Antonio Dikele Distefano
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Antonio Dikele Distefano
Antonio Dikele Distefano

Antonio Dikele Distefano est né en 1992 en Italie de parents originaires de l’Angola. Il passe son enfance à Ravenne où sa mère ouvre le premier magasin d’alimentation exotique de la ville, le «Stella d’Africa». Fasciné par le rap, il fonde en 2015 un label discographique qui connaît un succès immédiat et crée une revue musicale en ligne, Esse Magazine, suivie par plus de 500 000 abonnés sur Instagram. Il poste sur Facebook des histoires qui totalisent un nombre impressionnant de vues et les éditions Mondadori le publient. Invisible, son quatrième roman, a inspiré la série Zéro, produite par Netflix, dont il est le scénariste et le conseiller artistique.
(source : éditions Liana Levi)

Antonio Dikele Distefano est né en 1992 en Italie de parents originaires de l’Angola. Il passe son enfance à Ravenne où sa mère ouvre le premier magasin d’alimentation exotique de la ville, le «Stella d’Africa». Fasciné par le rap, il fonde en 2015 un label discographique qui connaît un succès immédiat et crée une revue musicale en ligne, Esse Magazine, suivie par plus de 500 000 abonnés sur Instagram. Il poste sur Facebook des histoires qui totalisent un nombre impressionnant de vues et les éditions Mondadori le publient. Invisible, son quatrième roman, a inspiré la série Zéro, produite par Netflix, dont il est le scénariste et le conseiller artistique.
(source : éditions Liana Levi)
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Nightingale- Messages : 2432
Date d'inscription : 09/12/2017
Age : 54
Localisation : Sur le bord de la marge
Re: Antonio Dikele Distefano
Invisible [Non ho mai avuto la mia età]
Editions Liana Levi 2021

Zéro, tel que ses copains l'appellent, nous relate sa vie de ses 7 ans à l'aube de ses 18 ans.
Nous le suivons dans les différents passages importants de sa vie d'enfant et d'adolescent, mais aussi dans les petits moments simples.
L'incompréhension de la rupture des ses parents, la nouvelle vie avec un père qu'il découvre sous un nouveau jour, une mère qui devient absente. Et puis les premières amitiés de l'enfance, qui resteront solides. Les premières expériences amoureuses, sexuelles (maladroites), les conneries...
Mais toute cette enfance se construit aussi dans le creuset du racisme, qui sans cesse revient au quotidien.
Comment s'extraire de cet avenir sombre qu'on veut lui imposer ? Comment envisager autre chose ?
Le roman se déroule - et se dévore - dans une très belle écriture, inventive, sensible du début à la fin. Et quelle fin !
Très belle découverte
qui à mon avis, pourrai plaire à @Queenie.
Editions Liana Levi 2021

Présentation de l'éditeur :
Enfant, le narrateur de ce roman l’a été trop brièvement. Dès l’âge de sept ans, il se pense «invisible». Invisible pour ses parents occupés par leurs conflits personnels. Invisible pour ceux qui le croisent dans la rue et ne voient que sa couleur de peau. Et invisible pour l’État italien, car il lui est impossible d’obtenir la nationalité de ce pays dans lequel il est né de parents étrangers. Quelle est alors son identité puisqu’il ne connaît pas l’Angola, terre de ses ancêtres? Replié sur lui-même, Zéro – c’est ainsi qu’on le surnomme – encaisse les coups durs à chaque étape de sa vie: à sept ans, la séparation de ses parents. À huit ans l’arrivée d’un Blanc raciste auprès de sa mère. Parti vivre à neuf ans chez son père, il découvre le rap et l’amitié avec des garçons de son âge, tous enfants d’immigrés, des amis qui deviendront «son pays, sa maison, sa famille». Sur le toit du centre commercial, ils auront le sentiment euphorique d’être sur le toit du monde et se soutiendront sans mollir pour se faire une place dans la société et ne plus être invisibles.
Zéro, tel que ses copains l'appellent, nous relate sa vie de ses 7 ans à l'aube de ses 18 ans.
Nous le suivons dans les différents passages importants de sa vie d'enfant et d'adolescent, mais aussi dans les petits moments simples.
L'incompréhension de la rupture des ses parents, la nouvelle vie avec un père qu'il découvre sous un nouveau jour, une mère qui devient absente. Et puis les premières amitiés de l'enfance, qui resteront solides. Les premières expériences amoureuses, sexuelles (maladroites), les conneries...
Mais toute cette enfance se construit aussi dans le creuset du racisme, qui sans cesse revient au quotidien.
Comment s'extraire de cet avenir sombre qu'on veut lui imposer ? Comment envisager autre chose ?
Le roman se déroule - et se dévore - dans une très belle écriture, inventive, sensible du début à la fin. Et quelle fin !
Très belle découverte


L'été, les journées étaient pleines de soleil, les trottoirs, déserts et les moustiquaires, baissées. A la maison, il faisait sombre, coincés qu'on était dans une cité dont tous les balcons donnaient sur une cour intérieure. La seule pièce lumineuse, c'était la salle de bains. Claude, Inno et moi on passait notre temps dehors, et quand ma sœur nous demandait ce qu'on partait faire, je lui répondais en riant : "Chercher un peu de lumière".
La prof a demandé aux élèves d’écrire un poème pour l'anniversaire du drapeau. Elle nous a dit : "Quelques lignes suffiront. L'important, c'est que vous exprimiez ce que l’Italie représente pour vous". Tout le monde s'est mis à écrire, l'air concentré. Moi, je fixai la feuille blanche au centre de ma table, à côté de mon stylo et de ma trousse ouverte.
Quarante minutes plus tard, j'ai écrit "renonce à qui ne te remarque pas", et j'ai rendu ma copie. La prof me l'a rendue avec un commentaire en rouge "hors sujet".
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Nightingale- Messages : 2432
Date d'inscription : 09/12/2017
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Re: Antonio Dikele Distefano
Généralement, je trouve les romans chez Liana Levi très qualitatifs, je vais tenter de le noter quelque part celui-ci
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 6727
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