Antonio Tabucchi
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Antonio Tabucchi

Antonio Tabucchi, né le 24 septembre 1943 à Vecchiano, mort le 25 mars 2012 à Lisbonne, est un écrivain italien, traducteur et passeur de l'œuvre de Fernando Pessoa en italien.
Il a été professeur de langue et littérature portugaise à l'université de Sienne.
source et suite
Dernière édition par Kenavo le Lun 23 Jan - 8:00, édité 1 fois
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George Gershwin
Re: Antonio Tabucchi

Pour Isabel
Présentation de l’éditeur
Antonio Tabucchi avait achevé la rédaction de Pour Isabel en 1996, peu de temps après Requiem. Il l'avait conçu comme un mandala : chaque chapitre dessine un nouveau cercle dans lequel le protagoniste Waclaw Slowacki rencontre un nouveau personnage ayant connu Isabel. Cette dernière a mystérieusement disparu depuis des années, et son ami Waclaw cherche à retrouver sa trace.
Si Pour Isabel s'ouvre dans un style empreint du réalisme politique dans lequel on reconnaît les thèmes qui traversent toute l'œuvre de Tabucchi, la dimension plus onirique de la fin du livre est tout aussi remarquable. Le récit est construit par cercles concentriques se resserrant progressivement autour du personnage d'Isabel, qui en est le centre absent autour duquel se construit la totalité de l'histoire : la recherche d'Isabel comme personnage disparu, évanescent, finit naturellement par symboliser la recherche de soi.
Ceux qui me connaissent, savent que je n’ai pas trop envie de partir dans des aventures oniriques… mais Antonio Tabucchi a toujours succédé de m’enthousiasmer avec ses livres.
J’ai lu qu’on le considérait comme le « maître du déréglage rêveur » et cela résume très bien sa façon de raconter une histoire.
Je n’avais même pas espéré de retrouver du nouveau de lui - mais voilà cette parution avec cette délicieuse couverture, comment résister.
Et pour l’onirique, et ben, j’en ai eu ma tranche… mais j’ai adoré le voyage – réel et fantaisie !
Lors de 9 rencontres il va non pas seulement faire un petit ‘tour du monde’ (Lisbonne, Macao et Naples) mais aussi arriver à cerner celle qu'il est en train de chercher. Isabel reste jusqu’à la fin un mystère et plus encore son protagoniste qui la recherche… mais en quelque sorte, là n’est pas l’objectif du livre – c’est ce moment de « se perdre » lors de la lecture.
Si vous connaissez et aimez Tabucchi, je ne peux que conseiller cette lecture !
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George Gershwin
Re: Antonio Tabucchi

Lisbonne, la ville rêvée d’Antonio Tabucchi
Sur les rives du Tage, Lisbonne, secrète et lumineuse, s’égare en entrelacs et montées tortueuses.
C’est ici que débarque en 1965, l’Italien Antonio Tabucchi.
Entre l’étudiant et la « ville blanche » naît une histoire d’amour qui va durer toute une vie. Plus de vingt ans après sa première visite, il célèbre sa ville de cœur dans Requiem, son premier et unique livre écrit en portugais.
Disponible : du 25/03/2021 au 25/03/2023: ici

Requiem
Une hallucination
Ce n’est pas mentionné sur la couverture du livre, mais ce roman porte comme sous-titre « Une hallucination » et cela donne déjà une bonne idée de ce qu’on va vivre aux côtés de l’auteur.Présentation de l’éditeur
Dans une maison de campagne de l'Alentejo, un homme assoupi sous un arbre est gagné par une longue hallucination qui va le transporter à Lisbonne et ses environs pendant douze heures, de midi à minuit. C'est un dimanche torride, le dernier de juillet. Dès lors, les personnages du présent croisent les fantômes du passé, les morts et les vivants dialoguent entre eux, le rêve et la réalité se confondent, dans une longue errance à travers Lisbonne qui tient autant du hasard que de la nécessité, jusqu'au repas nocturne dans un restaurant postmoderne avec un Commandeur qui pourrait bien être Fernando Pessoa. Ecrit en portugais, Requiem est un roman de la nostalgie, du remords : on y boit et on y mange beaucoup, on y a peur et on y rit, dans une fantaisie portée par une splendide liberté de ton et qui est aussi un magnifique hommage à la littérature et à une ville, Lisbonne.
Et même si je ne suis rarement partante pour expérimenter des hallucinations, avec Antonio Tabucchi et en plus à Lisbonne, cela se passe à merveille.
Tellement bien que Requiem est un de ces rares livres que j’ai déjà lu plus d’une fois et après avoir vu le reportage sur ARTE, j’avais envie de le reprendre encore une fois.
J’ai retrouvé des scènes bien connues et je les ai dégustées une nouvelle fois et il y a eu des moments oubliés dont j’avais l’impression de les lire pour la première fois.
Je crois qu’il est vraiment un des rares auteurs qui arrive à me fasciner de cette sorte avec des histoires entre réel et irréel… il y a un bon équilibre pour garder toute crédibilité.
Même après la 3 (4?5?)ème lecture, j’en ressors enthousiaste

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George Gershwin
Re: Antonio Tabucchi

Récits avec figures
Présentation de l’éditeur
Que ressent-on devant une oeuvre d'art ? La partition que joue Antonio Tabucchi dans ses Récits avec figures nous fait voyager à travers ses textes inspirés, de façon apparente ou non, par des peintures, des dessins et des photographies. Entre jour et nuit, pluie, soleil et songes, ce recueil explore et célèbre le lien de toujours entre l'art et la littérature. L'auteur nous emmène à Lisbonne, en Toscane, auprès de Pessoa ou au coeur de l'oeuvre de Robert Louis Stevenson, par le biais de nouvelles, de courts textes analytiques ou de récits à la frontière entre la rêverie et l'autobiographie.
Hier il y a eu cette annonce de la part de Gallimard sur leur page FB
Il y a dix ans, le 25 mars 2012, AntonioTabucchi s’éteignait à Lisbonne
Une bonne raison de faire une lecture d’un de ces livres… et je viens de réaliser qu’il partage cette date avec ma mère qui est décédée quelques années plus tard… mais aussi un 25 mars…
En quelque sorte on retrouve un peu le principe de Marie Sizun et de son livre Les petits personnages… mais il faut naturellement se rendre compte qu’il s’agit ici de Tabucchi et il avait toujours des façons bien à lui… mais le fait est, on y retrouve une image et ensuite un texte. Et n’importe le procédé, j’adore les deux résultats !
Pour ceux qui connaissent Antonio Tabucchi, faut aussi s’attendre à quelques idées un peu plus à part, mais pour ceux qui savent que je n’aime en principe pas ces aspects, je peux dire que je me sens toujours bien avec cet auteur.
Rien de trop abstrait

Il y a certes cette différence avec l’œuvre de Marie Sizun que Tabucchi semble avoir choisi les tableaux un peu au hasard, ils ne sont pas toujours en relation avec l’histoire qu’il raconte… ou seulement très léger. Mais je peux garantir, c’est fascinant de voir comment il arrive à coller images et mots et le tout donne un ensemble fascinant qu’il fait beau de découvrir.
Quelle bonne idée de commémorer cette date…
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George Gershwin
Re: Antonio Tabucchi
Je ne suis pas sûre que Tabucchi soit ma tasse de thé, mais il faudra tout de même que je tente, tu sembles si enthousiaste.
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domreader- Messages : 3212
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Re: Antonio Tabucchi
en effet, Tabucchi est assez spéciale et n'est pas au goût de tout le monde... mais tu sais bien que je ne suis pas non plus la plus grande fan d'un genre à part, chez lui je me retrouve très bien dans son univers
une entrée très, très soft est son sublime Piazza d'Italia

cela se lit d'une traite et il n'y a rien d'onirique, pas de mystère, pas de complications... que du très bon
Et sinon tu peux tenter toujours Requiem, un peu plus "étrange" mais qui se laisse lire facilement, rien que pour te faire une idée
une entrée très, très soft est son sublime Piazza d'Italia

Un siècle d'histoire, vue du côté des perdants, à travers le prisme d'une famille de libertaires toscans. De l'épopée garibaldienne au fascisme, à la Seconde Guerre mondiale, à l'après-guerre, plusieurs générations se succèdent et assistent aux luttes de pouvoir et aux volontés de domination. Les noms se ressemblent, les destins se répètent. Une grande fresque, par touches, par fragments, où l'on trouve déjà les thèmes chers à Tabucchi : le double, les boucles du temps, l'envers, les malentendus. Un roman plein d'humour et de mélancolie.
cela se lit d'une traite et il n'y a rien d'onirique, pas de mystère, pas de complications... que du très bon

Et sinon tu peux tenter toujours Requiem, un peu plus "étrange" mais qui se laisse lire facilement, rien que pour te faire une idée
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Re: Antonio Tabucchi

Femme de Porto Pim
et autres histoires
Les histoires de ce recueil ont deux points communs : les Açores et les baleines.Présentation de l’éditeur
Les îles d'Antonio Tabucchi sont des paysages qui glissent vers la tentation métaphysique, ses baleines bleues sont des sirènes qui évoquent un lointain appartenant à l'Être et non au Temps et à l'Espace, ses gestes de chasse et ses naufragés ont comme toile de fond les champs magnétiques et les analogies puissantes et mystérieuses des mots.
Dans ces récits de voyages et de naufrages, de chasse à la baleine et d'histoire d'amour contrarié, on retrouve le style poétique de Tabucchi et son penchant pour le rêve et le merveilleux. Si l'on pense à Melville et à Conrad, c'est sans doute du côté du Zibaldone de Giacomo Leopardi que résonne le plus clair écho.
Et ce sont naturellement les baleines qui m’y ont amené. Bien que je dois dire que cela reste le livre le moins marquant de toutes mes lectures autour de ce sujet.
Et j’aime vraiment beaucoup Antonio Tabucchi. Mais avec ces différents textes il ne m’a pas tout à fait touché. Surtout pas avec celles qui parlent des baleines parce qu’il s’intéresse plus aux hommes (surtout ceux qui chassent ces animaux).
Et il va même assister au carnage sur un des baleiniers… non, vraiment pas pour moi.
Mais j’ai au moins adoré mon séjour aux Açores… et voyager en livres fait aussi du bien !
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