Jennifer Clement
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Aeriale
Nightingale
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Jennifer Clement
Jennifer Clement

Photo © Callister / Writer Pictures / Leemage / Flammarion
Jennifer Clement est née en 1960 à Greenwich, dans le Connecticut. Elle est poète, biographe et romancière. Elle a reçu le Grand prix des lycéennes du magazine Elle pour son roman Prières pour celles qui furent volées (Flammarion, 2014). Depuis octobre 2015, elle préside le PEN International. Elle vit désormais à Mexico.

Photo © Callister / Writer Pictures / Leemage / Flammarion
Jennifer Clement est née en 1960 à Greenwich, dans le Connecticut. Elle est poète, biographe et romancière. Elle a reçu le Grand prix des lycéennes du magazine Elle pour son roman Prières pour celles qui furent volées (Flammarion, 2014). Depuis octobre 2015, elle préside le PEN International. Elle vit désormais à Mexico.
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Nightingale- Messages : 2438
Date d'inscription : 09/12/2017
Age : 54
Localisation : Sur le bord de la marge
Re: Jennifer Clement
Balles perdues (Gun Love)
Editions Flammarion - 08/2018

Sur le parking d’un camp de caravanes, en plein cœur de la Floride, Pearl vit à l’avant d’une Mercury avec sa mère Margot qui dort sur le siège arrière. Elles se sont créé un quotidien à deux, fait de chansons d’amour, de porcelaine de Limoges, d’insecticide Raid et de lait en poudre. Outre ce lien fusionnel, l’adolescente peut aussi compter sur sa meilleure amie, Avril May, avec qui elle fume des cigarettes volées au bord d’une rivière pleine d’alligators, et sur les autres personnages excentriques des caravanes voisines. Mais cet équilibre fragile bascule à mesure que Pearl prend conscience du trafic d’armes qui s’organise autour d’elle, tandis que sa mère s’abîme dans sa liaison avec Eli, un mystérieux Texan au passé trouble qui prend peu à peu sa place dans la Mercury.
Avec Balles perdues, Jennifer Clement signe un nouveau roman au lyrisme engagé. À travers le regard d’une jeune fille à peine sortie de l’enfance, elle dénonce avec humour et poésie le sort imposé aux plus démunis et les ravages causés par le marché de l’armement aux États-Unis.
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Le grand intérêt de ce roman est son écriture à le première personne. La narratrice – la jeune Pearl – relate les évènements, d'abord à hauteur d'enfant (donc avec une certaine légèreté malgré le contexte), puis à hauteur d'ado (le regard devient plus sombre).
Le récit est divisé en trois parties. La première est le parcours (immobile) de cette mère et sa fille qui ont élu domicile sur le parking d'un camp de mobilhomes. Au fil des années, on sent monter la tension, entre autre par l'apparition d'un trafic d'armes, qui évidemment va aboutir au drame.
La deuxième partie propulse Pearl dans une autre vie, qui va lui permettre de découvrir – en décalage – cette vie d'enfant qu'elle n'a pas eue, et ouvrir certaines perspectives.
La troisième l'entrainera vers un ailleurs, mais je n'en dis pas plus...
Une lecture rapide, entrainante, dans un style vraiment très bien trouvé (le regard de Pearl, ses expressions d'enfant où se mêlent naïveté et maturité contrainte...).
Belle lecture.
Editions Flammarion - 08/2018

Sur le parking d’un camp de caravanes, en plein cœur de la Floride, Pearl vit à l’avant d’une Mercury avec sa mère Margot qui dort sur le siège arrière. Elles se sont créé un quotidien à deux, fait de chansons d’amour, de porcelaine de Limoges, d’insecticide Raid et de lait en poudre. Outre ce lien fusionnel, l’adolescente peut aussi compter sur sa meilleure amie, Avril May, avec qui elle fume des cigarettes volées au bord d’une rivière pleine d’alligators, et sur les autres personnages excentriques des caravanes voisines. Mais cet équilibre fragile bascule à mesure que Pearl prend conscience du trafic d’armes qui s’organise autour d’elle, tandis que sa mère s’abîme dans sa liaison avec Eli, un mystérieux Texan au passé trouble qui prend peu à peu sa place dans la Mercury.
Avec Balles perdues, Jennifer Clement signe un nouveau roman au lyrisme engagé. À travers le regard d’une jeune fille à peine sortie de l’enfance, elle dénonce avec humour et poésie le sort imposé aux plus démunis et les ravages causés par le marché de l’armement aux États-Unis.
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C'est un peu cette première phrase, qui ouvre le roman, qui m'a donné envie.Ma mère était comme deux cents grammes de sucre en poudre. On pouvait toujours l'emprunter si on en avait besoin, comme on emprunte du sucre à sa voisine.
Le grand intérêt de ce roman est son écriture à le première personne. La narratrice – la jeune Pearl – relate les évènements, d'abord à hauteur d'enfant (donc avec une certaine légèreté malgré le contexte), puis à hauteur d'ado (le regard devient plus sombre).
Le récit est divisé en trois parties. La première est le parcours (immobile) de cette mère et sa fille qui ont élu domicile sur le parking d'un camp de mobilhomes. Au fil des années, on sent monter la tension, entre autre par l'apparition d'un trafic d'armes, qui évidemment va aboutir au drame.
La deuxième partie propulse Pearl dans une autre vie, qui va lui permettre de découvrir – en décalage – cette vie d'enfant qu'elle n'a pas eue, et ouvrir certaines perspectives.
La troisième l'entrainera vers un ailleurs, mais je n'en dis pas plus...
Une lecture rapide, entrainante, dans un style vraiment très bien trouvé (le regard de Pearl, ses expressions d'enfant où se mêlent naïveté et maturité contrainte...).
Belle lecture.

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Nightingale- Messages : 2438
Date d'inscription : 09/12/2017
Age : 54
Localisation : Sur le bord de la marge
Re: Jennifer Clement
Merci, ça me dit bien à te lire..
J'aime bien les récits vus au travers du regard d'un enfant et qui évolue. Ca me fait penser aux romans de Barbara Kingsolver (regarde le fil si tu ne connais pas, ça pourrait te plaire)
Noté!
J'aime bien les récits vus au travers du regard d'un enfant et qui évolue. Ca me fait penser aux romans de Barbara Kingsolver (regarde le fil si tu ne connais pas, ça pourrait te plaire)
Noté!
Aeriale- Messages : 10765
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Jennifer Clement
Oui je connais Barbara Kingsolver, j'aime bien. 

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Nightingale- Messages : 2438
Date d'inscription : 09/12/2017
Age : 54
Localisation : Sur le bord de la marge
Re: Jennifer Clement
Après confirmation, j'ai déjà entendu beaucoup de bien sur ce livre, il fait déjà partie de ma liste à lire 

Re: Jennifer Clement
Oui ton commentaire donne envie de découvrir cet auteur !
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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3211
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: Jennifer Clement
Encore un à rajouter sur la liste... 

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"Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux" Jules Renard
Liseron- Messages : 3920
Date d'inscription : 02/01/2017
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Re: Jennifer Clement
Il est là, dans ma PAL, tranquille. J'y viendrais !
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 6745
Date d'inscription : 29/11/2016
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