Charles Dickens
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Charles Dickens
Charles John Huffam Dickens, né à Landport, près de Portsmouth, dans le Hampshire, le 7 février 1812 et mort à Gad's Hill Place à Higham dans le Kent, le 9 juin 1870, est considéré comme le plus grand romancier de l'époque victorienne. Dès ses premiers écrits, il est devenu immensément célèbre, sa popularité ne cessant de croître au fil de ses publications.
L'expérience marquante de son enfance, que certains considèrent comme la clef de son génie, a été, peu avant l'incarcération de son père pour dettes à la Marshalsea, son embauche à douze ans chez Warren où il a collé des étiquettes sur des pots de cirage pendant plus d'une année. Bien qu'il soit retourné presque trois ans à l'école, son éducation est restée sommaire et sa grande culture est essentiellement due à ses efforts personnels.
Il a fondé et publié plusieurs hebdomadaires, composé quinze romans majeurs, cinq livres de moindre envergure (novellas en anglais), des centaines de nouvelles et d'articles portant sur des sujets littéraires ou de société. Sa passion pour le théâtre l'a poussé à écrire et mettre en scène des pièces, jouer la comédie et faire des lectures publiques de ses œuvres qui, lors de tournées souvent harassantes, sont vite devenues extrêmement populaires en Grande-Bretagne et aux États-Unis.
Charles Dickens a été un infatigable défenseur du droit des enfants, de l'éducation pour tous, de la condition féminine et de nombreuses autres causes, dont celle des prostituées.
Il est apprécié pour son humour, sa satire des mœurs et des caractères. Ses œuvres ont presque toutes été publiées en feuilletons hebdomadaires ou mensuels, genre inauguré par lui-même en 1836 : ce format est contraignant mais il permet de réagir rapidement, quitte à modifier l'action et les personnages en cours de route. Les intrigues sont soignées et s'enrichissent souvent d'événements contemporains, même si l'histoire se déroule antérieurement.
Publié en 1843, Un chant de Noël a connu un vaste retentissement international, et l'ensemble de son œuvre a été loué par des écrivains de renom, comme William Makepeace Thackeray, Léon Tolstoï, Gilbert Keith Chesterton ou George Orwell, pour son réalisme, son esprit comique, son art de la caractérisation et l'acuité de sa satire. Certains, cependant, comme Charlotte Brontë, Virginia Woolf, Oscar Wilde ou Henry James, lui ont reproché de manquer de régularité dans le style, de privilégier la veine sentimentale et de se contenter d'analyses psychologiques superficielles.
Dickens a été traduit en de nombreuses langues, avec son aval pour les premières versions françaises. Son œuvre, constamment rééditée, connaît toujours de nombreuses adaptations au théâtre, au cinéma, au music-hall, à la radio et à la télévision.
Source: Wikipédia
Dernière édition par Kenavo le Lun 23 Jan - 7:45, édité 2 fois
Re: Charles Dickens
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A Christmas Carol / Un chant de Noël
Je ne sais pas depuis quand je connais cette histoire et combien d’adaptations en film j’ai bien pu voir.
Mais jamais je n’aurais pensé de franchir le pas pour lire ce livre, si ce n’aurait été pour les lectures de Noël. Et quelle bonne idée !
Tandis qu'il y a certains qui trouvent que l’écriture est un peu vieillotte, je la trouve tout à fait sublime et extraordinaire (lu en anglais). Certes, c’est un peu plus ‘élaboré’ qu’on a tendance à trouver chez les auteurs de nos temps, mais rien de ‘vieux’ dans tout cela. C’est frais et vibrant et c’est un pur plaisir de suivre Ebenezer et ses visiteurs nocturnes.
Tout à fait idéal pour cette saison et je comprends pourquoi cela est devenu un tel classique, rien de mieux pour rentrer dans le ‘mode festif’
A Christmas Carol / Un chant de Noël
Présentation de l’éditeur
La veille de Noël. tous s'affairent aux préparatifs. Mais, préférant la solitude à ces fêtes joyeuses, Ebenezer Scrooge refuse les invitations. Pour ce vieux grincheux que tous prennent soin d'éviter, Noël se résume à un simple mot : "Sottise !" Il n'y voit qu'un prétexte pour cacher la misère de cette société et jamais ne s'associera à cette vaste fumisterie. Mais ce soir-là, les esprits de Noël en décident autrement. Plongé malgré lui entre passé, présent et futur, le vieux grippe-sou reçoit une leçon de vie. Paru en 1843, écrit en six semaines, Un chant de Noël est le premier et le plus célèbre des contes de Dickens. Devenu un classique de la littérature de Noël, ce conte en cinq couplets enchante par une fraîcheur et un humour intemporels.
Je ne sais pas depuis quand je connais cette histoire et combien d’adaptations en film j’ai bien pu voir.
Mais jamais je n’aurais pensé de franchir le pas pour lire ce livre, si ce n’aurait été pour les lectures de Noël. Et quelle bonne idée !
Tandis qu'il y a certains qui trouvent que l’écriture est un peu vieillotte, je la trouve tout à fait sublime et extraordinaire (lu en anglais). Certes, c’est un peu plus ‘élaboré’ qu’on a tendance à trouver chez les auteurs de nos temps, mais rien de ‘vieux’ dans tout cela. C’est frais et vibrant et c’est un pur plaisir de suivre Ebenezer et ses visiteurs nocturnes.
Tout à fait idéal pour cette saison et je comprends pourquoi cela est devenu un tel classique, rien de mieux pour rentrer dans le ‘mode festif’
Dernière édition par Kenavo le Lun 26 Déc - 9:07, édité 1 fois
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George Gershwin
Re: Charles Dickens
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The Chimes / Les Carillons
Charles Dickens est certainement connu en tant qu’auteur moralisant et défendeur de la classe ouvrière. Ce « conte » est probablement le plus moralisant de ses écrits.
Tout comme Scrooge dans Un chant de Noël, le personnage principal de ce récit va avoir une ‘leçon de vie’ durant une nuit assez à part. Il n’y aura pas des fantômes comme chez Scrooge mais les cloches de son église préférée vont lui apparaître dans une sorte de rêve et parcourir quelques moments d’un futur qu’il ne va pas connaître puisqu’ils lui font croire qu’il est mort.
Il manque beaucoup de la magie que j’ai rencontré dans Un chant de Noël et la ‘leçon’ est à mon avis trop lambda pour justifier tout cet investissement.
Je ne suis pas étonnée que ce conte est le moins apprécié de ses cinq livres autour du sujet de Noël.
The Chimes / Les Carillons
Présentation de l’éditeur
Paru un an après le célèbre Cantique de Noël, Les Carillons détaille les angoisses et les espoirs d'un vieux porteur dont le temps se passe à attendre les commissions dans la pluie et le vent, sous le beffroi lugubre d'une église de Londres. C'est l'un des textes les plus directement engagés de Dickens, qui y réaffirme le droit des pauvres à la vie et à la dignité. Mais c'est aussi un grand moment d'invention poétique, où la fantasmagorie des ténèbres londoniennes, avec ses terreurs et ses prestiges, se concentre dans des pages d'anthologie.
Charles Dickens est certainement connu en tant qu’auteur moralisant et défendeur de la classe ouvrière. Ce « conte » est probablement le plus moralisant de ses écrits.
Tout comme Scrooge dans Un chant de Noël, le personnage principal de ce récit va avoir une ‘leçon de vie’ durant une nuit assez à part. Il n’y aura pas des fantômes comme chez Scrooge mais les cloches de son église préférée vont lui apparaître dans une sorte de rêve et parcourir quelques moments d’un futur qu’il ne va pas connaître puisqu’ils lui font croire qu’il est mort.
Il manque beaucoup de la magie que j’ai rencontré dans Un chant de Noël et la ‘leçon’ est à mon avis trop lambda pour justifier tout cet investissement.
Je ne suis pas étonnée que ce conte est le moins apprécié de ses cinq livres autour du sujet de Noël.
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Re: Charles Dickens
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The Cricket on the Hearth / Le grillon du foyer
Tout comme les dernières années, il doit y avoir du Charles Dickens dans mes lectures de Noël.
De ses cinq contes de Noël, celui-ci est le troisième. Après Un chant de Noël et Les Carillons, j’ai lu Le grillon du foyer.
Cette histoire m’était tout à fait inconnue et ainsi la découverte était d’autant plus plaisante.
Bien qu’il faut savoir que Charles Dickens aime beaucoup les ‘bons sentiments’, surtout dans ses contes.
Il y a toujours une situation embrouillée qui va se clarifier et le méchant qui se transforme en principe dans un bon ange…
Autant de ‘sucre’ est parfois nuisible, mais en tant que lecture pour Noël, c’est tout à fait ce qu’il faut.
En tout cas j’ai bien aimé et je suis déjà certaine que je vais continuer l’année prochaine avec son quatrième conte.
The Cricket on the Hearth / Le grillon du foyer
Présentation de l’éditeur
Il se passe des choses bizarres dans la maison de John Peerybingle : la bouilloire refuse de se tenir sur le feu. Aussi incroyable que cela paraisse, elle prétend même couvrir de son gargouillement le chant du grillon. Pourtant, hier encore, John le voiturier et sa femme Dot étaient heureux... Or, voici que se profile la silhouette inquiétante de Tackleton qui tente, par de sombres intrigues, de détruire l'harmonie des joyeux Peerybingle. Le malicieux vieillard ne va-t-il pas jusqu'à se transformer un jour en un fringant jeune homme pour compromettre l'honorable Dot ?... Mais, en ôtant sa perruque, il n'a guère réussi jusqu'alors à chasser le grillon du foyer, ce bon génie, protecteur des âmes simples...
Tout comme les dernières années, il doit y avoir du Charles Dickens dans mes lectures de Noël.
De ses cinq contes de Noël, celui-ci est le troisième. Après Un chant de Noël et Les Carillons, j’ai lu Le grillon du foyer.
Cette histoire m’était tout à fait inconnue et ainsi la découverte était d’autant plus plaisante.
Bien qu’il faut savoir que Charles Dickens aime beaucoup les ‘bons sentiments’, surtout dans ses contes.
Il y a toujours une situation embrouillée qui va se clarifier et le méchant qui se transforme en principe dans un bon ange…
Autant de ‘sucre’ est parfois nuisible, mais en tant que lecture pour Noël, c’est tout à fait ce qu’il faut.
En tout cas j’ai bien aimé et je suis déjà certaine que je vais continuer l’année prochaine avec son quatrième conte.
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George Gershwin
Re: Charles Dickens
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The battle of life / La bataille de la vie
Comme les années précédentes, mes lectures de Noël commencent avec Charles Dickens.
Dès la première année, quand j’ai vu qu’il avait écrit un ‘cycle’ autour de Noël, je voulais les découvrir tous, ne connaissant que le premier, Un chant de Noël, via le film.
Me voilà donc après la lecture de ce quatrième conte… et je constate que je comprends plutôt ce qu’on en dit :
Tout d’abord il n’y a vraiment pas de ‘Noël’. Oui, un événement prend place la soirée de Noël, mais il aurait pu aussi la situer au 1er juillet ainsi qu’au 1er décembre, cela n’aurait rien changé.
En plus je trouve qu’il n’est pas très doué pour les histoires d’amour. En tout cas pas en ce qui concerne ce livre.
Un début un peu mou pour mes lectures de Noël de cette année, mais pas grave du tout, je suis sûre de faire des découvertes sublimes dans mes prochaines lectures…
Georg Saal, Kenilworth, 1865
The battle of life / La bataille de la vie
Wikipédia a écrit:
La Bataille de la vie, une histoire d'amour est une nouvelle écrite par Charles Dickens et publiée en 1846.
C'est le quatrième de ses Contes de Noël.
L'action se déroule dans un village anglais situé sur le site d'une bataille historique. Certains personnages se réfèrent aux duretés de la vie en évoquant celles qu'ont rencontrées les combattants ; de cette comparaison est né le titre de l'ouvrage.
La Bataille de la vie, une histoire d'amour est le seul des Contes de Noël ne contenant aucune référence religieuse ou surnaturelle.
Une scène se déroule au temps de Noël, mais elle n'est pas capitale et ne sert pas de conclusion.
Comme les années précédentes, mes lectures de Noël commencent avec Charles Dickens.
Dès la première année, quand j’ai vu qu’il avait écrit un ‘cycle’ autour de Noël, je voulais les découvrir tous, ne connaissant que le premier, Un chant de Noël, via le film.
Me voilà donc après la lecture de ce quatrième conte… et je constate que je comprends plutôt ce qu’on en dit :
La nouvelle appartient aux œuvres de Dickens n'ayant pas connu une grande popularité
Tout d’abord il n’y a vraiment pas de ‘Noël’. Oui, un événement prend place la soirée de Noël, mais il aurait pu aussi la situer au 1er juillet ainsi qu’au 1er décembre, cela n’aurait rien changé.
En plus je trouve qu’il n’est pas très doué pour les histoires d’amour. En tout cas pas en ce qui concerne ce livre.
Un début un peu mou pour mes lectures de Noël de cette année, mais pas grave du tout, je suis sûre de faire des découvertes sublimes dans mes prochaines lectures…
Georg Saal, Kenilworth, 1865
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George Gershwin
Re: Charles Dickens
Oliver Twist
C'est le deuxième roman publié par Charles Dickens. Comme le voulait les moeurs de l'époque, il est d'abord publié en feuilleton dans la revue Bentley's Miscellany, avant de paraître en volumes, ou plus exactement quelques épisodes ne sont pas encore parus en feuilleton, lorsque les volumes paraissent. Dickens a connu en outre quelques différents avec son éditeur sur le contenu du livre, sa genèse n'a donc pas été un long fleuve tranquille.
C'est l'histoire d'un orphelin, Oliver Twist. Nous suivons d'abord sa première enfance difficile dans un hospice paroissial, puis en apprentissage chez un entrepreneur de pompes funèbres. Affamé, maltraité, il finit par fuir vers Londres, où une bande de voleurs, dominée par Fagin, lui met la main dessus. Il réussit à s'en libérer une première fois grâce à Mr Brownlow, mais la bande le rattrape , car il s'avère que quelqu'un en coulisses souhaite placer Oliver en situation délicate (des révélations sur ses origines sont petit à petit distillées dans le roman). Il arrive encore une fois à trouver refuge auprès de gens qui lui veulent du bien, et le roman, avec moult rebondissements, s'achemine vers une fin heureuse, dans laquelle Oliver retrouvera son rang dans la société, et les méchant seront punis.
Sacrément efficace, avec une intrigue très bien menée de bout en bout, c'est le genre de livre que l'on a du mal à lâcher une fois commencé. Il y bien sûr quelques aspects un peu vieillis, une vision de la société avec ses divisions en classes sociales, le rôle du juif Fagin, la religion, le rôle des femmes etc. Mais c'est inévitable forcément. Et n'empêche pas le plaisir de lecture, grâce à la belle plume de Dickens, et encore plus à l'ironie mordante dont il sait faire preuve, en particulier vis-à-vis de ceux qui tirent profit de la misère et du malheur, qui prennent plaisir à humilier et à mépriser les plus faibles qu'eux.
Ma première vraie rencontre avec Dickens, et ce ne sera sans doute pas la dernière.
C'est le deuxième roman publié par Charles Dickens. Comme le voulait les moeurs de l'époque, il est d'abord publié en feuilleton dans la revue Bentley's Miscellany, avant de paraître en volumes, ou plus exactement quelques épisodes ne sont pas encore parus en feuilleton, lorsque les volumes paraissent. Dickens a connu en outre quelques différents avec son éditeur sur le contenu du livre, sa genèse n'a donc pas été un long fleuve tranquille.
C'est l'histoire d'un orphelin, Oliver Twist. Nous suivons d'abord sa première enfance difficile dans un hospice paroissial, puis en apprentissage chez un entrepreneur de pompes funèbres. Affamé, maltraité, il finit par fuir vers Londres, où une bande de voleurs, dominée par Fagin, lui met la main dessus. Il réussit à s'en libérer une première fois grâce à Mr Brownlow, mais la bande le rattrape , car il s'avère que quelqu'un en coulisses souhaite placer Oliver en situation délicate (des révélations sur ses origines sont petit à petit distillées dans le roman). Il arrive encore une fois à trouver refuge auprès de gens qui lui veulent du bien, et le roman, avec moult rebondissements, s'achemine vers une fin heureuse, dans laquelle Oliver retrouvera son rang dans la société, et les méchant seront punis.
Sacrément efficace, avec une intrigue très bien menée de bout en bout, c'est le genre de livre que l'on a du mal à lâcher une fois commencé. Il y bien sûr quelques aspects un peu vieillis, une vision de la société avec ses divisions en classes sociales, le rôle du juif Fagin, la religion, le rôle des femmes etc. Mais c'est inévitable forcément. Et n'empêche pas le plaisir de lecture, grâce à la belle plume de Dickens, et encore plus à l'ironie mordante dont il sait faire preuve, en particulier vis-à-vis de ceux qui tirent profit de la misère et du malheur, qui prennent plaisir à humilier et à mépriser les plus faibles qu'eux.
Ma première vraie rencontre avec Dickens, et ce ne sera sans doute pas la dernière.
Arabella- Messages : 4815
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Charles Dickens
Les papiers posthumes du Pickwick Club
Nous suivons les aventures comiques de Mr Pickwick et de ses amis, en voyage en Grande-Bretagne. C'est enlevé, souvent très drôle, sans oublier une touche d'émotion ou de sérieux parfois. C'est sûr que c'est un peu long, et qu'il s'agit d'une suite d'histoires, même si on retrouve les mêmes personnages, et quelques mésaventures à long court. C'est sans doute dû à la publication en feuilleton, avec beaucoup de succès.Un peu comme une série en somme.
Sans doute pas le meilleur de Dickens, pour les raisons données plus haut, mais quand même un très très bon moment. Une vraie lecture plaisir....
Nous suivons les aventures comiques de Mr Pickwick et de ses amis, en voyage en Grande-Bretagne. C'est enlevé, souvent très drôle, sans oublier une touche d'émotion ou de sérieux parfois. C'est sûr que c'est un peu long, et qu'il s'agit d'une suite d'histoires, même si on retrouve les mêmes personnages, et quelques mésaventures à long court. C'est sans doute dû à la publication en feuilleton, avec beaucoup de succès.Un peu comme une série en somme.
Sans doute pas le meilleur de Dickens, pour les raisons données plus haut, mais quand même un très très bon moment. Une vraie lecture plaisir....
Arabella- Messages : 4815
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Charles Dickens
Le mystère d'Edwin Drood
Très bonne lecture avec sa part de mystère obligé puisqu'on ne saura jamais ce qu'est devenu le jeune Edwin.
Et j'ai envie de dire que ce n'est pas plus mal, à chacun sa lecture des faits, même si le tout est parfois confus j'en conviens, comme Tina le souligne un peu plus haut.
Chaque personnage est un tant soi peu énigmatique et l'auteur défie quiconque de bien vouloir cerner Jasper, chantre de la cathédrale, opiomane à ses heures, oncle d'Edwin, Durdles, l'homme à tout faire, Sapsea, le Maire, drappé dans son discours suffisant, Neville qui débarque d'on ne sait où, impulsif et tourmenté.
D'autres sont plus limpides, le bon Chrisparkle, chanoine mineur, et encore le tuteur de Rosa, la promise d'Edwin, bienveillant.
L'ironie est bien présente, la drôlerie l'emporte quelquefois dans les tics et manies de tous, c'est comme dans une pièce de théâtre, vaudeville gothique dont le personnage principal s'incarne en la ville de Cloisterham et plus précisément sa cathédrale, son cloître, sa crypte, son cimetière.
Tous évoluent dans ce milieu fermé où des enjeux qui nous échappent quelque peu voient le jour ou plutôt la nuit avec son vent persistant et son atmosphère sombre et fantasque.
Les discours sont policés, la courtoisie est de rigueur mais derrière les mots se cachent des intentions pas toujours avouables.
Chacun s'épie, et se cache pour mieux observer, qui derrière une tombe, qui dans l'embrasure d'une porte.
Et des personnages pittoresques, le petit Diteby, lapideur à ses heures, la vieille dame dealer d'opium, sorte de sorcière éclairée.
Et des lieux non moins pittoresques comme l'Auberge du Voyageur à deux sous....
Quelle ambiance.
Décidément Dickens est un sacré conteur malgré des faiblesses dans ce livre.
Et du coup je n'ai lu que Olivier Twist ainsi que Les grandes espérances et le conte de Noel, c'est pourquoi je me suis procuré les oeuvres complètes, ben tiens!
Très bonne lecture avec sa part de mystère obligé puisqu'on ne saura jamais ce qu'est devenu le jeune Edwin.
Et j'ai envie de dire que ce n'est pas plus mal, à chacun sa lecture des faits, même si le tout est parfois confus j'en conviens, comme Tina le souligne un peu plus haut.
Chaque personnage est un tant soi peu énigmatique et l'auteur défie quiconque de bien vouloir cerner Jasper, chantre de la cathédrale, opiomane à ses heures, oncle d'Edwin, Durdles, l'homme à tout faire, Sapsea, le Maire, drappé dans son discours suffisant, Neville qui débarque d'on ne sait où, impulsif et tourmenté.
D'autres sont plus limpides, le bon Chrisparkle, chanoine mineur, et encore le tuteur de Rosa, la promise d'Edwin, bienveillant.
L'ironie est bien présente, la drôlerie l'emporte quelquefois dans les tics et manies de tous, c'est comme dans une pièce de théâtre, vaudeville gothique dont le personnage principal s'incarne en la ville de Cloisterham et plus précisément sa cathédrale, son cloître, sa crypte, son cimetière.
Tous évoluent dans ce milieu fermé où des enjeux qui nous échappent quelque peu voient le jour ou plutôt la nuit avec son vent persistant et son atmosphère sombre et fantasque.
Les discours sont policés, la courtoisie est de rigueur mais derrière les mots se cachent des intentions pas toujours avouables.
Chacun s'épie, et se cache pour mieux observer, qui derrière une tombe, qui dans l'embrasure d'une porte.
Et des personnages pittoresques, le petit Diteby, lapideur à ses heures, la vieille dame dealer d'opium, sorte de sorcière éclairée.
Et des lieux non moins pittoresques comme l'Auberge du Voyageur à deux sous....
Quelle ambiance.
Décidément Dickens est un sacré conteur malgré des faiblesses dans ce livre.
Et du coup je n'ai lu que Olivier Twist ainsi que Les grandes espérances et le conte de Noel, c'est pourquoi je me suis procuré les oeuvres complètes, ben tiens!
darkanny- Messages : 826
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Charles Dickens
Le magasin d'antiquités
tome 1 de Charles DickensUn roman impossible à résumer car foisonnant et rassemblant tout ce qui fait l'univers de Dickens, une plongée dans la société victorienne et ses déclassés, l'enfance difficile car malmenée par des prétendus adultes qui se conduisent à l'inverse de ce qu'il faudrait, et des personnages mal intentionnés mais auxquels on finit par s'attacher tant Dickens nous les fait paraître plus pathétiques et risibles que cruels.
Et tout ça fourmille, on se croise, on chemine, on fait des rencontres, des calculs, on revient en arrière, c'est un véritable pèlerinage que l'on fait avec cette histoire ballottant les deux personnages principaux, un vieillard et sa petite fille Nell, à des miles de Londres, obligés d'abandonner leur boutique d'antiquités, criblés de dettes.
Ils croiseront des marionnettistes et leur drôle de théâtre de Polichinelle ambulant, une Lady créatrice et pas peu fière de ses figures de cire qu'elle expose dans chaque ville visitée (on pense au musée de Madame Tussaud), se déplaçant cahin caha dans sa roulotte. On côtoie donc ce monde artistique bizarroide, pittoresque, vivant au jour le jour, mais pas malheureux, prêt à faire la fête dans la première auberge fréquentée.
Nell et son grand-père diminué par une maladie, aimé au delà de tout par cette petite fille qui veille mieux qu'une adulte pour les empêcher de sombrer et garder une dignité.
Et à l'arrière du décor des personnages peu recommandables comme Quilp, le nain grotesque, en affaires antérieurement avec le grand-père, Fred le frère de Nell, venimeux car spolié par ce même grand-père, Kit Nubbles, le bon petit gars qui n'aura de cesse de retrouver Nell et Whisker le poney récalcitrant.
On imagine tout, des personnages au décor, c'est une lecture vivante et à épisodes, et puis de l'humour derrière un grand nombre de situations, de dialogues.
Les thèmes chers à Dickens sont bien présents avec toujours cette patte si anglaise pour nous mettre vraiment dans l'ambiance excentrique du lieu ou nous faire deviner quelle sera la farce suivante ou le calcul malsain d'un personnage.
J'ai abordé le tome 2 et l'histoire ne faiblit pas, c'est un régal.
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darkanny- Messages : 826
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Charles Dickens
Et pour ceux qui ne connaissent pas du tout l'univers de Dickens , je ne saurais trop conseiller l'excellente série (BBC) "Dickensian" qui préfigure ce que seront ses romans majeurs: Oliver Twist, Bleak House, Great expectations, Nicholas Nickleby entre autres.
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darkanny- Messages : 826
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Charles Dickens
Merci Darkanny. Il me reste pas mal de choses à découvrir chez Dickens.
_________________
Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4815
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Charles Dickens
Oui, La petite Dorrit par exemple, mais moi non plus je n'en n'ai pas encore fini, loin de là.
darkanny- Messages : 826
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Charles Dickens
La vie et les aventures de Nicolas Nickleby
900 pages de romanesque à l’état pur. Il a des orphelines belles et vertueuses, de beaux et courageux jeunes hommes pauvres, un méchant oncle usurier, des détournements d’héritage, des personnages pittoresques, des enfants maltraités……
Tout cela avec une grande efficacité de construction, de l’humour, de l’émotion. Parfait dans son genre, même si c’est un peu trop peut –être dans le genre, dans le shéma, un peu moins surprenant qu’Oliver Twist, par exemple. Et malgré tout un tout petit peu long, alors que l’on se doute déjà depuis quelque temps de l’heureux dénouement.
Une lecture plaisir, même si un petit peu trop prévisible et stéréotypée parfois.
900 pages de romanesque à l’état pur. Il a des orphelines belles et vertueuses, de beaux et courageux jeunes hommes pauvres, un méchant oncle usurier, des détournements d’héritage, des personnages pittoresques, des enfants maltraités……
Tout cela avec une grande efficacité de construction, de l’humour, de l’émotion. Parfait dans son genre, même si c’est un peu trop peut –être dans le genre, dans le shéma, un peu moins surprenant qu’Oliver Twist, par exemple. Et malgré tout un tout petit peu long, alors que l’on se doute déjà depuis quelque temps de l’heureux dénouement.
Une lecture plaisir, même si un petit peu trop prévisible et stéréotypée parfois.
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4815
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Charles Dickens
Un chant de Noël
Le plus célèbre des contes de Noël de Dickens, maintes fois porté à l’écran. Le vieux Scroog, dont le cœur s’est refermé, avec le seul unique souci de gagner de l’argent, sans même en profiter, est visité par les esprits de Noël. Qui l’obligent à regarder sa vie comme de l’extérieur, avec un autre regard. Et qui l’obligent aussi à voir celles des autres, en comparaison. Et qui l’amènent à changer de point de vue. A revivre, et à donner aux autres.
Cela peut sembler mièvre, mais le talent de Dickens nous fait avaler tout cela comme allant de soi. Plein de bons sentiments, de foi dans l’homme au final. Touchant.
De saison au moment de Noël.
Le plus célèbre des contes de Noël de Dickens, maintes fois porté à l’écran. Le vieux Scroog, dont le cœur s’est refermé, avec le seul unique souci de gagner de l’argent, sans même en profiter, est visité par les esprits de Noël. Qui l’obligent à regarder sa vie comme de l’extérieur, avec un autre regard. Et qui l’obligent aussi à voir celles des autres, en comparaison. Et qui l’amènent à changer de point de vue. A revivre, et à donner aux autres.
Cela peut sembler mièvre, mais le talent de Dickens nous fait avaler tout cela comme allant de soi. Plein de bons sentiments, de foi dans l’homme au final. Touchant.
De saison au moment de Noël.
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4815
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Charles Dickens
Je suis tout à fait d'accord. Et lu en Anglais....ça doit être encore mieux.Kenavo a écrit: /
Et quelle bonne idée !
Tandis qu'il y a certains qui trouvent que l’écriture est un peu vieillotte, je la trouve tout à fait sublime et extraordinaire (lu en anglais).
J'adorerais voir ça.darkanny a écrit:Et pour ceux qui ne connaissent pas du tout l'univers de Dickens , je ne saurais trop conseiller l'excellente série (BBC) "Dickensian" qui préfigure ce que seront ses romans majeurs: Oliver Twist, Bleak House, Great expectations, Nicholas Nickleby entre autres.
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Oui, tout à fait.Arabella a écrit:
Cela peut sembler mièvre, mais le talent de Dickens nous fait avaler tout cela comme allant de soi. Plein de bons sentiments, de foi dans l’homme au final. Touchant.
De saison au moment de Noël.
Pia- Messages : 106
Date d'inscription : 08/12/2016
Age : 56
Localisation : Utrecht
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