Frédéric Pajak
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Books en Stock :: Hey Billie Y'a quoi dans ta bibliothèque ? :: Littérature française :: Auteurs nés à partir de 1941
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Re: Frédéric Pajak
Manifeste incertain 4
La liberté obligatoire. Gobineau l’irrécupérable
Je ne connaissais pas du tout Arthur de Gobineau. Après les premières pages de cet épisode, j’ai jeté quelques regards sur internet pour situer le bonhomme… et après ces quelques informations je ne savais pas si j’avais encore envie de le découvrir de plus près.Présentation de l’éditeur
L’auteur se souvient de sa jeunesse dans une école « libre » du sud de la France, inspirée par les idéaux de Mai 68. Livrés à eux-mêmes, sans règles ni devoirs, les élèves expérimentèrent une forme d’éducation jusqu’alors inédite : la liberté obligatoire.
Arthur de Gobineau passe sans doute pour l’écrivain le plus infréquentable de la littérature française. On l’accuse d’être le précurseur du racisme ordinaire, voire de l’idéologie nazie. Ses dénonciateurs l’ont lu de travers, ou pas lu du tout. Pessimiste radical, il s’est réjoui de la fin prochaine de l’humanité, vouée selon lui à une inévitable déchéance. Sa vie fut chaotique. Il est mort misérablement dans une chambre d’hôtel de Turin, seul et incompris.
Mais qui est-il réellement, et qu’a-t-il voulu dire ?
Mais si Frédéric Pajak en a consacré presque tout un volume de ses Manifestes Incertains, il vaut certainement le détour.
J’en ai appris bon nombre de choses… toutes intéressantes et pertinentes. Je n’ai pas plus envie de le découvrir dans ses écrits, mais la façon dont Frédéric Pajak en a parlé lui rend en quelque sorte justice.
Tout comme pour les autres volumes, il parle aussi pendant bon nombre de pages de sa vie. Ses aventures dans cette école « libre » se lisent en tout cas avec beaucoup de plaisir…
Une fois de plus enchantée.
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Re: Frédéric Pajak
Manifeste incertain 5
Vincent Van Gogh, une biographie
Présentation de l’éditeur
En découvrant le roseau de Camargue à Arles en 1888 – deux ans avant sa mort –, Vincent Van Gogh révolutionne l’art du dessin, en même temps qu’il introduit dans sa peinture une gestuelle directement transposée de ce trait nouveau.
Le dessin et la peinture ont été pour lui, on le sait, un véritable chemin de croix, depuis ses premières esquisses malhabiles jusqu’à ses œuvres flamboyantes. Dix ans d’acharnement qui le conduisent d’un médiocre talent au génie le plus incontestable. Dans ce cinquième Manifeste incertain, Frédéric Pajak se propose de retracer scrupuleusement l’errance solitaire de Vincent, de sa Hollande natale jusqu’à Auvers-sur-Oise, en passant par Londres, le Borinage, Paris, Arles et Saint-Rémy.
Errance existentielle, errance artistique, cette biographie écrite et dessinée met l’accent sur des épisodes peu connus ou mal interprétés de sa vie, notamment de son enfance. La légende de Van Gogh est ici examinée, en particulier son supposé suicide, revu à la lumière du témoignage tardif d’un meurtrier présumé.
Je dois l’avouer, j’adore tellement cette série, pas possible de zapper un volume. Sinon j’aurais passé mon tour pour celui-ci. J’ai eu l’idée qu’il n’y avait plus rien de nouveau à dire au sujet de Van Gogh. Ce n’est jamais trop tard de dire combien je me suis trompée.
Quel exploit, quel album, quel beau livre !!
C’est le talent de Frédéric Pajac qui m’a fait lire avec beaucoup d’intérêt la biographie de Van Gogh, dont je n’aime pas plus que ça les toiles.
Il arrive à mettre de la lumière sur tous les petits et grands événements dans la vie du peintre et ainsi c’est vraiment une aventure de parcourir ce volet… en plus, comme toujours, des images qui ajoutent plein de beauté au parcours.
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Re: Frédéric Pajak
Manifeste incertain 6
Blessures
Le volume le plus autobiographique et ainsi aussi le plus touchant.Présentation de l’éditeur
Avec Blessures, sixième volume du Manifeste incertain, l’auteur revient sur son enfance et son adolescence.
Il se souvient de trois épisodes douloureux, qu’il raconte tour à tour avec gravité et humour : la mort de son père, un étrange accident de voiture dans l’Espagne de Franco et une expérience cauchemardesque sur une île de naturistes. Un livre purement autobiographique.
Ces trois épisodes sont entrecoupés de brèves incursions à Saint-Nazaire, Rome, Barcelone, prétextes à évoquer quelques aspects existentiels du monde d’aujourd’hui.
Frédéric Pajak se délivre on pourrait dire. Et cela de façon tout à fait extraordinaire.
Il donne la possibilité au lecteur de s’approcher de lui et ouvre sans ménagement son armoire de souvenirs.
C’est fascinant et courageux. J’adore encore plus sa façon de raconter.
Pour l’instant le plus court des manifestes… dommage, il aurait pu continuer encore pendant plus longtemps…
Hâte de retrouver le dernier livre (pour l’instant) de cette série.
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Re: Frédéric Pajak
C'est le tome que j'ai chez moi.
Et celui sur Dickinson me faisait de l'œil.
Et celui sur Dickinson me faisait de l'œil.
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 7151
Date d'inscription : 29/11/2016
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Re: Frédéric Pajak
c'est mon préféré... il est vraiment extra...Queenie a écrit:C'est le tome que j'ai chez moi.
si c'est Emily qui t'intéresse, je pense que tu devrais plutôt passer ton tourQueenie a écrit:Et celui sur Dickinson me faisait de l'œil.
je viens de le terminer et pour un peu plus de 300 pages il y a à peine 50 pour Dickinson, le reste est pour Marina Tsvetaieva
et encore les 50 pages ont manqué un peu de consistance... ou peut-être c'était moi, mais là où il a pû raconter de nouveaux faits pour van Gogh, pour Emily il n'y avait plus rien de nouveau à dire... en ce qui me concerne c'était plutôt bien que cette partie ne faisait que 50 pages
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Re: Frédéric Pajak
Ah d'accord.
Merci
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Queenie- Messages : 7151
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Re: Frédéric Pajak
Manifeste incertain - tome2
Frédéric Pajak reprend la trame de son récit qui n'en est pas vraiment un. Nous repartons de Venise, mais la ville au centre de ce tome est Paris. La ville de l'époque où Walter Benjamin l'a habitée, mais aussi la ville des souvenirs de Frédéric Pajak.
Le sort de Walter Benjamin s'avance vers sa fin inéluctable en même temps que le continent fonce vers le désastre et l'horreur. Des personnages traversent sa vie, d'autres de la même époque sont évoqués, comme André Breton, son amour avec Nadja, dont il fera un livre, pendant qu'elle sombrera dans la folie. Au détour d'un bout de récit, d'un dessin, d'une convergence, l'auteur se dévoile un peu, évoque un souvenir personnel, l'air de rien, comme si ce n'était pas le plus important.
Le projet de Frédéric Pajak s'installe dans ce deuxième tome, on pressent qu'il est loin d'être le dernier, que le voyage quelque peu buissonnier, qui navigue d'un sujet à l'autre, d'un lieu à l'autre, d'un personnage à l'autre, peut continuer presque à l'infini, au gré des réminiscences, des associations d'idées, qui semblent surgir presque par inadvertance en apparence, mais qui prennent forme et sens peu à peu. Les dessins en noir et blanc, sobres et expressifs, accompagnent le texte, lui répondent, font partie de la structure du récit.
Frédéric Pajak reprend la trame de son récit qui n'en est pas vraiment un. Nous repartons de Venise, mais la ville au centre de ce tome est Paris. La ville de l'époque où Walter Benjamin l'a habitée, mais aussi la ville des souvenirs de Frédéric Pajak.
Le sort de Walter Benjamin s'avance vers sa fin inéluctable en même temps que le continent fonce vers le désastre et l'horreur. Des personnages traversent sa vie, d'autres de la même époque sont évoqués, comme André Breton, son amour avec Nadja, dont il fera un livre, pendant qu'elle sombrera dans la folie. Au détour d'un bout de récit, d'un dessin, d'une convergence, l'auteur se dévoile un peu, évoque un souvenir personnel, l'air de rien, comme si ce n'était pas le plus important.
Le projet de Frédéric Pajak s'installe dans ce deuxième tome, on pressent qu'il est loin d'être le dernier, que le voyage quelque peu buissonnier, qui navigue d'un sujet à l'autre, d'un lieu à l'autre, d'un personnage à l'autre, peut continuer presque à l'infini, au gré des réminiscences, des associations d'idées, qui semblent surgir presque par inadvertance en apparence, mais qui prennent forme et sens peu à peu. Les dessins en noir et blanc, sobres et expressifs, accompagnent le texte, lui répondent, font partie de la structure du récit.
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4815
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Re: Frédéric Pajak
Manifeste incertain 7
Emily Dickinson, Marina Tsvetaieva. L'immense poésie
Pour l’instant dernier volume des manifestes. Et le plus épais de la série avec 50 pages pour Emily Dickinson et 260 pages pour Marina Tsvetaieva.Présentation de l’éditeur
Nous partons virtuellement pour le Massachusetts et voyageons réellement en Russie – à Saint-Pétersbourg, à Moscou, à Kazan, à Samara, à Koktebel, à Yalta. Ce septième volume est consacré à deux poétesses majeures : une Américaine du XIXe siècle et une Russe de la première partie du XXesiècle.
Emily Dickinson et Marina Tsvetaieva n’ont apparemment pas grand-chose en commun. La première reste recluse chez elle, à Amherst, dans la vallée du Connecticut, tandis que la seconde, née à Moscou, étudie à Nervi, Lausanne et Paris ; contemporaine de la révolution d’Octobre, elle séjourne à plusieurs reprises en Crimée, avant de s’exiler en 1922 à Berlin, puis en Tchécoslovaquie et en banlieue parisienne. En 1939, elle retourne en Union soviétique où elle se suicide deux ans plus tard.
À travers les vies héroïques de ces deux femmes, le livre évoque deux aventures littéraires qui ont survécu à l’indifférence, à l’hostilité, voire à la censure. Femmes, elles ont refusé de se plier aux convenances et aux procédés du genre poétique, faisant preuve d’une inspiration existentielle à la fois féminine et universelle. Formellement, rythmiquement, métaphoriquement, elles ont bousculé l’ordre littéraire pour imposer un art poétique nouveau.
Ni Dickinson ni Tsvetaieva n’ont douté de leur postérité, convaincues que leur œuvre, surgie du plus profond de leur être, entrerait un jour dans la grande histoire de la poésie moderne.
Comme je l’ai déjà dit sur ce fil, la partie Emily Dickinson va être pour moi la moins marquante de toute cette série de livres. Peut-être parce qu’il n’a pas trouvé un nouvel angle pour l’approcher (ce qu’il lui ait réussi à merveille pour Van Gogh), peut-être parce que la vie de la poétesse était tout simplement pas « captivante » et à part ses poèmes il n’y a pas grand-chose à raconter sur elle ?!
Avant de passer à la partie pour Marina Tsvetaieva, Frédéric Pajac écrit quelques pages autour d’un voyage en Russie, fait en mai 2018. Comme pour tous les autres volets, le moment qu’il parle de lui, de ses voyages, ses rencontres, j’aime beaucoup. C’est cette touche personnelle qui me lie plus intensément à ses livres.
L’histoire de Marina Tsvetaieva commence avec sa mère, Maria, qui s’engage dès 1905 dans le mouvement révolutionnaire. Cela ne va pas passer inaperçu par la petite Marina et dès l’âge de treize ans elle délaisse les jeux d’enfants et « recherche la compagnie de jeunes gens épris de liberté ».
À partir de ce moment on va pouvoir lire sur presque 200 pages la vie et la mort de Marina. Et quelle vie ! Des poèmes, de l’amour, des enfants, le manque d’argent, des voyages…
C’est fascinant, passionnant et par moment très triste.
Frédéric Pajac m’a une fois de plus conquis… quel manifeste, quelle série, quel beau projet dont j’espère encore trouver beaucoup d’autres suites…
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Re: Frédéric Pajak
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Arabella- Messages : 4815
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Frédéric Pajak
cela se lit sans trop de stress... et ce n'est même pas si impressionnant que tous les commentaires que tu as posté ces derniers jours
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Re: Frédéric Pajak
Le manifeste incertain 3 - La mort de Walter Benjamin / Ezra Pound mis en cage
Dans ce troisième tome du Manifeste incertain, Frédéric Pajak continue à suivre les pas de Walter Benjamin, cette fois sur la dernière étape, qui va le mener vers la mort. La guerre sur le point d'éclater, puis en cours, l'internement des ressortissants allemands, la débâcle française, les Allemands qui envahissent la France, la chasse aux opposants comme Benjamin. Qui refuse de partir vers Londres, puis qui tente d'obtenir un visa américain, et lorsqu'il l'a enfin obtenu, le visa de sorti devient obligatoire pour quitter la France. Il n'y a plus comme solution, que de tenter de quitter le pays à pieds, entrer en Espagne pour rejoindre enfin Lisbonne et partir vers les USA. Frédéric Pajak décrit tout le périple de Benjamin, de manière haletante et touchante.
Ce récit est croisé avec celui Ezra Pound, le poète américain, qui passera la plus grande partie de sa vie en Europe, pour finir par s'installer en Italie, où il ralliera le fascisme. Mais c'est un allié embarrassant, pour le moins excentrique, à la limite de la folie. Après l'arrivée des troupes américaines et son rapatriement aux USA, il passera d'ailleurs un certain nombre d'années en hôpital psychiatrique, ce qui lui permettra d'éviter un jugement pour trahison, mais qui peut aussi être vu sous l'angle d'un internement abusif.
Dans ce troisième volume, Frédéric Pajak se met d'avantage en retrait, on le voit bien moins que dans les volumes précédents, un peu au début, un passage à Marseille, qui répond à la période que Benjamin y a passé, mais peu de choses en somme. Ezra Pound, et surtout Walter Benjamin sont la vedette dans cet opus.
C'est une très grande réussite, ce troisième tome est à mon sens plus abouti que les deux premiers, d'une certaine façon Frédéric Pajak semble avoir trouvé son souffle, avoir précisé son projet, lui permettant de se déployer dans toute son originalité et force. Je ne vais pas tarder à continuer avec le suivant, qui évoque Gobineau, sur lequel je voulais depuis longtemps en savoir plus.
Dans ce troisième tome du Manifeste incertain, Frédéric Pajak continue à suivre les pas de Walter Benjamin, cette fois sur la dernière étape, qui va le mener vers la mort. La guerre sur le point d'éclater, puis en cours, l'internement des ressortissants allemands, la débâcle française, les Allemands qui envahissent la France, la chasse aux opposants comme Benjamin. Qui refuse de partir vers Londres, puis qui tente d'obtenir un visa américain, et lorsqu'il l'a enfin obtenu, le visa de sorti devient obligatoire pour quitter la France. Il n'y a plus comme solution, que de tenter de quitter le pays à pieds, entrer en Espagne pour rejoindre enfin Lisbonne et partir vers les USA. Frédéric Pajak décrit tout le périple de Benjamin, de manière haletante et touchante.
Ce récit est croisé avec celui Ezra Pound, le poète américain, qui passera la plus grande partie de sa vie en Europe, pour finir par s'installer en Italie, où il ralliera le fascisme. Mais c'est un allié embarrassant, pour le moins excentrique, à la limite de la folie. Après l'arrivée des troupes américaines et son rapatriement aux USA, il passera d'ailleurs un certain nombre d'années en hôpital psychiatrique, ce qui lui permettra d'éviter un jugement pour trahison, mais qui peut aussi être vu sous l'angle d'un internement abusif.
Dans ce troisième volume, Frédéric Pajak se met d'avantage en retrait, on le voit bien moins que dans les volumes précédents, un peu au début, un passage à Marseille, qui répond à la période que Benjamin y a passé, mais peu de choses en somme. Ezra Pound, et surtout Walter Benjamin sont la vedette dans cet opus.
C'est une très grande réussite, ce troisième tome est à mon sens plus abouti que les deux premiers, d'une certaine façon Frédéric Pajak semble avoir trouvé son souffle, avoir précisé son projet, lui permettant de se déployer dans toute son originalité et force. Je ne vais pas tarder à continuer avec le suivant, qui évoque Gobineau, sur lequel je voulais depuis longtemps en savoir plus.
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Arabella- Messages : 4815
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Frédéric Pajak
contente de voir que tu aimes ses livres autant que moi...
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George Gershwin
Re: Frédéric Pajak
Manifeste incertain T8
Cartographie du souvenir.
Suisse, Chine, Paul Léautaud, Ernest Renan
Avant d’entamer le prochain tome avec Pessoa, il me reste encore ce manifeste sur mes étagères.Présentation de l’éditeur
En se mariant, un jeune homme hérite d'un beau-père tyrannique et fortuné, féru d'ésotérisme. Leurs rapports vont vite s'envenimer, dans une violence sourde. Dans la montagne, une jeune gardienne de troupeau disparaît du jour au lendemain, sans explication.
À travers deux récits, l'auteur nous invite à un voyage dans la Suisse profonde et tourmentée.
Nous partons également pour la Chine populaire, celle de 1982, sous Teng Hsiao-Ping, et celle d'aujourd'hui, ainsi que pour l'île de Taïwan.
Ces récits sont entrecoupés de deux portraits : celui de Paul Léautaud se faisant peindre par Matisse, et celui d'Ernest Renan, à l'époque où il traversait une grave crise de conscience, avant de quitter définitivement le Séminaire.
Biographie, autobiographie et fiction se mélangent dans ce Manifeste, soulignant de façon plus ou moins explicite les affres et les voluptés de l'incertitude.
Et comme toujours avec Frédéric Pajac, j’en ressors enthousiaste. Il peut me raconter la grande ou la petite histoire, je suis attentive à tout ce qu’il a envie d’écrire.
Il y a déjà eu le cas de différentes trames d’histoire, mais cette fois-ci, j’avais l’impression qu’on se retrouvait avec plusieurs « nouvelles » (vu l’ajout des images, c’est difficile d’appeler les textes ainsi). Le tout n’était pas pour me déplaire.
J’ai savouré chacun de ces moments qu’il a voulu développer pour son lecteur.
Extra !
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Re: Frédéric Pajak
je suis en train de lire le tome 9... en voilà ce qu'il disait après le N°8:
Frédéric Pajak présente Manifeste incertain sa série de récits dessinés
Frédéric Pajak présente Manifeste incertain sa série de récits dessinés
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Re: Frédéric Pajak
Manifeste incertain T9
Avec Pessoa. L'Horizon des événements. Souvenirs. Fin du Manifeste
Désolée de lire qu’il s’agit du dernier Manifeste… mais il termine cette série en beauté.Présentation de l’éditeur
C’est une sorte de miracle si l’on a pu exhumer les écrits de Fernando Pessoa, retrouvés dans une malle. Désormais l’un des écrivains les plus célèbres de son siècle, Pessoa n’avait presque pas été publié de son vivant.
Dans ce neuvième et ultime Manifeste incertain, nous assistons à l’éclosion, non seulement du poète portugais lui-même, mais de ses principaux « hétéronymes » — Ricardo Reis, Álvaro de Campos, Alberto Caeiro et Bernardo Soares —, dont il avait soigneusement créé l’œuvre et la biographie. Nous le découvrons en Afrique du Sud, durant sa jeunesse, puis à Lisbonne sous les traits d’un modeste employé de bureau. Mais qui donc se cache derrière ce personnage terne et effacé, qui n’aura connu qu’un seul amour, platonique et malheureux ?
Quittant le mode biographique, l’auteur nous entraîne également dans ses propres aventures, dans le Sahara, aux États-Unis, en Chine populaire et dans différents pays d’Europe. Unissant des voix distinctes, ce dernier Manifeste incertain explore biographie et autobiographie, narration et introspection, rêves et réalités, dans un récit délibérément labyrinthique jalonné de plus de deux cents dessins.
Comme Frédéric Pajak l’a dit dans la vidéo lors de la parution du tome 8, il a essayé à chaque fois de trouver du nouveau à raconter sur les personnages qu’il a choisi pour en faire la biographie dans ses livres.
Et cela s’avère être le cas une fois de plus.
Pessoa est un tel mythe… un tel « monstre »… fallait oser de s’approcher de lui.
Je ne peux pas dire que je suis la grande experte de cet auteur, mais j’en ai quelques connaissances et Frédéric Pajak est en effet arrivé de me le rendre encore plus proche.
En plus j’ai beaucoup aimé ses immersions dans ses propres souvenirs.
Quelle belle série… que du bon et cette combinaison texte/images est plus que réussi. Je vais certainement ressortir l’un ou l’autre de ces Manifeste pour une relecture… et sinon, on peut toujours feuilleter les illustrations
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