Walker Evans
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Walker Evans

Walker Evans, né le 3 novembre 1903 à Saint-Louis, Missouri, et mort le 10 avril 1975, à New Haven, Connecticut, est un photographe américain.
source et suite
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George Gershwin
Re: Walker Evans
J'ai vu l'annonce de cette expo ce matin... cela m'a donné envie de lui ouvrir son fil

Walker Evans
Centre Pompidou, Paris
26/04/2017 - 14/09/2017
Première grande rétrospective organisée en France de l’œuvre si influente de ce photographe américain.
300 vintages et autres documents retrace toute l’œuvre de l’artiste.

Walker Evans
Centre Pompidou, Paris
26/04/2017 - 14/09/2017
Première grande rétrospective organisée en France de l’œuvre si influente de ce photographe américain.
300 vintages et autres documents retrace toute l’œuvre de l’artiste.
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George Gershwin
Re: Walker Evans

David Hockney... et Walker Evans... une petite virée à Paris s'impose

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George Gershwin
Re: Walker Evans
Je suis allée voir l'exposition Walker Evans. Et c'était vraiment très intéressant. Je ne connaissais pas tout son parcours, toute l'évolution de son travail.
J'avoue que sa période je prends en photo des contenus de poubelles, des caniveaux, des ordures... j'ai moyennement compris. Certes, il peut y avoir derrière la réflexion autour de la société de consommation et le gaspillage qui en découle, mais très souvent j'avais l'impression que c'était maladroit, peu inspiré.
Alors qu'il fait des petits miracles avec certaines prises de vue, les agencements, les découpages, les corps et les bâtiments dans l'espace.
Il s'intéressait beaucoup à l'architecture, aux devantures des magasins, aux enseignes (il les collectionnait aussi). Pour lui, elles représentaient vraiment ce qu'étaient les États-Unis.


Ainsi que tous les gens de la rue photographiés : toute une période où il les prenait de face, en portrait, conscients d'être photographiés, puis toute une période de photos volées (notamment dans le métro) vraiment très chouette. Très parlante.


L'expo revient évidemment sur Louons maintenant les grands hommes, avec une petite salle dédiée, où on voit le portrait célèbre, et où en voix off, on entend la femme du portrait parler, 30 ans plus tard, de cette drôle d'expérience d'avoir eu Evans et Agee dans les pattes pendant un moment. Emouvant, et très intéressant.

J'avoue que sa période je prends en photo des contenus de poubelles, des caniveaux, des ordures... j'ai moyennement compris. Certes, il peut y avoir derrière la réflexion autour de la société de consommation et le gaspillage qui en découle, mais très souvent j'avais l'impression que c'était maladroit, peu inspiré.
Alors qu'il fait des petits miracles avec certaines prises de vue, les agencements, les découpages, les corps et les bâtiments dans l'espace.
Il s'intéressait beaucoup à l'architecture, aux devantures des magasins, aux enseignes (il les collectionnait aussi). Pour lui, elles représentaient vraiment ce qu'étaient les États-Unis.


Ainsi que tous les gens de la rue photographiés : toute une période où il les prenait de face, en portrait, conscients d'être photographiés, puis toute une période de photos volées (notamment dans le métro) vraiment très chouette. Très parlante.


L'expo revient évidemment sur Louons maintenant les grands hommes, avec une petite salle dédiée, où on voit le portrait célèbre, et où en voix off, on entend la femme du portrait parler, 30 ans plus tard, de cette drôle d'expérience d'avoir eu Evans et Agee dans les pattes pendant un moment. Emouvant, et très intéressant.

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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 6745
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : *CabanCouette*
Re: Walker Evans
rhoo... ça donne envie...
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George Gershwin
Re: Walker Evans
C'est vraiment très instructif. ça montre comment il était méticuleux, obsédé par certaines choses, comment ça se travaille l'œil photographique.
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 6745
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : *CabanCouette*
Re: Walker Evans
Texte: James Agee
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Let Us Now Praise Famous Men / Louons maintenant les grands hommes
Avec une telle présentation de la maison d’édition, je n’en ai plus besoin d’ajouter beaucoup de mots pour dire tout mon enthousiasme pour ce livre.
On peut retrouver ces années de misère dans le sud des Etats-Unis surtout dans bon nombre de photos et dans plus d’un livre/reportage. Mais je pense le plus poignant, celui qui impressionne le plus, c’est celui de James Agee.
Il était non seulement un personnage tout à fait à part mais aussi un auteur engagé et passionné par son sujet. Il a vraiment percé ces familles, leur quotidien et la vie dans le Sud lors de ces années à 100%.
En combinaison avec le roman sublime de Rodolphe Barry c’est vraiment un moment fort de lecture…


Let Us Now Praise Famous Men / Louons maintenant les grands hommes
Présentation de l’éditeur
C'est en 1936, à 27 ans, que James Agee a écrit ce livre exceptionnel sur la misère au Sud des Etats-Unis. Louons maintenant les grands hommes est un de ces grands textes qui marquent une génération. Le souffle d'Agee, son regard de cinéaste, l'intensité de sa vision surprennent et vous emportent dans un flux. Jamais un pays, une condition de classe, une très banale vie quotidienne de paysans n'ont été pareillement décrits. Cette minutie dans le détail, une férocité de ne rien laisser dans l'ombre - objets, corps, paroles et soupirs, pensées cachées - déroutent puis émeuvent et convainquent. Jamais, incantation lyrique aussi intérieure n'a inspiré de tels documents.
James Agee a été chargé par Time-Life d'un reportage de six semaines sur les Blancs pauvres de l'Alabama. Accompagné de Walker Evans - célèbre photographe américain -, comme deux espions, ils vont au sein de trois familles, tenter d'approcher la vérité.
Mais qu'est-ce que la vérité d'un homme, d'une société ? N'est-elle pas insaisissable ? Agee nous le fait percevoir. L'intention première est donc un compte rendu. Mais la personnalité fiévreuse de l'auteur, la transparence poétique qu'il donne à tout ce qu'il regarde vont tirer de la vie la plus humble son expression la plus haute.
C'est une protestation contre la réalité, une déchirure, une brûlure intérieure qui inspirent ces portraits dont la tonalité est des plus singulières dans notre littérature et bouscule la tradition sociologique.
Dense de tout vouloir dire, écrit comme pour être entendu à haute voix, ce livre universel atteint une hauteur et une vérité de visionnaire inégalées.
Avec une telle présentation de la maison d’édition, je n’en ai plus besoin d’ajouter beaucoup de mots pour dire tout mon enthousiasme pour ce livre.
On peut retrouver ces années de misère dans le sud des Etats-Unis surtout dans bon nombre de photos et dans plus d’un livre/reportage. Mais je pense le plus poignant, celui qui impressionne le plus, c’est celui de James Agee.
Il était non seulement un personnage tout à fait à part mais aussi un auteur engagé et passionné par son sujet. Il a vraiment percé ces familles, leur quotidien et la vie dans le Sud lors de ces années à 100%.
En combinaison avec le roman sublime de Rodolphe Barry c’est vraiment un moment fort de lecture…
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George Gershwin
Re: Walker Evans
Merci pour cette belle présentation. Il m'attend aussi sur mes étagères celui-là!

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domreader- Messages : 3212
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: Walker Evans
puisqu'on parle aussi de lui lors de la sortie en poche du roman de Rodolphe Barry

Houses and Billboards in Atlanta, 1936

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George Gershwin
Nightingale- Messages : 2438
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