Peter May
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Peter May
Source: Wikipédia
Peter May, né le 20 décembre 1951 à Glasgow en Écosse, est un scénariste de télévision et romancier écossais, auteur de roman policier. Il habite en France dans le Lot. Il est naturalisé français depuis le 19 avril 2016.
Il est l’auteur de plusieurs séries de romans policiers et de romans indépendants :
- La trilogie écossaise
- La série chinoise qui compte 6 romans
- La série Assassins sans Visages qui compte 6 romans.
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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3618
Date d'inscription : 02/12/2016
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Re: Peter May
Meurtres à Pékin
Peter May
Dans ce premier roman de la série chinoise Li Yan tout juste promu au grade de commissaire doit mener l’enquête sur une série de cadavres disséminés aux quatre coins de la ville, avec pour seul indice un mégot de cigarette américaine laissé à proximité des cadavres. Pour sa plus grande irritation Lu Yan va être obligé de faire plus ou moins équipe avec une américaine médecin légiste venue faire une série de conférences à Pékin.
Les deux personnalités s’affrontent entre tradition et modernité dans une enquête tortueuse, dangereuse et qui cache un secret d’envergure. Après une longue période d’antipathie mutuelle, ces deux-là finissent par s’apprécier et même plus…
Un petit polar bien sympathique, même s’il est un peu caricatural des mentalités chinoise et américaine. Avec d’un côté l’américaine sûre d’elle qui fait fi des habitudes et modes de vie des chinois au risque de commettre des bévues irréparables et de l’autre un inspecteur très respectueux des traditions, réservé et plutôt secret. Le tandem de ces deux-là est amusant à voir fonctionner au sein d’une enquête assez bien ficelée au final. On a envie de connaître la suite de leur histoire une fois l’assassin démasqué.
Peter May
Dans ce premier roman de la série chinoise Li Yan tout juste promu au grade de commissaire doit mener l’enquête sur une série de cadavres disséminés aux quatre coins de la ville, avec pour seul indice un mégot de cigarette américaine laissé à proximité des cadavres. Pour sa plus grande irritation Lu Yan va être obligé de faire plus ou moins équipe avec une américaine médecin légiste venue faire une série de conférences à Pékin.
Les deux personnalités s’affrontent entre tradition et modernité dans une enquête tortueuse, dangereuse et qui cache un secret d’envergure. Après une longue période d’antipathie mutuelle, ces deux-là finissent par s’apprécier et même plus…
Un petit polar bien sympathique, même s’il est un peu caricatural des mentalités chinoise et américaine. Avec d’un côté l’américaine sûre d’elle qui fait fi des habitudes et modes de vie des chinois au risque de commettre des bévues irréparables et de l’autre un inspecteur très respectueux des traditions, réservé et plutôt secret. Le tandem de ces deux-là est amusant à voir fonctionner au sein d’une enquête assez bien ficelée au final. On a envie de connaître la suite de leur histoire une fois l’assassin démasqué.
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domreader- Messages : 3618
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Re: Peter May
Jeux Mortels à Pékin
Peter May
Nous voici plus loin dans la série des policiers qui se passent à Pékin et maintenant Li Yan est en couple avec Margaret qui vit à pékin et qui attend un enfant. Cette fois tous deux seront confrontés à une série d’accidents curieux qui touchent les meilleurs athlètes chinois, ceux qui sont le plus susceptibles de remporter une médaille lors des jeux olympiques. A première vue, ils meurent tous de mort naturelle ou d’accidents mais Li Yan est sceptique et ses recherches lui donnent raison. Avec l’aide de Margaret ils vont mettre à jour une sacrée machination qui remonte bien haut dans les arcanes du pouvoir et qui les met tous deux en danger, sans compter que Li doit aussi se débattre avec sa hiérarchie qui voit d’un très mauvais œil son mariage annoncé avec une étrangère, américaine de surcroît.
Peter May
Nous voici plus loin dans la série des policiers qui se passent à Pékin et maintenant Li Yan est en couple avec Margaret qui vit à pékin et qui attend un enfant. Cette fois tous deux seront confrontés à une série d’accidents curieux qui touchent les meilleurs athlètes chinois, ceux qui sont le plus susceptibles de remporter une médaille lors des jeux olympiques. A première vue, ils meurent tous de mort naturelle ou d’accidents mais Li Yan est sceptique et ses recherches lui donnent raison. Avec l’aide de Margaret ils vont mettre à jour une sacrée machination qui remonte bien haut dans les arcanes du pouvoir et qui les met tous deux en danger, sans compter que Li doit aussi se débattre avec sa hiérarchie qui voit d’un très mauvais œil son mariage annoncé avec une étrangère, américaine de surcroît.
Je suis dans une phase ‘romans policiers’ en ce moment, et celui-ci est plutôt agréable, L’ambiance pékinoise est intéressante ainsi que la vie des deux protagonistes, les jeux de pouvoir avec une pyramide hiérarchique rigide, la censure, la corruption. Un polar dépaysant et sympathique qui nous tient en haleine jusqu’à la fin.
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domreader- Messages : 3618
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Re: Peter May
La trilogie écossaise
L'île des chasseurs d'oiseaux
Chargé de l'enquête sur un assassinat commis à Édimbourg, Fin Macleod est envoyé sur son île natale de Lewis, en Écosse, quand un second cadavre apparemment exécuté selon le même modus operandi y est découvert. Persuadé que les deux affaires ne sont pas liées, Fin doit composer avec un décor et des gens qu'il a quittés dix-huit ans auparavant... Sur fond de traditions ancestrales d'une cruauté absolue, Peter May compose un roman palpitant parsemé de fausses pistes, de scènes glaçantes et de personnages aussi frustes que menaçants.
L'homme de Lewis
En rupture avec son passé, Fin Macleod retourne sur son île natale de Lewis. Il a quitté la police. La lande balayée par les vents, la fureur de l’océan qui s’abat sur le rivage, les voix gaéliques des ancêtres… il pense pouvoir retrouver dans ces lieux de l’enfance un sens à sa vie.
À peine Fin est-il arrivé qu’on découvre le cadavre d’un jeune homme, miraculeusement préservé par la tourbière. Les analyses adn relient le corps à Tormod Macdonald, le père de l’amour de jeunesse de Fin, faisant du vieil homme le suspect n° 1. Mais celui-ci ne peut se défendre, perdu qu’il est dans les brumes de sa maladie d’Alzheimer, Fin va donc l’aider.
Au rythme des fulgurances qui traversent l’esprit sénile de Tormod, le passé ressurgit, douloureux, dramatique, dévoilant le sort que la société écossaise a réservé pendant des décennies aux enfants orphelins ou abandonnés que l’Église catholique envoyait sur les îles Hébrides.
Le braconnier du lac perdu
Depuis qu'il a quitté la police, Fin Macleod vit sur son île natale des Hébrides, à l'ouest de l'Ecosse. Engagé pour pourchasser les braconniers qui pillent les eaux sauvages des domaines de pêche, il se trouve confronté à Whistler, son ami de jeunesse qui vit désormais comme un vagabond, privé de la garde de sa fille unique. Alors qu'ils viennent de traverser ensemble une nuit d'orage, ils découvrent l'épave d'un avion abritée depuis dix-sept ans par un lac. L'appareil, qu'on avait cru abîmé en mer, recèle le corps d'un homme assassiné.
Opus final de la "Trilogie de Lewis", Le Braconnier du lac perdu en est aussi le plus apocalyptique. Tandis que resurgissent les démons enfouis et que les insulaires affrontent une nature dévastatrice, l'heure des comptes a sonné et les damnés viennent réclamer leur lot de victimes.
C'est une lecture qui remonte à plusieurs années. Je ne pourrai donc pas vous faire partager un ressenti qu'il me faudrait chercher aux tréfonds de ma mémoire !
Toutefois, j'en garde le souvenir d'une série policière hors du commun, ne serait-ce que par le décor incroyable de ces lieux hostiles. Au-delà des protagonistes, on pourrait dire que le personnage principal, c'est l'île elle-même, à l'écart de la civilisation, avec ses règles, ses coutumes, ses non-dits...
L'écriture vous entraine. Je me souviens - en particulier pour le premier volume - que le suspense tient jusqu'à la dernière phrase.
Bonne lecture pour ceux qui ne connaissent pas.
Nightingale- Messages : 2802
Date d'inscription : 09/12/2017
Age : 56
Localisation : Sur le bord de la marge
Re: Peter May
J'avoue que cette trilogie écossaise me faisait de l'oeil depuis un moment. Tu finis de me convaincre. Je l'emporterais bien en vacances cet été !
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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3618
Date d'inscription : 02/12/2016
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Re: Peter May
L'ile des chasseurs d'oiseaux
L’inspecteur Fin Macleod vient de perdre son fils. Son supérieur hiérarchique l’envoie sur l’île Lewis (Hybrides) dont il est originaire, où il n’est pour ainsi dire plus revenu après avoir obtenu son bac, pour aider à résoudre un meurtre qui ressemble beaucoup à celui dont il s’occupe à Edimburg. Il devra affronter le meurtrier, mais surtout ses propres souvenirs, faire face à son passé et peut-être tourner la page. Tout cela dans le décor splendide et rude de l’île de son enfance.
C’est indéniablement habilement construit, entre le dévoilement progressif du passé et l’action dans le présent. Le livre me semble faire appel à toutes les recettes du genre pour tenir son lecteur en haleine. Peut-être trop habilement à mon goût, les recettes prenant peut-être trop la place d’une véritablement inspiration et originalité. Cette dernière étant censée être présente dans le livre grâce au décor de l’île de Lewis. Mais c’est un peu maigre à mon goût, d’autant plus que la plume de Peter May est quand même très minimaliste en ce qui concerne le style, et donc les descriptions des somptueux paysages sont quand même un peu pauvres.
L’énigme policière est, qui plus est, au second plan. Nous avons bien une scène d’autopsie, et là encore cela devient un passage obligé d’un roman policier actuel, sans que l’auteur y apporte quoi que ce soit de neuf, ni qui fasse vraiment avancer les choses. Fin Macleod donne surtout la sensation de se balader à droite et à gauche, rencontrer des gens, se rappeler son enfance et son adolescence. Nous sommes donc plus sur un aspect psychologique, que je n’ai pas trouvé réellement convaincant. L’auteur nous dépeint « un personnage cabossé par la vie », ce qui est devenu un vrai poncif des romans policiers actuels. Et il charge la barque, dès le départ, avec la mort de son jeune fils, ce qui pourrait suffire, main non, morts, violences de toutes sortes, vont s’accumuler au fur et à mesure que la mémoire ressurgit. J’ai trouvé tout cela très très long, au point d’avoir envie d’abandonner, d’autant plus que la résolution du meurtre semblait complètement oubliée. Le livre accélère vers la toute fin, proposant un suspens plutôt pas mal ficelé, même si relativement prévisible. Et une fin tellement téléphonée que j’ai ricané méchamment.
Mais c’est peut-être moi qui ne suis plus capable de m’abandonner aux plaisirs de la lecture d’un polar, et il vaut sans doute mieux que j’évite à l’avenir ce genre de livres.
L’inspecteur Fin Macleod vient de perdre son fils. Son supérieur hiérarchique l’envoie sur l’île Lewis (Hybrides) dont il est originaire, où il n’est pour ainsi dire plus revenu après avoir obtenu son bac, pour aider à résoudre un meurtre qui ressemble beaucoup à celui dont il s’occupe à Edimburg. Il devra affronter le meurtrier, mais surtout ses propres souvenirs, faire face à son passé et peut-être tourner la page. Tout cela dans le décor splendide et rude de l’île de son enfance.
C’est indéniablement habilement construit, entre le dévoilement progressif du passé et l’action dans le présent. Le livre me semble faire appel à toutes les recettes du genre pour tenir son lecteur en haleine. Peut-être trop habilement à mon goût, les recettes prenant peut-être trop la place d’une véritablement inspiration et originalité. Cette dernière étant censée être présente dans le livre grâce au décor de l’île de Lewis. Mais c’est un peu maigre à mon goût, d’autant plus que la plume de Peter May est quand même très minimaliste en ce qui concerne le style, et donc les descriptions des somptueux paysages sont quand même un peu pauvres.
L’énigme policière est, qui plus est, au second plan. Nous avons bien une scène d’autopsie, et là encore cela devient un passage obligé d’un roman policier actuel, sans que l’auteur y apporte quoi que ce soit de neuf, ni qui fasse vraiment avancer les choses. Fin Macleod donne surtout la sensation de se balader à droite et à gauche, rencontrer des gens, se rappeler son enfance et son adolescence. Nous sommes donc plus sur un aspect psychologique, que je n’ai pas trouvé réellement convaincant. L’auteur nous dépeint « un personnage cabossé par la vie », ce qui est devenu un vrai poncif des romans policiers actuels. Et il charge la barque, dès le départ, avec la mort de son jeune fils, ce qui pourrait suffire, main non, morts, violences de toutes sortes, vont s’accumuler au fur et à mesure que la mémoire ressurgit. J’ai trouvé tout cela très très long, au point d’avoir envie d’abandonner, d’autant plus que la résolution du meurtre semblait complètement oubliée. Le livre accélère vers la toute fin, proposant un suspens plutôt pas mal ficelé, même si relativement prévisible. Et une fin tellement téléphonée que j’ai ricané méchamment.
Mais c’est peut-être moi qui ne suis plus capable de m’abandonner aux plaisirs de la lecture d’un polar, et il vaut sans doute mieux que j’évite à l’avenir ce genre de livres.
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4815
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