Louise Erdrich
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Louise Erdrich
Née en 1954, aînée de sept enfants d'un père germano-américain et d'une mère Ojibura - donc indienne -, Louise Erdrich grandit à Wahpeton, North Dakota, où ses parents enseignent à l'école indienne de Wahpeton. En 1972, elle entre à Dartmouth College (New Hampshire) pour des études d'anthropologie. Après un Master en écriture à Johns Hopkins University en 1979, elle retourne à Dartmouth en tant qu'écrivain en résidence. Elle y épouse, en 1981, Michael Dorris, professeur et auteur de la Renaissance amérindienne, avec qui elle coécrit 'The Crown of Columbus' (1991).
Après deux recueils de poésie, 'Imagination' (1981) et 'Jacklight' (1984), paraît son premier roman 'Love Medecine' (1984), récompensé par le National Book Critics Circle Award. Suivi de 'The Beet Queen' (1986), 'Tracks' (1988), 'Bingo Palace' (1994), 'Tales of Burning Love' (1996), 'The Antelope Wife' (L'épouse antilope, 1998), et 'The Last Report on the Miracles at Little No Horse' (Dernier Rapport sur les miracles à Little No Horse, 2001), ses romans retracent l'histoire de trois familles reliées vivant autour de la réserve fictive de Red River Valley dans le paysage mythique d'Argus, de 1920 à 1980. Erdrich explore la notion l'identité culturelle, ainsi que les relations complexes entre les Amérindiens natifs du Midwest et les communautés blanches avoisinantes. Elle est membre du mouvement de la Renaissance amérindienne. En 1995, Louise Erdrich publie 'The Blue Jay's Dance', réflexions sur la maternité et en 1996, son livre pour enfants. En 2012, son roman The Round House (Dans le silence du vent) obtient le prestigieux National Book Award aux États-Unis.
Aeriale- Messages : 11950
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Louise Erdrich
--Le jeu des ombres-
Drôle de famille que j'ai eu la plus grand mal à appréhender, tous ces personnages (y compris les enfants) m'étant le plus souvent insaisissables, lointains, en quelque sorte fabriqués afin de rentrer dans le cadre. Et pourtant...Ce récit d'un couple dysfonctionnel et au bord du chaos est semble t'il inspiré de l'histoire intime de l'auteure qui vécut avec un peintre une passion destructrice. Alors comment expliquer le fait que j'aie eu tant de mal à y croire?
Durant plus des deux tiers du roman, je me suis sentie totalement étrangère, je n'arrivais pas à m'intéresser à leur quête. Tout me paraissait confus et déroutant, manquant d'une logique au moins affective. J'ai failli plusieurs fois laisser tomber mais la curiosité et un je ne sais quoi d'autre m'a fait tenir. Dieu merci, la chute m'a beaucoup plus touchée, seul moment où j'ai senti poindre un peu de cette humanité qui m'a cruellement manqué avant, mais quel chemin pour y arriver!
Il se peut que l'auteure bride son écriture par pudeur, nous donnant que les faits qui nous paraissent du coup dénués de sens. Je comprends bien que le flou aide à resituer le contexte de cette famille un peu space, mais il m'a fallu du temps pour le percer, même si je reconnais qu'il puisse apporter du charme.
De plus, l'emploi de la troisième personne nous éloigne de toute psychologie, à nous de nous dépatouiller avec leurs égos mal dégrossis, ce qui personnellement m'a rapidement éloignée de leurs jeux de dupes. Quelle étrange auteure que cette Louise Erdrich. Pour moi c'est une écriture très froide dans l'ensemble, impossible de ressentir leurs émotions. Pas du tout sûre de retenter l'expérience :-(
C'est le récit d'Irène et Gil, mariés depuis 15 ans et parents de trois enfants. Lui est un peintre renommé, amoureux fou de sa femme qu'il peint sur toutes les coutures, lui "otant peu à peu son âme". Elle étouffe dans cette passion dévorante et tente de sauver la partie la plus intime de son être en consignant ses pensées dans un carnet rouge. Un jour, se rendant compte que Gil lit ses écrits, Irène décide de le prendre à son propre jeu et lui fait croire, au travers de ce journal, qu'elle entretient une liaison. Ambivalence, cruauté, tout est bon pour déstabiliser le schéma trop oppressif de ce duo à la dérive dont Irène veut se libérer...
Drôle de famille que j'ai eu la plus grand mal à appréhender, tous ces personnages (y compris les enfants) m'étant le plus souvent insaisissables, lointains, en quelque sorte fabriqués afin de rentrer dans le cadre. Et pourtant...Ce récit d'un couple dysfonctionnel et au bord du chaos est semble t'il inspiré de l'histoire intime de l'auteure qui vécut avec un peintre une passion destructrice. Alors comment expliquer le fait que j'aie eu tant de mal à y croire?
Durant plus des deux tiers du roman, je me suis sentie totalement étrangère, je n'arrivais pas à m'intéresser à leur quête. Tout me paraissait confus et déroutant, manquant d'une logique au moins affective. J'ai failli plusieurs fois laisser tomber mais la curiosité et un je ne sais quoi d'autre m'a fait tenir. Dieu merci, la chute m'a beaucoup plus touchée, seul moment où j'ai senti poindre un peu de cette humanité qui m'a cruellement manqué avant, mais quel chemin pour y arriver!
Il se peut que l'auteure bride son écriture par pudeur, nous donnant que les faits qui nous paraissent du coup dénués de sens. Je comprends bien que le flou aide à resituer le contexte de cette famille un peu space, mais il m'a fallu du temps pour le percer, même si je reconnais qu'il puisse apporter du charme.
De plus, l'emploi de la troisième personne nous éloigne de toute psychologie, à nous de nous dépatouiller avec leurs égos mal dégrossis, ce qui personnellement m'a rapidement éloignée de leurs jeux de dupes. Quelle étrange auteure que cette Louise Erdrich. Pour moi c'est une écriture très froide dans l'ensemble, impossible de ressentir leurs émotions. Pas du tout sûre de retenter l'expérience :-(
Aeriale- Messages : 11950
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Louise Erdrich
J'ai adoré ce livre. Difficile d'en parler vraiment maintenant mais je n'ai pas ressenti cette distance dont tu parles, j'ai trouvé au contraire qu'il était plein de sensations, d'émotions retenues. Cette histoire de désamour et de manipulation au sein d'un couple qui ne sait comment terminer son histoire m'avait en tout cas pas mal retournée et donné envie de lire un autre livre d'elle. Il me semble d'ailleurs en avoir un dans ma PAL mais je ne le retrouve pas.
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Let It Be
Epi- Messages : 1943
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Louise Erdrich
j'ai lu deux ou trois livres d'elle... mais celui qui me reste le plus en mémoire -et qui devrait d'ailleurs faire partie de mon top 100- est The Beet Queen, dont j'ai vu sur sa page Wikipédia qu'il y a eu deux traductions: La Branche cassée (1988) et Le Pique-nique des orphelins (2016)
mais il fait aussi partie de ces lectures "mythiques" (cela fait 30 ans que je l'ai lu) auxquelles je ne voudrais plus jamais toucher pour ne pas gâcher cette impression lors de la première lecture
mais il fait aussi partie de ces lectures "mythiques" (cela fait 30 ans que je l'ai lu) auxquelles je ne voudrais plus jamais toucher pour ne pas gâcher cette impression lors de la première lecture
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George Gershwin
Re: Louise Erdrich
LaRose
Louise Erdrich
Voilà un beau roman de Louise Erdrich, c’est le deuxième que je lis. J’avais été séduite mais déroutée par La Malédiction des Colombes avec sa profusion de personnage et ses espaces temps qui se côtoyaient sans jamais sembler se rejoindre, mais dans LaRose la fusion se fait avec fluidité, naturellement et au final on a un magnifique récit.
Le roman se déroule de nos jours au sein de la communauté des indiens Ojibwes, non loin de leur réserve dans le Dakota. Landreaux, chasseur émérite, a depuis longtemps repéré un chevreuil, il l’observe pendant l’été alors qu’il grossit et se promet de l’abattre à l’automne. C’est bien ce qu’il fait, mais au moment même où retentit la détonation de son fusil, il aperçoit un léger mouvement près de la bête et le drame est là : il a abattu Dusty le fils de ses voisins et amis en même temps que l’animal. Dusty était âgé de 5 ans et se trouvait être le meilleur ami de LaRose, le fils de Landreaux.
C’est alors qu’un acte de réparation incroyable va avoir lieu entre les deux familles. Une ancienne coutume indienne peu usitée permet à une famille de céder son enfant à une autre famille ayant perdu un enfant d’environ le même âge, afin de l’aider à faire son deuil, de faire face à l’immense perte d’un enfant. C’est ainsi que Landreaux et sa femme Emmaline ‘donnent’ LaRose à Peter et Nola, les parents de Dusty. Louise Erdrich nous raconte avec gravité et pertinence comment les deux familles vont gérer cette double perte d’enfant, ce long cheminement vers une forme d’apaisement, à travers toutes les étapes : celle de l’impossible partage, celle de la douleur qui anéantit, celle de l’envie irrépressible de vengeance, celle du pardon impossible mais accordé. C’est un très beau récit qu’elle nous livre à travers l’histoire de ces deux familles et de leur résilience, ainsi que des portraits de leurs proches sur 3 ou 4 générations, à travers de très courts chapitres. Le personnage de LaRose est étonnant tant il semble naturellement incarner la sagesse d’un peuple ancien et éclairé. Devant le drame il accepte de se glisser dans ce rôle de substitut pour apaiser la douleur et faire avorter la violence.
Un roman riche, très bien écrit et fort bien construit, qui nous fait entrer dans l’histoire des Ojibwes, dans leurs coutumes passées et actuelles. On y voit un peuple entre deux cultures, qui tente de trouver sa place sans renoncer à une identité qui leur est propre malgré l’assimilation forcée qu’ils ont subi au 19ème siècle. Louise Erdrich a du talent, vraiment et j’ai savouré ce roman jusqu’à la dernière ligne.
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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3635
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: Louise Erdrich
J'en avais entendu parler en bien et l'histoire m'interpellait, il était donc noté dans mon petit carnet ! Je vais essayer de le trouver rapidement !
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"Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux" Jules Renard
Liseron- Messages : 4314
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
Re: Louise Erdrich
Eh bien, quelle destinée pour ces deux familles! En effet un thème lourd et très tentant, mais vu mon premier essai, je reste sur mes gardes.
Ceci dit, tu le présentes si bien, Dom, que le doute me titille. Peut être à retenir. L’écriture paraît fluide d’après ton post, et c’est ce manque de liant et de proximité qui m’avaient fortement gênée.
Je retiens, si jamais...
Ceci dit, tu le présentes si bien, Dom, que le doute me titille. Peut être à retenir. L’écriture paraît fluide d’après ton post, et c’est ce manque de liant et de proximité qui m’avaient fortement gênée.
Je retiens, si jamais...
Aeriale- Messages : 11950
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Louise Erdrich
Je viens de récupérer dans une boîte à livres (c'est plus fort que moi, je ne peux jamais m'empêcher d'y fouiner !) Ce qui a dévoré nos cœurs : quelqu'un ici l'a lu ?
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Liseron- Messages : 4314
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
Re: Louise Erdrich
non, ce titre ne me dit rien… je viens de voir le résumé du livre (en anglais The Painted Drum) et cela ne semble pas si mal...
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George Gershwin
Re: Louise Erdrich
Je crois que celui-là pourrait te plaire. Mon premier roman de Louise Erdrich m avait laissée partagée, mais pas celui-là.Aeriale a écrit:Eh bien, quelle destinée pour ces deux familles! En effet un thème lourd et très tentant, mais vu mon premier essai, je reste sur mes gardes.
Ceci dit, tu le présentes si bien, Dom, que le doute me titille. Peut être à retenir. L’écriture paraît fluide d’après ton post, et c’est ce manque de liant et de proximité qui m’avaient fortement gênée.
Je retiens, si jamais...
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domreader- Messages : 3635
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: Louise Erdrich
Dans le silence du vent
Récompensé par la plus prestigieuse distinction littéraire américaine, le National Book Award, élu meilleur livre de l’année par les libraires américains, le nouveau roman de Louise Erdrich explore avec une remarquable intelligence la notion de justice à travers la voix d’un adolescent indien de treize ans. Après le viol brutal de sa mère, Joe va devoir admettre que leur vie ne sera plus jamais comme avant. Il n’aura d’autre choix que de mener sa propre enquête. Elle marquera pour lui la fin de l’innocence.
« Si ce livre est une sorte de croisade, galvanisée par la colère de l’auteur, c’est aussi une œuvre littéraire soigneusement structurée, qui une fois encore rappelle beaucoup Faulkner. » The New York Times
J'avais lu un recueil de nouvelles de Louise Erdrich, qui m'avait laissé circonspect (Femme nue jouant Chopin)
Mais là, ce roman m'a littéralement soufflé.
Quelle prouesse de la part de l'auteur de parler à travers la voix de ce garçon de 13 ans (Joe est le narrateur).
L'histoire se déroule dans une réserve indienne à la fin des années 80, dans le Dakota du nord.
Avec ses trois copains, Cappy, Angus et Zack, Joe va nous emmener avec lui au travers d'une véritable enquête, pour essayer de réparer l'injustice subie par sa mère.
Ce n'est pas seulement un roman du passage de l'enfance à l'âge adulte, car on sent que ces quatre-là, finalement, essayent encore de s’accrocher à l'insouciance de l'enfance.
J'ai adoré, au milieu de ce drame et de cette atmosphère pesante, ces moments de légèreté. De même, les échanges entre Joe et son père – qui se vouent une admiration mutuelle – sont particulièrement forts et réussis. J'ai pensé par moment à Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, d'Harper Lee (et c'est un compliment !).
Tous les autres personnages croisés sont également forts et vont tenir un rôle dans le déroulement de l'histoire et ses rebondissements.
Magnifique !
Ce roman s'inscrit dans une trilogie, initiée avec La Malédiction des colombes et qui se poursuit avec LaRose. Nul doute que je vais faire encore un bout de chemin avec Louise Erdrich.
Récompensé par la plus prestigieuse distinction littéraire américaine, le National Book Award, élu meilleur livre de l’année par les libraires américains, le nouveau roman de Louise Erdrich explore avec une remarquable intelligence la notion de justice à travers la voix d’un adolescent indien de treize ans. Après le viol brutal de sa mère, Joe va devoir admettre que leur vie ne sera plus jamais comme avant. Il n’aura d’autre choix que de mener sa propre enquête. Elle marquera pour lui la fin de l’innocence.
« Si ce livre est une sorte de croisade, galvanisée par la colère de l’auteur, c’est aussi une œuvre littéraire soigneusement structurée, qui une fois encore rappelle beaucoup Faulkner. » The New York Times
J'avais lu un recueil de nouvelles de Louise Erdrich, qui m'avait laissé circonspect (Femme nue jouant Chopin)
Mais là, ce roman m'a littéralement soufflé.
Quelle prouesse de la part de l'auteur de parler à travers la voix de ce garçon de 13 ans (Joe est le narrateur).
L'histoire se déroule dans une réserve indienne à la fin des années 80, dans le Dakota du nord.
Avec ses trois copains, Cappy, Angus et Zack, Joe va nous emmener avec lui au travers d'une véritable enquête, pour essayer de réparer l'injustice subie par sa mère.
Ce n'est pas seulement un roman du passage de l'enfance à l'âge adulte, car on sent que ces quatre-là, finalement, essayent encore de s’accrocher à l'insouciance de l'enfance.
J'ai adoré, au milieu de ce drame et de cette atmosphère pesante, ces moments de légèreté. De même, les échanges entre Joe et son père – qui se vouent une admiration mutuelle – sont particulièrement forts et réussis. J'ai pensé par moment à Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, d'Harper Lee (et c'est un compliment !).
Tous les autres personnages croisés sont également forts et vont tenir un rôle dans le déroulement de l'histoire et ses rebondissements.
Magnifique !
Ce roman s'inscrit dans une trilogie, initiée avec La Malédiction des colombes et qui se poursuit avec LaRose. Nul doute que je vais faire encore un bout de chemin avec Louise Erdrich.
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Lire nuit gravement à la bêtise !
Nightingale- Messages : 2825
Date d'inscription : 09/12/2017
Age : 56
Localisation : Sur le bord de la marge
Re: Louise Erdrich
Et hop, un autre qui donne envie.
C'est vrai qu'avec Erdrich, j'ai l'impression qu'il faut bien choisir son livre, qu'elle est assez inégale..
C'est vrai qu'avec Erdrich, j'ai l'impression qu'il faut bien choisir son livre, qu'elle est assez inégale..
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 7159
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: Louise Erdrich
Eh bien, sans doute car j'ai un avis assez mitigé sur celui-ci :Queenie a écrit:
C'est vrai qu'avec Erdrich, j'ai l'impression qu'il faut bien choisir son livre, qu'elle est assez inégale..
Je l'ai trouvé confus, avec beaucoup de longueurs et je ne suis pas arrivée à m'attacher aux personnages. Il y a deux histoires qui s'entremêlent, entre le présent avec la découverte par Faye d'un tambour rituel indien et le passé, qui évoque l'histoire de la construction de cet objet et sa magie. Des choses intéressantes sur les croyances indiennes de la tribu des ojibwés mais au final, je ne suis pas sure que cela me restera longtemps en mémoire...
Il faudra que je retente la lecture de cette auteure avec un des livres que vous avez aimés!
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Liseron- Messages : 4314
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
Re: Louise Erdrich
Ce que tu évoques, ce sont vraiment les thèmes chers à Louise Erdrich, pas de doute.
Comme dit plus haut, j'ai vraiment adoré Dans le silence du vent.
J'ai eu un peu de difficulté à entrer dans le roman LaRose, et puis finalement, passé une bonne centaines de pages, le charme a opéré. Je l'ai toutefois trouvé plus inégal que Dans le silence du vent, mais ça reste quand même un grand roman. Pas mal de personnages, mais ceux qui m'ont le plus touché, ce sont les enfants et ados (aux différentes époques), particulièrement les filles. Quels caractères ! C'est d'ailleurs aussi ce que j'avais adoré dans ma lecture de Dans le silence du vent.
Comme dit plus haut, j'ai vraiment adoré Dans le silence du vent.
J'ai eu un peu de difficulté à entrer dans le roman LaRose, et puis finalement, passé une bonne centaines de pages, le charme a opéré. Je l'ai toutefois trouvé plus inégal que Dans le silence du vent, mais ça reste quand même un grand roman. Pas mal de personnages, mais ceux qui m'ont le plus touché, ce sont les enfants et ados (aux différentes époques), particulièrement les filles. Quels caractères ! C'est d'ailleurs aussi ce que j'avais adoré dans ma lecture de Dans le silence du vent.
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Nightingale- Messages : 2825
Date d'inscription : 09/12/2017
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Re: Louise Erdrich
Oui, c'est ce que je reprochais aussi à son roman (Le jeu des ombres) trop confus et trop de longueurs, les personnages m'étaient restés étrangers..Liseron a écrit:Eh bien, sans doute car j'ai un avis assez mitigé sur celui-ci :Queenie a écrit:
C'est vrai qu'avec Erdrich, j'ai l'impression qu'il faut bien choisir son livre, qu'elle est assez inégale..
Je l'ai trouvé confus, avec beaucoup de longueurs et je ne suis pas arrivée à m'attacher aux personnages.
Il faudra peut être tenter Dans le silence du vent alors!
Aeriale- Messages : 11950
Date d'inscription : 30/11/2016
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