Valerio Varesi
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Re: Valerio Varesi
kenavo a écrit:Pour ceux qui aiment – c’est toujours aussi bien écrit que les autres volets, la ville de Parme est cette fois-ci très présente, la chaleur, l’été… tout bon. Si on adhère au sujet on va y trouver son bonheur.
Voilà, c'est exactement ce qui a enchanté ma libraire, elle disait qu'on était avec eux dans les rues de Parme, avec la chaleur écrasante, les odeurs, les tensions qui vont avec...
Mais pour un premier, ce n'est pas par lui qu'il faut débuter alors? Je vais relire le fil mais lequel me conseilles tu, Kena?
Aeriale- Messages : 10735
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Valerio Varesi
le premier (traduit, pas celui de la série): Le Fleuve des brumes, c'est un petit bijou, tu ne vas même pas ressentir l'effet policier tellement bien il décrit les paysages, les gens, l'atmosphère... rhooo, rien qu'en parlant cela me donne envie de relireAeriale a écrit:Mais pour un premier, ce n'est pas par lui qu'il faut débuter alors? Je vais relire le fil mais lequel me conseilles tu, Kena?

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Re: Valerio Varesi
Parfait, je retienskenavo a écrit:le premier (traduit, pas celui de la série): Le Fleuve des brumes, c'est un petit bijou, tu ne vas même pas ressentir l'effet policier tellement bien il décrit les paysages, les gens, l'atmosphère... rhooo, rien qu'en parlant cela me donne envie de relireAeriale a écrit:Mais pour un premier, ce n'est pas par lui qu'il faut débuter alors? Je vais relire le fil mais lequel me conseilles tu, Kena?

Aeriale- Messages : 10735
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Re: Valerio Varesi
silou- Messages : 205
Date d'inscription : 22/12/2016
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Re: Valerio Varesi
Aeriale- Messages : 10735
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Re: Valerio Varesi
Je le commence tout juste (et du coup j'ai regardé mes photos de vacances à Parme pour me rafraîchir la mémoire !)
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 6727
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Re: Valerio Varesi

Les mains vides
Trad. Florence Rigollet
Parme en plein mois d'août. Canicule dans une ville ralenti, où les crimes surgissant à la surface trouvent leurs racines dans les souterrains des magouilles financières. Telle la pieuvre de la couverture, le Mal se répand, par ses tentacules (trafic de drogue, prostitution, malversation immobilière, usurier) et détruit l'âme de la ville.
Ainsi le ressent le commissaire Soneri, attaché à des valeurs disparues. Cet homme qui vit chaque repas comme un rite (et se désespère de les rater), qui aime Parme, sa musique, son histoire, ses rues, en déteste la chaleur écrasante, et les hommes peu scrupuleux prêts à tout défigurer pour une poignée d'argent.
Ce livre est une peinture du monde actuelle, des ramifications par lesquelles les hommes de pouvoir, les notables, les grands malfrats, imposent un nouveau visage aux territoires qu'ils conquièrent. Valerio Varesi décrit merveilleusement le poids de la chaleur, cet état où tout geste est difficile, où tout est poisseux et épuisant.
Les déambulations nerveuses de son commissaire dans les rues de Parme, à traquer la vérité, à essayer désespérément de sauver quelque chose, tiennent le lecteur dans une lourde tension.
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Queenie- Messages : 6727
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Re: Valerio Varesi
En effet, il est bien tentant!
Je n’ai évidement pas le temps de le lire avant demain soir, jour où l’auteur le présentera. Et ça va être difficile pour moi d’assister à la rencontre.
Un problème d’horaire, dommage. Mais en tout cas je me souviendrai de ce nom, c’est certain.
Merci Queenie.
Je n’ai évidement pas le temps de le lire avant demain soir, jour où l’auteur le présentera. Et ça va être difficile pour moi d’assister à la rencontre.
Un problème d’horaire, dommage. Mais en tout cas je me souviendrai de ce nom, c’est certain.
Merci Queenie.
Aeriale- Messages : 10735
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Valerio Varesi
alors si un jour tu voudras découvrir, je te conseille Le Fleuve des brumes qui est un petit bijouAeriale a écrit:Mais en tout cas je me souviendrai de ce nom, c’est certain

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Re: Valerio Varesi
Oui oui, j’ai noté deux fois Kena!
Promis, je commencerai par lui
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Aeriale- Messages : 10735
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Valerio Varesi

Or, encens et poussière
Présentation de l’éditeur
" Il était là, confronté à son propre Minotaure, enveloppé dans un brouillard aux teintes improbables de fête foraine. "
Parme, la nuit, le brouillard. Un carambolage monstrueux se produit sur l'autoroute : une centaine de voitures ratatinées, des camions en feu, une bétaillère renversée. Des dizaines de vaches et de taureaux errent sur la route, blessés et désorientés. Et des gitans auraient été aperçus, profitant de la confusion pour piller les véhicules accidentés.
Le commissaire Soneri est le seul flic de Parme qui connaît assez bien la basse plaine du Pô pour ne pas se perdre dans le brouillard : c'est lui qu'on envoie sur place. Mais au lieu de petits voleurs opportunistes, c'est un meurtre qu'il découvre : dans le chaos, le corps carbonisé d'une jeune femme est retrouvé au bord de la route. Sa mort n'a aucun lien apparent avec le carnage.
La victime est une certaine Nina Iliescu, immigrante roumaine dont la vie en Italie n'a laissé que peu de traces – à part une longue liste d'amants de la haute société parmesane. Agneau sacrificiel ou tentatrice diabolique, même dans la mort la jeune femme à la beauté énigmatique exerce son pouvoir de fascination sur Soneri. Et lui réserve quelques surprises...

la couverture de la version anglaise est bien choisie…
on se retrouve pour la plupart de cette enquête dans le brouillard, fameux dans la plaine du Po
J’ai bien aimé tous les livres lus jusqu’à présent de Valerio Varesi.
Son commissaire m’est sympa, il y a plus que des « simples » enquêtes, les déambulations de Soneri sont toujours réjouissantes.
Jusqu’à maintenant.
Ce nouveau épisode m’a agacé plus d’une fois.
Voir un commissaire de 50 ans et plus se comporter comme un adolescent qui est malade d’amour… c’est pathétique.
Dans tous les autres tomes, sa copine faisait partie de la trame d’histoire et cela ne dérangeait pas, mais cette fois, cette partie était presque plus importante que l’enquête.
Scusi, si je veux lire un roman d’amour, je choisi un autre genre qu’un policier.
Je ressors donc mitigée de ce nouvel épisode.
Mais j’aime toujours aussi bien l’auteur que son personnage Soneri… je vais donc au moins les suivre encore dans une prochaine aventure et trancher par après si je vais les délaisser ou pas.
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Re: Valerio Varesi
Bien. Se souvenir de ne pas débuter avec celui-ci donc!
C'est noté
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Aeriale- Messages : 10735
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Valerio Varesi

La Maison du commandant
La dernière lecture de Valerio Varesi m’avait laissé mitigé mais après plusieurs bons moments passés en sa compagnie, j’avais dit que j’allais lui donner encore une chance.Présentation de l'éditeur
La Bassa est une terre de visions et de monstres.
Sixième volet des aventures du commissaire Soneri, qui nous ramène sur les rives du Pô où le brouillard cache de lourds secrets datant de la Seconde Guerre mondiale.
Dans le paysage d'eau et de brume de la Bassa, la basse plaine du Pô, le commissaire Soneri est à l'aise. Avec les anciens du coin, il est le seul à bien connaître cette partie du fleuve, à savoir se déplacer entre les rives, les plaines inondables, les fermes éparpillées dans une terre qui semble désormais habitée par des fantômes. Alors quand deux cadavres surgissent soudainement, c'est lui qui est chargé de l'affaire. La première victime est un jeune Hongrois, trouvé dans la boue de la rivière tué d'une balle dans la tête ; le second, un ancien commandant partisan, mort peut-être de vieillesse et de solitude dans sa maison isolée au milieu des peupliers.
Deux histoires différentes, mais liées par un fil. Il faudra un certain temps à Soneri pour le retrouver, au cours d'une enquête qui le conduit dans les eaux troubles du nouveau terrorisme rouge, mais aussi dans le passé, au moment de l'occupation allemande...
Il croisera au cours de ses pérégrinations, et pour notre plus grand plaisir, quelques personnages inoubliables des bords du fleuve, dont Carega, un professeur à la retraite à la sagesse de philosophe.
Il a saisit cette chance et écrit une bonne enquête pour son commissaire Soneri

Il a surtout renoué avec ses débuts et retrouvé l’atmosphère du Po et son brouillard.
Baigné dans ces images, l’enquête était de second ordre. C’était un plaisir de suivre les déambulations du commissaire.
Si on connaît les romans de cet auteur, on sait qu’il y a beaucoup de papotage qui n’a rien à voir avec la trame policière, mais qui en font aussi son charme. Cela fait partie du jeu et en ce qui me concerne, j’adore les balades, les repas, les réflexions sur tout et rien…
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Re: Valerio Varesi
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domreader- Messages : 3195
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: Valerio Varesi

La main de Dieu
J’ai aimé autant que ma première lecture d’un livre de Valerio Varesi.Présentation de l’éditeur
" Moi, j'appartiens à ces forêts, et eux, ils considèrent que la forêt leur appartient. Toute la différence est là. "
Une nouvelle enquête du commissaire Soneri qui nous entraîne jusqu'à un village isolé des Apennins, dans un paysage de neige, d'arbres et d'eau menacé par des intérêts économiques.
Sous le plus vieux pont de Parme, le corps d'un homme émerge du rivage boueux. Il a été assassiné, puis jeté à l'eau on ne sait où et emporté par le courant. Le commissaire Soneri, se fiant comme toujours à son instinct, décide de remonter le fleuve. Par un après-midi froid et pluvieux, son voyage vers les origines l'amène dans un village isolé des Apennins, près d'un col autrefois parcouru par les marchands et les pèlerins et désormais fréquenté par les vendeurs ambulants non européens et les " mules " de la drogue. Les villageois parlent peu et à contrecœur, l'hostilité envers l'étranger, qui plus est le flic, est évidente. Soneri découvre malgré tout l'identité de la victime – un entrepreneur local riche et redouté – dont le nom est lié à un violent conflit d'intérêts sur l'avenir de ces montagnes. Au fil des jours, l'enquête devient de plus en plus inquiétante, tandis que le commissaire s'échine à trouver la bonne piste parmi des chemins impénétrables qui se perdent dans un paysage intact de neige, d'arbres et d'eau. Dans ce décor qui le fascine et le bouleverse à la fois, il croise des personnages bizarres, rassemblés dans une sorte de communauté des bois, et un prêtre dérangeant à la foi subversive, confiné par punition dans ce lieu oublié de Dieu...
Là où Le fleuve des brumes parlait de l’eau, dans cet épisode il emporte son lecteur en montagne. Les Apennins sont un sublime décors de fond pour cette histoire.
Et tout comme le fleuve, nous voilà avec un « policier » très atypique. Je le considère comme « slow motion ».
Il y a surtout des descriptions, Sonieri qui se heurte au mutisme des gens de ce village, les va-et-vient dans ce patelin.
Pour imposer sa détermination de résoudre cette affaire, il prend une chambre dans un hôtel et montre aussi bien à ses supérieurs qu’aux habitants du village qu’il s’engage à 100 %.
Ainsi on sort de la ville de Parme pour cette enquête et on devient solitaire aux côtés du commissaire. Même les portables perdent parfois la connection.
L’air frais et la neige aidant, il va trouver naturellement le coupable. Pas une très grande surprise, je dois dire, mais cela ne m’a dérangé en aucun cas, j’ai adoré cette escapade en montagne.
Extra !
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