Jane Gardam

Jane Gardam, née en 1928, est une auteure britannique de romans pour les adultes et aussi de romans jeunesse. Elle écrit des critiques pour The Spectator and The Telegraph et des scénaris radiophoniques pour la BBC. Elle a remporté de nombreux prix littéraires qui incluent le Whitbread Award. Elle est officier de l’Ordre de l'Empire britannique et membre de la Royal Society of Literature.

Le Maître des Apparences
Old Filth
Jane Gardam



Old Filth est un vieil homme au crépuscule de sa vie. Il a été un avocat de renom puis un juge reconnu et respecté à Hong Kong, les membres du barreau londonien s’en souviennent un peu comme d’une légende. Il est maintenant en retraite dans une demeure du Dorset avec sa très distinguée épouse Betty, lorsque celle-ci s’éteint brusquement. Sir Edward Feathers, car c’est en réalité son nom, entreprend alors un voyage à la rencontre de son passé, c’est un périple géographique et spirituel. Au cours de ce voyage périlleux dû à son grand âge, les souvenirs s’enchaînent, s’écoulent au fur et à mesure des rencontres avec ceux qui l’ont accompagné dans son passé d’orphelin du Raj. Les orphelins du Raj – Raj orphans – étaient les enfants des fonctionnaires anglais expatriés dans les colonies qui envoyaient leurs rejetons dans des familles d’accueil en Angleterre pour qu’ils échappent aux maladies endémiques des pays tropicaux qui leurs étaient souvent fatales lorsqu’ils étaient jeunes.  Edward est le produit d’un passé tragique que l’on découvre au fil d’un roman organisé dans un savant désordre mêlant scènes passées ou présentes, souvenirs et rêves éveillés. La construction suit en fait l’esprit en semi-errance de ce vieil homme à la recherche d’un passé qu’il avait tenté d’oublier tout au long de sa vie.

C’est un beau roman de Jane Gardam que je découvre en tant qu’auteure, un récit elliptique où les questionnements sont parfois comblés, souvent suggérés. Malgré cela ou plutôt à cause de celà, Old Filth reste un personnage énigmatique et attachant auquel on repense longtemps.

PS : Old Filth est un jeu de mots. Au strict sens cela veut dire ‘vieille saleté’ mais ici filth est à prendre comme un acronyme employé par le barreau de Londres à une certaine époque - F.I.L.T.H : Failed in London try Hong Kong : n’a pas réussi à Londres et a essayé à Hong Kong

Il me semble l'avoir déjà noté, tu en avais parlé ailleurs Dom non ? En tout cas, toujours envie de le lire.

Oui c'est juste j'en avais parlé ailleurs. J'ai bien aimé celui là. Si tu veux je te le passerai lors d'une prochaine rencontre.

Je n'ai pas rêvé alors.
Merci pour la proposition je veux bien 

The rain became heavier. It was after half past eight now and the wind blew the rain in surges and began to sound angry and bitter. The rain lashed back.

These words from Jane Gardam’s The Man in the Wooden Hat seem apt given the rather wet week we’ve watched through the windows of our office on Hoxton Square. Jane Gardam’s novels were the subject of an article by Sue Gee in Issue 28 of Slightly Foxed magazine. Sue wrote in praise of Gardam’s ‘vibrantly engaging, funny and touching’ writing and how she is particularly ‘good on light and weather’.⁠

Alice Tait’s illustration appeared alongside Sue’s article, capturing the men with their black silk umbrellas as described by Gardam on a ‘splashy, showery day’.



Lorsque j‘ai découvert ce texte sur la page FB de Slightly Fox, j‘ai regardé le contenu de The Man in the Wooden Hat. À ce moment j‘ai réalisé qu‘il s‘agissait en fait du deuxième tome d’une trilogie. Et en voyant le commentaire de Domreader pour le premier, je voulais découvrir la sérire.

En voilà donc les trois livres :


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Old Filth / Le Maître des Apparences

Présentation de l'éditeur
Véritable légende dans le milieu très fermé de la justice britannique, Sir Edward Feathers – surnommé Filth – est né en Malaisie, a fait ses études en Angleterre et mené avec succès une carrière d’avocat à Hong Kong. Désormais à la retraite, Filth vit paisiblement avec sa femme Betty dans une confortable maison de la campagne anglaise. Impassible en toutes circonstances, il a pourtant eu un destin hors du commun.
Enfance misérable à la Dickens, amours mélancoliques, secrets inavouables, Le  Maître des apparences  est le premier volume de la trilogie Les Orphelins du Raj, considérée comme le chef-d’œuvre de Jane Gardam.

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The Man in the Wooden Hat / Le Choix de Betty

Présentation de l’éditeur
C'est décidé, la jeune et innocente Betty va épouser à Hong Kong le juge Feathers (rencontré dans Le Maître des apparences). Orpheline dans les camps japonais, jeune fille non conformiste recrutée pour casser les codes à Bletchley Park pendant la Seconde Guerre mondiale, Betty a ses passions secrètes, et sa vie avec le juge Filth ne sera pas épargnée par de grands tourments. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si Veneering, le rival détesté de Filth au barreau, exerce sur elle une puissante attraction.
Humour très british, excentricité, finesse psychologique… avec ce deuxième volume des Orphelins du Raj, Jane Gardam continue de régaler ses lecteurs.

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Last Friends / L’Éternel rival

Présentation de l’éditeur
Est-ce vraiment un hasard si Terry Veneering s’installe dans le Dorset, tout près de la maison du Vieux Filth, son rival au barreau de Hong Kong aussi bien qu’en amour  ? Les deux ennemis vont devoir se côtoyer, même si la bonne éducation impose une conversation à fleurets mouchetés. Veneering, Filth et les autres, ce sont autant d’histoires d’amour, d’amitié, de séduction, les récits d’expériences douces-amères du temps révolu des colonies et de l’apaisement de la maturité.
Après Le Maître des apparences où l’on découvrait le Vieux Filth et Le Choix de Betty qui s’attachait à sa femme, l’intelligente et incomprise Betty, voici le dernier volet de la trilogie des Orphelins du Raj, cette merveilleuse chronique de l’Angleterre et de son Empire.

Puisque Domreader a déjà fait un si bon commentaire pour Le Maître des Apparences, plus besoin de trop m’occuper de ce volet.

Le deuxième livre va avoir au centre Betty et ses points de vues. Pratiquement une « absente » dans la première partie (cela parle beaucoup de la jeunesse du Vieux Filth et ensuite de sa vie après la mort de Betty), le lecteur va faire connaissance avec elle.

En premier, elle semble un peu incolore. Mais au fur et à mesure Jane Gardam la remplie avec beaucoup de vie et on la sent dans ces pages. Son destin n’est pas extraordinaire, mais la façon dont l’auteur la décrit, elle devient un personnage fascinant.

Je ne pouvais pas mettre le livre de côté tellement j’étais happée.

À la fin il n’y avait qu’une envie – vite ouvrir le dernier volume pour achever cette trilogie.

Et le dernier épisode, L’Éternel rival, est un délice (à part le titre français, Last Friends est tellement mieux… et si approprié puisque cela parle en effet des « survivants » des connaissances de Old Filth et Veneering).

J’ai lu ces trois livres l’un après l’autre, je ne sentais pas le temps passer, j’aurais enfilé volontiers un quatrième, voire plus.

J’étais tellement happée par cette histoire qui comprenait tellement de destins, de moments mémorables, de personnages à part…

Quel beau moment de lecture qui s’est terminé avec quelques larmes… de bonheur  

Ah oui, ç'est bien tentant cette trilogie!

Un sacré voyage dans le temps et l'espace, tout pour me séduire ;-)

laisse-toi tenter

Si maintenant tu nous recommandes les titres trois par trois, on ne va vraiment plus savoir où donner de la tête 

je promets, je vais laisser de côtés les trilogies et me limiter à un livre par message

kenavo a écrit: je promets, je vais laisser de côtés les trilogies et me limiter à un livre par message

Tu devrais mettre ton auréole sur batterie lithium, on y croirait plus !

Vous me faites rire!!!

En tout cas, avec ou sans lithium, j'ai retenu ce nom Gardam. Comme quoi :p

 
Eh bien voilà, me voici tombée aussi sous le charme de ce bon vieux Filth ! 
Quel personnage...et une vie loin d'être monotone ! On ne s'ennuie pas un instant dans cette lecture et j'ai bien aimé la façon qu'a l'auteur de dévoiler par petites touches le passé de Filth, de nous en livrer quelques secrets, de nous en faire  pressentir quelques autres, qui seront sans doute dévoilés dans les 2 prochains tomes ! Trop hâte de les lire !! 
Et le ton délicieusement humoristique adoptée par Jane Gardam en fait une lecture très agréable. On la sent pleine d'affection pour le vieil homme, qui malgré les apparences cache une réelle sensibilité et une douloureuse blessure. Quand au terme de sa vie remontent les souvenirs de l'enfance, ce n'est pas toujours facile à vivre...
Bravo à l'auteur pour ce très beau portrait !

trop contente de te lire
et je suis certaine que tu vas te régaler avec les deux autres tomes