Vu à la télévision, en DVD, VOD...

Pour parler de ce qu'on a vu en DVD, VOD, à la télévision... Bref, partout sauf au cinéma.

La Sirène (The Mermaid, Mei ren yu  ; 2016). Il s'agit du dernier film en date de Stephen Chow, connu chez nous grâce à Shaolin Soccer (2001 ; très sympa), Crazy Kung Fu (2004 ; moins bien), CJ7 (une histoire d'extra-terrestre en forme de balle en plastique vert ; sympathique).

Gigantesque succès au box-office chinois : c'est le premier à avoir dépassé les 500 millions de dollars de recettes là-bas.

L'histoire tourne autour d'un méchant businessman qui veut construire sur une zone en bord de mer... zone inconstructible à cause de la présence de dauphins. Il fait ce qu'il faut pour faire fuire les dauphins, quitte à les supprimer. Mais des sirènes (hommes et femmes) habitent aussi dans ces eaux. Les sirènes décident de faire la peau au businessman et confient à une très charmante sirène la mission d'attirer notre homme dans un guet-apens. Bien sûr, la sirène ne sera pas insensible au charme du méchant pas si méchant.

C'est gentiment sympatoche (l'oncle pieuvre...). Peut-être le thème écolo a-t-il particulièrement plu au public chinois ? Sinon, ça fait souvent un peu cheap, et cinématographiquement parlant, ça ne va pas très loin. Ça n'est pas le meilleur Stephen Chow...

Cela n'a pas du tout l'air incontournable, ton succès au box office chinois. 

Disons que ce n'est pas le film de l'année...

52 mardis, Sophie Hyde (2013)
Prix de la mise en scène Sundance.

Billie a 16 ans. Elle vit avec sa mère et son oncle. Puis, sa mère lui annonce qu'elle veut changer de sexe, et demande à Billie d'aller vivre chez son père pendant un an. Elles se fixent un rendez-vous hebdomadaire : les mardi de 16h à 22h.
Billie est un peu paumée, mais pas trop, plus en question, en solitude. Elle va faire la rencontre de deux adolescents, Josh et Jasmine. Et tous les trois, en secret, vont explorer les mystères du sexe, sous l'oeil de la caméra de Billie.

Le film est très bien monté et rythmé, passant du mélodrame, à l'excentricité, à l'intime, à la sensualité, à la joie, à la tendresse. Des bouts de quotidien, des instantanés  d'une  année entière d'une famille qui tente de rester souder, qui affronte les épreuves.
Les acteurs sont parfaits, attendrissants. On a souvent envie de les accompagner et de les soutenir.
Leur quête du bonheur est universel, quelque soit la forme qu'elle prend.

De beaux acteurs.
Des histoires racontées avec sincérité, sans exhibitionnisme ou racolage.
Une vraie tendresse.
L'angle profondément humain pour raconter la longue et pleine d'embûches épreuve du changement de sexe.

Une belle surprise grâce au Hasard de Netflix.

Dickensian est une série télévisée britannique diffusée sur BBC One depuis le 26 décembre 2015.
La série compte 20 épisodes et a été créée et co-écrite par Tony Jordan.
Elle met en scène les personnages iconiques de Charles Dickens dans un quartier de Londres à l'époque victorienne et dans lequel l'inspecteur Bucket enquête sur le meurtre de Jacob Marley, l'associé d'Ebenezer Scrooge

En avril 2016 la BBC a confirmé qu’elle allait cesser la série après une saison.

Source: Wikipédia

Tout d’abord un grand merci à @Darkanny qui m’a fait découvrir cette série.

En tant qu’amateur de Charles Dickens, je ne vois pas comment on peut passer à côté de cette série.

C’est tout simplement un bon moment télé !

Au début je n’étais pas certaine que j’allais me retrouver avec les différents personnages puisque je ne connais pas tous les livres de Dickens. Mais c’est si bien fait, on n’a aucun souci de repérer les différents fils. En fin de compte j’ai dû constater que certaines histoires de Dickens font quand même partie d’une certaine connaissance et même sans avoir tout lu, j’ai adoré ce qu’on a fait dans cette série.

« Mélanger » plusieurs de ses histoires dans un même endroit, tout simplement génial.

On passe un si bon moment, je n’ai pas vu le temps passer.

Je re-regarde Persepolis. Toujours chouette. Et angoissant. Et doux. Et rock'nroll. Et triste. Et lumineux.
(et qui me rappelle aussi ma lecture de Désorientale)

Ah oui, c'était bien Persepolis

Queenie a écrit:et qui me rappelle aussi ma lecture de Désorientale)

C'est vrai que j'y pensais quand on l'avait écouté présenter son roman, aux Correspondances de Manosque

Vue à la télévision, ce soir, chez itv, le 1er épisode de la nouvelle série historique The Halcyon - histoire d'un hôtel de luxe à Londres commençant en 1940 au milieu du Blitz - sensé remplacer Downton Abbey comme succès du petit écran. Et bien, c'est raté. Malgré la présence de bons acteurs, j'ai trouvé l'exposition de l'intrigue confuse, les décors faibles, seul la musique et les costumes ont trouvé justice devant mes yeux.

Soirée dvd entre amies.
On a mis Le Havre de Kaurismaki.
Décalé façon nouvelle vague, esthétique à croire voir des tableaux de Hopper.
Sympa !

C'est "drôle", je me suis promise d'essayer de voir cette année au moins un de ces "grands classiques de films de guerre". J'en ai vu aucun.
Mais je ne crois que j'aurais envie de me coltiner 3h quand même. Surtout si c'est pour risquer des longueurs.

Récemment j'ai revu Les Canons de Navarone, un autre film de guerre à rallonge que j'avais beaucoup aimé autrefois (et même vu plusieurs fois)  . Hé ben quelle déception et surtout quel ennui  On est bon public quand on est petiot. A éviter.
Mais Apocalypse Now c'est super.

Oui Apocalypse Now c'est super, déjà pour ça :

Bon.
Je n'avais pas Apocalypse Now, alors j'ai regardé Platoon.
Eh ben.
J'étais tendue, choquée, bouleversée, entraînée, avec la colère et l'aberration.
C'est violent, cru - y'a tellement peu de musique, on est immergé dans cette jungle, à écouter les bruissements des feuilles, à entendre les coups de feu, à être brutalement immergé d'explosions et de hurlements.
C'est bien foutu. Les acteurs sont très bons, les personnages désespérément jeunes, et détruits.
J'étais dedans. A fond.

(Première résolution 2017 de film classique de guerre, faite. [j'essaierais quand même d'en voir d'autres])

Et comme je ne sais pas le pourquoi du comment mais j'ai encore envie de rattraper des lacunes, je lance Le choix de Sophie (pour Meryl Streep avant tout) : j'ai raison ? ça vaut le coup ?