Barbara Kingsolver
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Barbara Kingsolver
Editions Rivages a écrit:Barbara Kingsolver est née aux Etats-Unis en 1955. Journaliste, poète et romancière, elle a écrit une dizaine de livres, tous publiés chez Rivages. Connue pour son engagement écologiste, elle tient une place à part dans la littérature américaine. En 2010, elle a obtenu le prestigieux Orange Prize pour Un autre monde.
Bibliographie
1996 L'Arbre aux haricots
1996 Les Cochons au paradis
1999 Les Yeux dans les arbres
2002 Un Été prodigue
2002 Une Rivière sur la lune
2004 L'Île sous le vent
2007 Un Jardin dans les Appalaches, avec Steven L. Hopp et Camille Kingsolver.
2010 Petit miracle et autres essais,
2010 Un autre monde
2013 Dans la lumière
Queenie- Messages : 7151
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Re: Barbara Kingsolver
Création de ce fil, d'abord, pour Ruth May
Et ensuite parce que mon petit doigt m'a dit que Rivages allait nous en sortir un tout neuf (tellement hâte), sûrement une ré-édition, mais qu'importe ! Il va être tout beau dans leur nouvelle collection !
Et ensuite parce que mon petit doigt m'a dit que Rivages allait nous en sortir un tout neuf (tellement hâte), sûrement une ré-édition, mais qu'importe ! Il va être tout beau dans leur nouvelle collection !
Queenie- Messages : 7151
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Re: Barbara Kingsolver
L'arbre aux Haricots (1996)
Ce livre est une pépite, un secret, un doudou. Du coton où se pelotonner. Un pétillement sous la langue et du toudou par-dessus. C'est drôle, plein de tendresse, d'espièglerie, de regards tranchés, tranchants et vrais sur le monde, les gens, la nature, les sentiments.
L'arbre aux haricots, c'est plein de personnages avec qui on voudrait faire un bout de chemin. S'asseoir sous une glycine et regarder les cosses se former, à se demander si on préfère le levé ou le couché du soleil. S'embarquer sur les routes à affronter le cafard des horizons trop plats en chantant des chansons où les gens sont les ingrédients d'un plat parfois explosif. Faire des vœux américains avec des capsules de bouteille et se gaver de cochonneries sur un canapé en se racontant des secrets.
J'ai trop kiffé !
J'y pense souvent. Il m'accompagne. et surgit dans mes pensées. C'est rare un tel talisman. Je pourrais faire un hug plein de larmes à l'auteur.
*MerryHappy*
Dernière édition par Queenie le Jeu 8 Déc - 22:58, édité 1 fois
Queenie- Messages : 7151
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Re: Barbara Kingsolver
Les cochons du Paradis (1996)
La suite de L'arbre aux Haricots !
Poétique et réaliste à la fois.
Des formes de phrases autour desquels on s'emberlificote l'esprit, un petit sourire aux coins des lèvres. Parfois une petite larme.
Parce qu'il est foncièrement plus tristoune ce Cochons au Paradis par rapport à L'arbre aux haricots.
La pauvreté, les traumatismes de l'enfance qui remontent, la trahison, la séparation, la lutte toujours encore et encore. Sans grand espoir.
Qu'une envie : tendre une main et tirer Taylor et Turtle hors de leur misère.
Mais ne pas taper trop fort sur la tête d'Annawake Fourkiller (mais quel nom fantastique!), parce qu'elle veut le bien, même si elle fait tout de traviole. Turtle est de sa tribu, de son clan, face au monde des blancs, elle ne peut s’empêcher de penser qu'il faut déployer ses grandes ailes (d'autruche ?) pour la couver.
C'est fort comme Kingsolver "respecte" l'angle de vue de tous ses personnages, comme son regard est tellement juste sur les gens et sur le monde.
Et toujours se méfier des Barbie de pacotille au sac-à-mains remplies de pièces rutilantes.
Taylor qui crie au secours et c'est tous mes petits doigts qui se crispent sur les pages.
C'est incroyablement attachant. Jsuis liée à ce livre.
Queenie- Messages : 7151
Date d'inscription : 29/11/2016
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Re: Barbara Kingsolver
Les yeux dans les arbres (1998 - ré-édition en Rivages Poche 2014)
Années 60.
Nathan Price, pasteur baptiste, emmène toute sa famine au Congo (sa femme et 4 filles). Missionnaire engagé, il débarque avec une seule idée en tête : évangéliser les africains, tout particulièrement les habitants de Kilanga, petit village où ils sont affectés. Et pour ça, il privilégie les sermons agressifs et s'accroche à une obsession : organiser un grand baptême des enfants dans la rivière. Là, où ils ne savent pas nager, où il y a des crocodiles affamés.
Combat qu'il veut mener en solitaire, il ne se pré-occupe pas de sa famille et de toutes les difficultés à vivre au quotidien dans une nature difficile, considérées comme des étrangères, ne parlant pas la langue...
Elles devront apprendre seules à s'intégrer, à éviter les serpents, à communiquer, à trouver de la nourriture, à contrer les maladies...
Très vite, elles seront également embarquées plus ou moins malgré elle aux changements du Congo : Lumumba réclamant l'indépendance par rapport au Congo, l'arrivée sanglante de Mobutu au pouvoir...
Un pays en effervescence. Où pourtant, rien, réellement, ne change pour les habitants des coins reculés.
Le livre est construit à plusieurs voix : les 5 femmes témoignent chacune leur tour. 5 voix différentes, 5 regards, 5 sensibilités. Des personnages attachants jusque dans leurs pires défauts.
Rachel, la jeune américaine, belle, et délicate. Séductrice et superficielle. Qui ne cherche qu'à s'en sortir le mieux possible.
Leah, l'intrépide, l'indépendante, la chasseresse. Celle qui aimera l'Afrique du plus profond de son être. Sauvage et survivante.
Adah, la déformée, l'handicapée, la muette. Qui analyse tout. Prend toujours du recul. Se réfugie dans les textes, la poésie.
Ruth May, la toute petite, la mignonne, l'insouciante, la sociable, l'étincelante.
Orleanna, la mère. La protectrice, celle qui abandonne aussi. Celle qui se débat. Tantôt lâche tout, tantôt se redresse. Survit.
Barbara Kingsolver réussit là un roman dense, palpitant, humain, poétique, drôle, intense, réaliste, historique... Une telle richesse pour un livre qu'elle aura mis 30 ans à écrire ("pour atteindre la sagesse et la maturité nécessaire"). Elle a été en Afrique, et l'a aimée tout autant que crainte. Et elles s'est documentée. Faisant de ce livre à la fois un roman fiction juste et prenant et un documentaire humain sur la politique au Congo-Zaïre. Elle n'hésite pas à dénoncer.
Un livre à la fois différent de L'arbre aux haricots et des Cochons du Paradis, mais pas si éloigné non plus. Peut-être plus "sérieux". Plus dense. Mais on retrouve parfaitement le style Kingsolver. La facétie dans le pire. La légèreté qui dénonce. Des portraits féminins d'une justesse impressionnante (encore une petite fille muette...). Un regard humain sur le monde et ses fonctionnements. La rébellion.
Queenie- Messages : 7151
Date d'inscription : 29/11/2016
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Re: Barbara Kingsolver
Moi aussi j'ai kiffé "L'arbre aux haricots" et je me garde "Les cochons au arafis" pour mes soirées d'hiver. Ambiance cocooning.
Odrey- Messages : 43
Date d'inscription : 06/12/2016
Re: Barbara Kingsolver
Quel merveilleux souvenir j'ai de L'arbre aux haricots et des Cochons, deux livres qui font vraiment de bien au coeur et à l'âme. Il faut absolument que je lise autre chose d'elle ! Il me semble avoir commencé il y a longtemps L'île aux vents et j'ai oublié de le terminer.
_________________
Let It Be
Epi- Messages : 1943
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Barbara Kingsolver
-L'arbre aux haricots-
Taylor est dotée d'un sacré tempérament! Partie sur les routes dans sa voiture pourrie pour échapper au cliché d'usage (coincée dans son bled enceinte d'un marmot) elle se retrouve aussi vite flanquée d'un bébé. Coup du sort? Peut-être mais il en faut plus pour l'abattre et Taylor ne désarme pas si vite. Hasards, rencontres, amitiés et chaleur seront le lot de cette aventurière au grand coeur et à la langue bien pendue, jusqu'à ce que la réalité plus dure de la vie la force à faire des choix et grandir à son tour.
j'ai adoré me retrouver dans ce contexte! Mattie, Lou Ann, Turtle et les autres forment un petit monde où la générosité et l'amitié sont un socle infaillible qui les protègent de l'injustice du reste du monde. On est loin de l'Amérique conquérante, celle-ci prend le temps de survivre, lutte avec bonhomie et chaque moment volé à la misère ambiante est un éclat de joie ou de rire. Pas de place pour l'apitoiement chez Kingsolver, la tendresse qui émane de ces pages est un vrai baume de bonheur. On rit souvent aux réparties ou pensées des personnages, mais subitement et sans crier gare, l'émotion va surgir au détour de la suivante.
Une lecture formidablement humaine et riche, merci à vous qui me l'avez fait connaître
Taylor est dotée d'un sacré tempérament! Partie sur les routes dans sa voiture pourrie pour échapper au cliché d'usage (coincée dans son bled enceinte d'un marmot) elle se retrouve aussi vite flanquée d'un bébé. Coup du sort? Peut-être mais il en faut plus pour l'abattre et Taylor ne désarme pas si vite. Hasards, rencontres, amitiés et chaleur seront le lot de cette aventurière au grand coeur et à la langue bien pendue, jusqu'à ce que la réalité plus dure de la vie la force à faire des choix et grandir à son tour.
j'ai adoré me retrouver dans ce contexte! Mattie, Lou Ann, Turtle et les autres forment un petit monde où la générosité et l'amitié sont un socle infaillible qui les protègent de l'injustice du reste du monde. On est loin de l'Amérique conquérante, celle-ci prend le temps de survivre, lutte avec bonhomie et chaque moment volé à la misère ambiante est un éclat de joie ou de rire. Pas de place pour l'apitoiement chez Kingsolver, la tendresse qui émane de ces pages est un vrai baume de bonheur. On rit souvent aux réparties ou pensées des personnages, mais subitement et sans crier gare, l'émotion va surgir au détour de la suivante.
Une lecture formidablement humaine et riche, merci à vous qui me l'avez fait connaître
Aeriale- Messages : 11922
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Barbara Kingsolver
C'est exactement cela. On croirait partager ces bouts de vie avec eux, on croirait les connaître. Kingsolver a sa façon bien à elle de nous les rendre très proches.Queenie a écrit:Ce livre est une pépite, un secret, un doudou. Du coton où se pelotonner. Un pétillement sous la langue et du toudou par-dessus. C'est drôle, plein de tendresse, d'espièglerie, de regards tranchés, tranchants et vrais sur le monde, les gens, la nature, les sentiments.
Un extrait qui m'a fait tout chaud au coeur, mais il y en a plein! Il faudrait recopier tout le livre ;-)
Ecoute moi bien. A partir de maintenant tu n'as qu'une seule maman dans le monde entier. Tu sais qui c'est?
-Oui
-Qui?
-Ma
-Voilà, c'est moi. Tu as des tas d'amis. Lou Ann est ton amie, et Edna, Mattie et tous les autres, et ils t'aiment tous, et ils s'occupent de toi de temps en temps. Esperanza et Estevan étaient de bons amis eux aussi. Je voudrais que tu ne les oublies pas, d'accord?
-Steban et Mespanza, a t'elle acquiescé gravement.
-Pas mal, j'ai fait. Je sais qu'il y a de quoi être perdue. Y'a eu beaucoup de changements dans la direction. Mais à partir d'aujourd'hui je suis ta maman, et ça veut dire que c'est moi qui t'aime le plus. Pour toujours. Tu comprends ce que ça veut dire?
-Veut dire? "Elle avait pas l'air très convaincue.
-"Toi et moi on se quitte plus. Tu es ma Turtle.
-Urdle, à t'elle déclaré en se désignant du doigt.
-C'est ça. Avril Turtle Greer
-Ableurdledear.
Excatement."
Aeriale- Messages : 11922
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Barbara Kingsolver
-Les cochons au paradis-
Une multitude de personnages hauts en couleurs tels que Barbara Kingsolver excelle à nous les dépeindre, reflétant chacun un aspect de l' Amérique des années 80, entourent Taylor. Il y a la truculente Barbie, obsédée par l'image véhiculée par la poupée, paumée dans l' univers factice de Las Vegas et qui se perd dans ses rêves. Jax, son rocker désabusé et accro. Alice, sa mère libérée d'un mari bon à rien, qui va ici jouer un rôle capital, et puis bien sûr l'avocate Anne Fourkiller, l'opiniâtre protectrice des droit des Cherokee par qui le bouleversement arrive.
Un road trip qui nous emmène encore loin, en nous faisant partager les errances d'une mère aux abois et le terrible cas de conscience devant lequel ces deux femmes se trouvent confrontées. Redonner à Turtle son identité culturelle dans une nation qui peine à maintenir sa cohésion, au prix d'un déchirement affectif potentiellement traumatisant pour une enfant déjà malmenée à sa naissance. Kingsolver ne cherche pas à convaincre, elle nous donne juste les clés pour comprendre les liens qui peuvent rattacher un être à ses racines, et nous fait réfléchir sur ces notions d'héritage et de transmission. C'est une vision lucide de ce qu'a pu être cette Amérique en pleine reconstruction identitaire, mais où la tendresse et l'humour toujours présentes de l'auteure camouflent souvent une déséspérance plus profonde.
Encore un très bon roman plein de générosité et de chaleur, cette auteure a une place à part dans mon régistre perso, je crois que je deviens adepte ...
(J'adore les couvertures chez Rivages)
Quand Turtle Greer, six ans, est témoin d'un accident insolite près d'un barrage, son insistance à raconter ce qu'elle a vu et la confiance que sa mère a en elle sauvent un homme et font d'elle... une vedette de télé. Cette célébrité va obliger Turtle et sa mère, Taylor, à fuir. Kentucky, Oklahoma, jusqu'à Las Vegas. Passé et futur s'entrecroisent pour la petite fille cherokee adoptée. La grand-mère, Alice, déjà présente dans L'Arbre aux haricots, aura là une place indispensable et chaleureuse, comme Jax, l'ami de Taylor, et Cash, l'Indien cherokee qui donnera la clef du mystère de la naissance de Turtle. Le lecteur est entraîné dans un monde d'amour quelquefois douloureux où l'idée de famille est mise à mal. Où est le vrai, où est le faux dans les liens familiaux ? semble se demander l'auteur avec un humour implacable
Une multitude de personnages hauts en couleurs tels que Barbara Kingsolver excelle à nous les dépeindre, reflétant chacun un aspect de l' Amérique des années 80, entourent Taylor. Il y a la truculente Barbie, obsédée par l'image véhiculée par la poupée, paumée dans l' univers factice de Las Vegas et qui se perd dans ses rêves. Jax, son rocker désabusé et accro. Alice, sa mère libérée d'un mari bon à rien, qui va ici jouer un rôle capital, et puis bien sûr l'avocate Anne Fourkiller, l'opiniâtre protectrice des droit des Cherokee par qui le bouleversement arrive.
Un road trip qui nous emmène encore loin, en nous faisant partager les errances d'une mère aux abois et le terrible cas de conscience devant lequel ces deux femmes se trouvent confrontées. Redonner à Turtle son identité culturelle dans une nation qui peine à maintenir sa cohésion, au prix d'un déchirement affectif potentiellement traumatisant pour une enfant déjà malmenée à sa naissance. Kingsolver ne cherche pas à convaincre, elle nous donne juste les clés pour comprendre les liens qui peuvent rattacher un être à ses racines, et nous fait réfléchir sur ces notions d'héritage et de transmission. C'est une vision lucide de ce qu'a pu être cette Amérique en pleine reconstruction identitaire, mais où la tendresse et l'humour toujours présentes de l'auteure camouflent souvent une déséspérance plus profonde.
Encore un très bon roman plein de générosité et de chaleur, cette auteure a une place à part dans mon régistre perso, je crois que je deviens adepte ...
Aeriale- Messages : 11922
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Barbara Kingsolver
Oh oui. Il fait chaud au coeur cet extrait. De promesse ALAVIEALAMORT. J'aime.Aeriale a écrit:
Un extrait qui m'a fait tout chaud au coeur, mais il y en a plein! Il faudrait recopier tout le livre ;-)Ecoute moi bien. A partir de maintenant tu n'as qu'une seule maman dans le monde entier. Tu sais qui c'est?
-Oui
-Qui?
-Ma
-Voilà, c'est moi. Tu as des tas d'amis. Lou Ann est ton amie, et Edna, Mattie et tous les autres, et ils t'aiment tous, et ils s'occupent de toi de temps en temps. Esperanza et Estevan étaient de bons amis eux aussi. Je voudrais que tu ne les oublies pas, d'accord?
-Steban et Mespanza, a t'elle acquiescé gravement.
-Pas mal, j'ai fait. Je sais qu'il y a de quoi être perdue. Y'a eu beaucoup de changements dans la direction. Mais à partir d'aujourd'hui je suis ta maman, et ça veut dire que c'est moi qui t'aime le plus. Pour toujours. Tu comprends ce que ça veut dire?
-Veut dire? "Elle avait pas l'air très convaincue.
-"Toi et moi on se quitte plus. Tu es ma Turtle.
-Urdle, à t'elle déclaré en se désignant du doigt.
-C'est ça. Avril Turtle Greer
-Ableurdledear.
Excatement."
J'y crois.
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Queenie- Messages : 7151
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Re: Barbara Kingsolver
Oui, j'avais craqué!
On a envie de la prendre dans ses bras, la pitchoune. Je fonds de nouveau
On a envie de la prendre dans ses bras, la pitchoune. Je fonds de nouveau
Aeriale- Messages : 11922
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Barbara Kingsolver
(Un de mes livres doudous, L'arbre aux haricots. Merci Queenie.)
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Misunderstood, yeah She's good I can tell
Though everyone tells me I'm under her spell
But I'll never leave her they don't know our deal
Mordicus- Messages : 403
Date d'inscription : 03/12/2016
Re: Barbara Kingsolver
(Et ça me fait incroyablement plaisir de partage de doudou)Mordicus a écrit:
(Un de mes livres doudous, L'arbre aux haricots. Merci Queenie.)
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Queenie- Messages : 7151
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