Antonio Moresco
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Arabella
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Books en Stock :: Hey Billie Y'a quoi dans ta bibliothèque ? :: Littérature italienne, grecque, turque
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Antonio Moresco
Antonio Moresco (1947 - )
Il est né à Mantoue, il a passé un partie de son enfance comme séminariste dans un collège religieux. Il a connu aussi une période d’activisme politique. Il a exercé divers métiers ( éboueur, portier de nuit, ouvrier…) tout en écrivant. Ses manuscrits ont été longtemps refusés par les éditeurs, son premier livre ne paraît qu’en 1993.
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4827
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Antonio Moresco
La petite lumière
Un homme qui vit dans un village abandonné par ses habitants, comme pas mal de village alentour. Mais le soir, à une certaine heure une petite lumière qui s'allume quelque part, à un endroit où il ne devrait rien avoir. Elle finit par devenir important pour cet homme, qui finit par aller chercher qui l'allume. Après, il vaut mieux ne pas raconter la suite, pour ne pas ôter le plaisir de la découverte à ceux qui voudront tenter cette lecture.
Vraiment un beau texte, que ce soit au niveau de la forme que du fond. Poétique et réaliste. Plein de nostalgie, de quelque chose qui a disparu, mais qui vit encore. Rempli d'une solitude qui se cache dans les gestes du quotidien, qui font que l'on se sent moins seul, mais qui ne sont pas toujours suffisants. Mais ce n'est pas désespéré, il y a une paradoxale vitalité dans cette histoire, dans cette façon de raconter.
Un auteur à découvrir, vraiment.
Un homme qui vit dans un village abandonné par ses habitants, comme pas mal de village alentour. Mais le soir, à une certaine heure une petite lumière qui s'allume quelque part, à un endroit où il ne devrait rien avoir. Elle finit par devenir important pour cet homme, qui finit par aller chercher qui l'allume. Après, il vaut mieux ne pas raconter la suite, pour ne pas ôter le plaisir de la découverte à ceux qui voudront tenter cette lecture.
Vraiment un beau texte, que ce soit au niveau de la forme que du fond. Poétique et réaliste. Plein de nostalgie, de quelque chose qui a disparu, mais qui vit encore. Rempli d'une solitude qui se cache dans les gestes du quotidien, qui font que l'on se sent moins seul, mais qui ne sont pas toujours suffisants. Mais ce n'est pas désespéré, il y a une paradoxale vitalité dans cette histoire, dans cette façon de raconter.
Un auteur à découvrir, vraiment.
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4827
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Antonio Moresco
Les incendiés
Un homme qui a perdu le sens de la vie. On ne saura presque rien de lui, comme si tout ce qui précède était nul et non avenu. Il a été soldat, il est contact avec des gens qui sont des tueurs, il baigne donc dans un monde de violence, dans lequel une vie humaine n’est pas forcément grand-chose.
Il fuit du jour au lendemain, se retrouve dans un hôtel au bord de la mer. Comme un étranger, un être presque d’une autre espèce, qui n’a rien à voir avec ses congénères, qu’il observe presque avec des yeux d’entomologiste. Le monde semble au bord d’une catastrophe, des incendies se déclarent, jusqu’à un embrasement menaçant. Mais dans le feu, il va rencontrer une femme, qui lui déclare que c’est pour lui qu’elle a incendié le monde, et lui demande s’il veut brûler avec elle. Avant de disparaître.
Il va la revoir, en rêve d’abord, puis en vrai. Elle viendra à son secours lorsqu’il aura décidé d’arrêter tout ce qui faisait sa vie jusqu’à maintenant. Ils vont vivre une histoire d’une folle intensité. Entre destruction et passion.
Après un début prometteur, je suis restée extérieure à ce roman. J’ai eu de mal à m’intéresser à ces personnages qui n’étaient pas des vraies personnes, des archétypes peut-être, des ombres ou des zombies. Trop de violence, presque comme dans un jeu vidéo, dans une jouissance des corps qui explosent et des embrasements meurtriers. La mafia, la prostitution, les trafic des êtres humains, la drogue, la guerre en ex-Yougoslavie, en Tchétchénie en 180 pages, cela fait tout de même beaucoup. Enfin pour moi.
Mais je suis peut être passée complètement à côté. J’ai retrouvé toutefois par moments, la belle écriture d’Antonio Moresco, qui m’avait déjà beaucoup séduite dans La petite lumière, mais dans ce livre-ci, le récit était beaucoup moins chargé.
Un homme qui a perdu le sens de la vie. On ne saura presque rien de lui, comme si tout ce qui précède était nul et non avenu. Il a été soldat, il est contact avec des gens qui sont des tueurs, il baigne donc dans un monde de violence, dans lequel une vie humaine n’est pas forcément grand-chose.
Il fuit du jour au lendemain, se retrouve dans un hôtel au bord de la mer. Comme un étranger, un être presque d’une autre espèce, qui n’a rien à voir avec ses congénères, qu’il observe presque avec des yeux d’entomologiste. Le monde semble au bord d’une catastrophe, des incendies se déclarent, jusqu’à un embrasement menaçant. Mais dans le feu, il va rencontrer une femme, qui lui déclare que c’est pour lui qu’elle a incendié le monde, et lui demande s’il veut brûler avec elle. Avant de disparaître.
Il va la revoir, en rêve d’abord, puis en vrai. Elle viendra à son secours lorsqu’il aura décidé d’arrêter tout ce qui faisait sa vie jusqu’à maintenant. Ils vont vivre une histoire d’une folle intensité. Entre destruction et passion.
Après un début prometteur, je suis restée extérieure à ce roman. J’ai eu de mal à m’intéresser à ces personnages qui n’étaient pas des vraies personnes, des archétypes peut-être, des ombres ou des zombies. Trop de violence, presque comme dans un jeu vidéo, dans une jouissance des corps qui explosent et des embrasements meurtriers. La mafia, la prostitution, les trafic des êtres humains, la drogue, la guerre en ex-Yougoslavie, en Tchétchénie en 180 pages, cela fait tout de même beaucoup. Enfin pour moi.
Mais je suis peut être passée complètement à côté. J’ai retrouvé toutefois par moments, la belle écriture d’Antonio Moresco, qui m’avait déjà beaucoup séduite dans La petite lumière, mais dans ce livre-ci, le récit était beaucoup moins chargé.
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Arabella- Messages : 4827
Date d'inscription : 29/11/2016
Nightingale- Messages : 2830
Date d'inscription : 09/12/2017
Age : 56
Localisation : Sur le bord de la marge
Re: Antonio Moresco
Il faudra que je découvre La Petite Lumière.
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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3637
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: Antonio Moresco
Je vais plutôt tenter le roman que la BD alors
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"Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux" Jules Renard
Liseron- Messages : 4314
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
Re: Antonio Moresco
Tiens, ça me donne envie de le relire, du coup.
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Lire nuit gravement à la bêtise !
Nightingale- Messages : 2830
Date d'inscription : 09/12/2017
Age : 56
Localisation : Sur le bord de la marge
Re: Antonio Moresco
Trouvé, acheté aujourd’huiLiseron a écrit:Je vais plutôt tenter le roman que la BD alors
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Liseron- Messages : 4314
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
Re: Antonio Moresco
La Petite lumière
Un grand merci pour cette belle découverte !
J’ai vraiment beaucoup aimé ce petit livre très original qui sort des sentiers battus et qui raconte avec beaucoup de délicatesse et une grande tendresse la rencontre entre un homme et un très jeune enfant de cinq ans, qui vivaient seuls chacun de leur côté, en marge de la société.
Une belle histoire d’apprivoisement, de transmission et de renaissance servie par une écriture concise et poétique. Un portrait étonnant de ce petit garcon !
Il faut se laisser porter par ce texte limpide, flotter entre deux mondes, s’égarer dans une nature omniprésente, remarquablement décrite par l’auteur.
Un tout petit livre, même pas 200 p. mais un grand texte !
Un auteur italien pour toi @domreader ! Peut-être pourras-tu même le lire en langue originale…
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Liseron- Messages : 4314
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
Re: Antonio Moresco
Aeriale a écrit:@Liseron.. Tu as finalement lu la BD ou bien le roman?
Il fait l’unanimité, on dirait!
C'est le roman, je pense.
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Lire nuit gravement à la bêtise !
Nightingale- Messages : 2830
Date d'inscription : 09/12/2017
Age : 56
Localisation : Sur le bord de la marge
Re: Antonio Moresco
Oui le roman ! Je jetterai peut-être un œil à la BD maintenant mais je voulais lire le texte avant…et bien m’en a pris
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Liseron- Messages : 4314
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
Re: Antonio Moresco
Ok, je pensais aussi mais vu que tu disais avoir trouvé la BD juste au dessus…
Aeriale- Messages : 11965
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Antonio Moresco
J'ai lu la BD, qui est un régal !
Ça me tenterait presque de lire le bouquin.
Ça me tenterait presque de lire le bouquin.
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 7162
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
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