Antonio Moresco
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Antonio Moresco
Antonio Moresco (1947 - )

Il est né à Mantoue, il a passé un partie de son enfance comme séminariste dans un collège religieux. Il a connu aussi une période d’activisme politique. Il a exercé divers métiers ( éboueur, portier de nuit, ouvrier…) tout en écrivant. Ses manuscrits ont été longtemps refusés par les éditeurs, son premier livre ne paraît qu’en 1993.
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4641
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Antonio Moresco
La petite lumière
Un homme qui vit dans un village abandonné par ses habitants, comme pas mal de village alentour. Mais le soir, à une certaine heure une petite lumière qui s'allume quelque part, à un endroit où il ne devrait rien avoir. Elle finit par devenir important pour cet homme, qui finit par aller chercher qui l'allume. Après, il vaut mieux ne pas raconter la suite, pour ne pas ôter le plaisir de la découverte à ceux qui voudront tenter cette lecture.
Vraiment un beau texte, que ce soit au niveau de la forme que du fond. Poétique et réaliste. Plein de nostalgie, de quelque chose qui a disparu, mais qui vit encore. Rempli d'une solitude qui se cache dans les gestes du quotidien, qui font que l'on se sent moins seul, mais qui ne sont pas toujours suffisants. Mais ce n'est pas désespéré, il y a une paradoxale vitalité dans cette histoire, dans cette façon de raconter.
Un auteur à découvrir, vraiment.
Un homme qui vit dans un village abandonné par ses habitants, comme pas mal de village alentour. Mais le soir, à une certaine heure une petite lumière qui s'allume quelque part, à un endroit où il ne devrait rien avoir. Elle finit par devenir important pour cet homme, qui finit par aller chercher qui l'allume. Après, il vaut mieux ne pas raconter la suite, pour ne pas ôter le plaisir de la découverte à ceux qui voudront tenter cette lecture.
Vraiment un beau texte, que ce soit au niveau de la forme que du fond. Poétique et réaliste. Plein de nostalgie, de quelque chose qui a disparu, mais qui vit encore. Rempli d'une solitude qui se cache dans les gestes du quotidien, qui font que l'on se sent moins seul, mais qui ne sont pas toujours suffisants. Mais ce n'est pas désespéré, il y a une paradoxale vitalité dans cette histoire, dans cette façon de raconter.
Un auteur à découvrir, vraiment.
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Arabella- Messages : 4641
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Re: Antonio Moresco
Les incendiés
Un homme qui a perdu le sens de la vie. On ne saura presque rien de lui, comme si tout ce qui précède était nul et non avenu. Il a été soldat, il est contact avec des gens qui sont des tueurs, il baigne donc dans un monde de violence, dans lequel une vie humaine n’est pas forcément grand-chose.
Il fuit du jour au lendemain, se retrouve dans un hôtel au bord de la mer. Comme un étranger, un être presque d’une autre espèce, qui n’a rien à voir avec ses congénères, qu’il observe presque avec des yeux d’entomologiste. Le monde semble au bord d’une catastrophe, des incendies se déclarent, jusqu’à un embrasement menaçant. Mais dans le feu, il va rencontrer une femme, qui lui déclare que c’est pour lui qu’elle a incendié le monde, et lui demande s’il veut brûler avec elle. Avant de disparaître.
Il va la revoir, en rêve d’abord, puis en vrai. Elle viendra à son secours lorsqu’il aura décidé d’arrêter tout ce qui faisait sa vie jusqu’à maintenant. Ils vont vivre une histoire d’une folle intensité. Entre destruction et passion.
Après un début prometteur, je suis restée extérieure à ce roman. J’ai eu de mal à m’intéresser à ces personnages qui n’étaient pas des vraies personnes, des archétypes peut-être, des ombres ou des zombies. Trop de violence, presque comme dans un jeu vidéo, dans une jouissance des corps qui explosent et des embrasements meurtriers. La mafia, la prostitution, les trafic des êtres humains, la drogue, la guerre en ex-Yougoslavie, en Tchétchénie en 180 pages, cela fait tout de même beaucoup. Enfin pour moi.
Mais je suis peut être passée complètement à côté. J’ai retrouvé toutefois par moments, la belle écriture d’Antonio Moresco, qui m’avait déjà beaucoup séduite dans La petite lumière, mais dans ce livre-ci, le récit était beaucoup moins chargé.
Un homme qui a perdu le sens de la vie. On ne saura presque rien de lui, comme si tout ce qui précède était nul et non avenu. Il a été soldat, il est contact avec des gens qui sont des tueurs, il baigne donc dans un monde de violence, dans lequel une vie humaine n’est pas forcément grand-chose.
Il fuit du jour au lendemain, se retrouve dans un hôtel au bord de la mer. Comme un étranger, un être presque d’une autre espèce, qui n’a rien à voir avec ses congénères, qu’il observe presque avec des yeux d’entomologiste. Le monde semble au bord d’une catastrophe, des incendies se déclarent, jusqu’à un embrasement menaçant. Mais dans le feu, il va rencontrer une femme, qui lui déclare que c’est pour lui qu’elle a incendié le monde, et lui demande s’il veut brûler avec elle. Avant de disparaître.
Il va la revoir, en rêve d’abord, puis en vrai. Elle viendra à son secours lorsqu’il aura décidé d’arrêter tout ce qui faisait sa vie jusqu’à maintenant. Ils vont vivre une histoire d’une folle intensité. Entre destruction et passion.
Après un début prometteur, je suis restée extérieure à ce roman. J’ai eu de mal à m’intéresser à ces personnages qui n’étaient pas des vraies personnes, des archétypes peut-être, des ombres ou des zombies. Trop de violence, presque comme dans un jeu vidéo, dans une jouissance des corps qui explosent et des embrasements meurtriers. La mafia, la prostitution, les trafic des êtres humains, la drogue, la guerre en ex-Yougoslavie, en Tchétchénie en 180 pages, cela fait tout de même beaucoup. Enfin pour moi.
Mais je suis peut être passée complètement à côté. J’ai retrouvé toutefois par moments, la belle écriture d’Antonio Moresco, qui m’avait déjà beaucoup séduite dans La petite lumière, mais dans ce livre-ci, le récit était beaucoup moins chargé.
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Arabella- Messages : 4641
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Antonio Moresco
J'ai remarqué La petite lumière et tes commentaires me donnent envie de le lire encore plus.
Invité- Invité
Re: Antonio Moresco
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Arabella- Messages : 4641
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Nightingale- Messages : 2337
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