix.Présentation de l'éditeur
Au coeur des années 1960, une Delage traverse la France des provinces assoupies avec à son bord deux Américains, deux hommes désinvoltes, deux dilettantes que l'agitation parisienne a cessé d'amuser. Un soir, à la sortie du dancing d'Autun, ils arrachent aux avances de quelques soldats ivres une jeune Française à la beauté indolente. Séduite sans efforts par le plus jeune des passagers de la décapotable, elle s'abandonne avec lui à une relation érotique d'une rare densité. Sous le regard insistant du narrateur, imaginant les scènes qui ne lui ont pas été confessées, les amants passent leurs après-midi à se mélanger dans la moiteur d'interminables siestes aux draps éparpillés. Page après page, leur corps à corps baigné de la lumière filtrée par les persiennes dessine les contours d'un amour total comme l'été mais précaire comme un rêve.
En tout cas je le trouve dans ce roman moins "romancier" que "raconteur" et je crois qu’il nous raconte des souvenirs de sa propre vie.. en tout cas cette histoire a une toute autre texture qu'Un bonheur parfait.
Mais n’importe la voix – le livre est bon et je l’ai bien aimé.
J’aime l’atmosphère sans soucis de ces années 60.. la France sous le soleil.. des scènes d’amour qui ne sont pas seulement décrit en quelques mots, mais assez explicite.
Tout cela flotte à la légère.. et ici le titre du livre est programme.. la chute du livre est tout mais pas gentille – mais ce sont de tels livres qui restent en mémoire.. même après des années.
et pour ceux qui aiment les nouvelles: son recueil Last Night / Bangkok est un des meilleurs que j'ai jamais lu
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Life is a lot like Jazz
Best when you improvise
George Gershwin
Re: James Salter
Un bonheur parfait
Je n'avais laissé que quelques impressions rapides après ma lecture :
Ce qui m'a le plus frappée, ce sont les nombreuses descriptions mais que je n'ai jamais trouvées ennuyeuses alors que cela peut être vraiment barbant chez certains auteurs moins doués. Il a le souci du détail sans en faire trop et c'est ce qui m'a le plus intéressée. La lente érosion du mariage de Nedra et Viri ne m'a pas plus inspirée que ça pourtant, mais une fois le livre terminé et avec le recul, je trouve que finalement c'est ce qui fait sa force, pas de drames, juste le quotidien usant qui mène à la remise en question, d'un mariage, d'une façon de vivre. Pas une révélation pour moi mais un bon souvenir de lecture tout de même.
Depuis je n'ai rien lu de Salter mais je ne l'ai pas oublié et j'ai A Sport and a Pastime dans ma PAL.
Je n'avais laissé que quelques impressions rapides après ma lecture :
Ce qui m'a le plus frappée, ce sont les nombreuses descriptions mais que je n'ai jamais trouvées ennuyeuses alors que cela peut être vraiment barbant chez certains auteurs moins doués. Il a le souci du détail sans en faire trop et c'est ce qui m'a le plus intéressée. La lente érosion du mariage de Nedra et Viri ne m'a pas plus inspirée que ça pourtant, mais une fois le livre terminé et avec le recul, je trouve que finalement c'est ce qui fait sa force, pas de drames, juste le quotidien usant qui mène à la remise en question, d'un mariage, d'une façon de vivre. Pas une révélation pour moi mais un bon souvenir de lecture tout de même.
Depuis je n'ai rien lu de Salter mais je ne l'ai pas oublié et j'ai A Sport and a Pastime dans ma PAL.
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Let It Be
Epi- Messages : 1943
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: James Salter
-Et rien d'autre-
Pas très éloignée de toi, mon impression, Dom. Mon commentaire ici...
Première rencontre avec James Salter dont il est dit qu'il reste un des plus grands auteurs américains. L'histoire débute en pleine bataille d'Okinowa. Philip Bowman, jeune marines, en réchappe, et démobilisé, se retrouve à New York, prêt à se lancer dans une carrière de journaliste. Mais les débouchés ne sont pas si aisés et par un hasard de circonstances, c'est l'édition qui lui ouvre ses portes en l'engageant comme lecteur, puis directeur d'un service. Il épousera une riche fille de terriens, Vivian, mais perdra vite ses illusions et dès lors commencera une vie de plaisirs tournée principalement sur les femmes et le monde des livres.
Je ne suis pas sûre qu'il puisse emballer la majorité, mais je lui reconnais volontiers un sens du récit qui m'a tout de même embarquée, même si souvent ses anecdotes ou ses descriptions de personnages ne sont pas des plus déterminantes. J'en ai parfois perdu le fil, tant le nombre en est important, et ma lecture en a été hachée d'autant. Mais dans l'ensemble j'ai bien aimé le suivre dans ce parcours bercé de rencontres d'auteurs (pas tous connus, je dois dire) et de soirées new yorkaises, dans une existence portée par la soif de réussir et les élans de jeunesse, mais qui débouche vers la fin sur une prise de conscience beaucoup plus mesurée, sinon désabusée. Un agréable plongeon dans un univers bien attractif pour qui aime celui de l'écriture même s'il m'en reste à présent très peu de souvenirs..
Domreader a écrit:Voilà donc le résumé de ce roman qui m’a finalement peu enthousiasmée. Salter écris bien, c’est déjà ça mais il n’a pas grand-chose à nous raconter, ou alors uniquement par petites touches. En effet son art réside en sa façon de nous narrer mille et une petites histoires dans la grande histoire. Chaque personne dont Bowman croise la route fait l’objet d’un mini-récit. Ainsi une myriade de minuscules portraits viennent former le tableau de la vie du héro, Bowman. Un procédé original et qui permet de se laisser porter d’histoire en histoire mais au final, qui nous laisse en manque d’un récit central intéressant qui nous accroche.
Pas très éloignée de toi, mon impression, Dom. Mon commentaire ici...
Première rencontre avec James Salter dont il est dit qu'il reste un des plus grands auteurs américains. L'histoire débute en pleine bataille d'Okinowa. Philip Bowman, jeune marines, en réchappe, et démobilisé, se retrouve à New York, prêt à se lancer dans une carrière de journaliste. Mais les débouchés ne sont pas si aisés et par un hasard de circonstances, c'est l'édition qui lui ouvre ses portes en l'engageant comme lecteur, puis directeur d'un service. Il épousera une riche fille de terriens, Vivian, mais perdra vite ses illusions et dès lors commencera une vie de plaisirs tournée principalement sur les femmes et le monde des livres.
Je ne suis pas sûre qu'il puisse emballer la majorité, mais je lui reconnais volontiers un sens du récit qui m'a tout de même embarquée, même si souvent ses anecdotes ou ses descriptions de personnages ne sont pas des plus déterminantes. J'en ai parfois perdu le fil, tant le nombre en est important, et ma lecture en a été hachée d'autant. Mais dans l'ensemble j'ai bien aimé le suivre dans ce parcours bercé de rencontres d'auteurs (pas tous connus, je dois dire) et de soirées new yorkaises, dans une existence portée par la soif de réussir et les élans de jeunesse, mais qui débouche vers la fin sur une prise de conscience beaucoup plus mesurée, sinon désabusée. Un agréable plongeon dans un univers bien attractif pour qui aime celui de l'écriture même s'il m'en reste à présent très peu de souvenirs..
Aeriale- Messages : 11930
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: James Salter
Bon alors au final Kenavo est plutôt enthousiaste, et Epi, Aériale et moi avons des impressions un peu mitigées sur l'auteur, pour les mêmes raisons d'ailleurs.
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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3619
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: James Salter
avec Kay Salter
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Life is Meals / Chaque jour est un festin
365 textes, plus ou moins long. Tous en relation avec la nourriture mais le plus souvent pas de recettes. Des anecdotes, des faits divers, des souvenirs, des histoires… tout pour enchanter son lecteur.
De tous les livres que j’ai lu qui tournent autour de ce sujet, c’est mon préféré. J’aurais aimé que l’année ait 300 jours de plus. James Salter devient dans ce livre un raconteur hors pair. Rien à voir avec ses romans. Si on n’adhère pas à ses sujets, pas de problème ici, c’est tout bon.
Naturellement il ne se limite pas seulement à la cuisine américaine, mais en grand amateur des recettes et ingrédients trouvés en France, je pense qu’il devrait ravir tout lecteur français.
J’en sors en tout cas très enthousiaste et après ce festin j’ai décidé que mon été va se concentrer sur d’autres livres autour du sujet de la cuisine/nourriture.
Bon appétit
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Life is Meals / Chaque jour est un festin
Après Rick Bass et Laurie Colwin, je suis allée avec un autre auteur en cuisinePrésentation de l’éditeur
Quel fut le menu servi sur le Titanic lors de la nuit fatale ? Comment décider qui inviter ou pas à dîner ? Où, à Paris, Samuel Beckett et Harold Pinter dégustaient-ils de la soupe à l'oignon à 4 heures du matin ? De la galette des rois de janvier à un dîner au champagne du Nouvel An, James et Kay Salter nous offrent ce que 40 années de vie commune leur ont apporté de sagesse culinaire, de leurs propres recettes à des anecdotes littéraires, de leurs triomphes en cuisine à leurs désastres.
On y trouve donc des recettes comme celles de John Irving pour confectionner des boulettes ou celles des Salter pour le poulet Marengo, les blinis, le gaspacho et quelques cocktails.
Mais cette année en cuisine regorge surtout de conseils en tout genre, de notations historiques, de jugements d'amis rencontrés dans la vie ou dans les livres.
Les Salter nous font ainsi partager les réflexions culinaires de la reine Victoria, JFK ou encore Winnie l'ourson. Chaque jour est un festin est un almanach sur le goût, l'histoire, les gens, le sexe, la nourriture, le vin, l'art. Sophistiqué, pratique, péremptoire et indispensable, ce recueil est un hommage à la gloire de la nourriture et du vin, et au plaisir de les partager.
A tout ce qui fait la vie, pour James Salter qui écrivait déjà dans Un Bonheur parfait : "La vie, c'est le temps qu'il fait, les repas. Des déjeuners sur une nappe à carreaux bleus où quelqu'un a renversé du sel. Une odeur de tabac. Du brie, des pommes jaunes, des couteaux à manche de bois."
365 textes, plus ou moins long. Tous en relation avec la nourriture mais le plus souvent pas de recettes. Des anecdotes, des faits divers, des souvenirs, des histoires… tout pour enchanter son lecteur.
De tous les livres que j’ai lu qui tournent autour de ce sujet, c’est mon préféré. J’aurais aimé que l’année ait 300 jours de plus. James Salter devient dans ce livre un raconteur hors pair. Rien à voir avec ses romans. Si on n’adhère pas à ses sujets, pas de problème ici, c’est tout bon.
Naturellement il ne se limite pas seulement à la cuisine américaine, mais en grand amateur des recettes et ingrédients trouvés en France, je pense qu’il devrait ravir tout lecteur français.
J’en sors en tout cas très enthousiaste et après ce festin j’ai décidé que mon été va se concentrer sur d’autres livres autour du sujet de la cuisine/nourriture.
Bon appétit
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Life is a lot like Jazz
Best when you improvise
George Gershwin
Re: James Salter
je l'ai senti hier pour la première fois... l'automne approche à grand pas...
“There was a time, usually late in August, when summer struck the trees with dazzling power and they were rich with leaves but then became, suddenly one day, strangely still, as if in expectation and at that moment aware. They knew. Everything knew, the beetles, the frogs, the crows solemnly walking across the lawn. The sun was at its zenith and embraced the world, but it was ending, all that one loved was at risk.”
― James Salter, All That Is
“There was a time, usually late in August, when summer struck the trees with dazzling power and they were rich with leaves but then became, suddenly one day, strangely still, as if in expectation and at that moment aware. They knew. Everything knew, the beetles, the frogs, the crows solemnly walking across the lawn. The sun was at its zenith and embraced the world, but it was ending, all that one loved was at risk.”
― James Salter, All That Is
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George Gershwin
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