Madeleine St John
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Arabella
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Madeleine St John
Madeleine St John (1941 - 2006)
Source : Albin Michel
Madeleine St John est née en 1941 à Sydney. Après des études aux universités de Sydney, Stanford et Cambridge, elle s’installe à Londres en 1968. Son roman The Essence of the Thing, finaliste du Man Booker Prize, une première pour une Australienne, a été en traduit en français (Rupture et conséquences, Le Mercure de France, 2000). Elle a ensuite refusé que ses textes soient traduits à l’étranger. Madeleine St John, morte en 2006, a été redécouverte en Australie par les éditions Text, qui lui ont redonné sa place d’auteur majeur en publiant ces Petites robes noires, devenu un best-seller et adapté au cinéma par Bruce Beresford.
Bibliographie
1993 The Women in Black / Les petites robes noires
1996 A Pure Clear Light
1997 The Essence of the Thing / Rupture et conséquences
1999 A Stairway to Paradise
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4733
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Madeleine St John
Les petites robes noires
Madeleine St John n'a commencé une carrière d'écrivain que passé la cinquantaine : « Les petites robes noires » sorti en 1993 a été son premier roman. 3 autres ont suivis, un seul, finaliste du Man Booker Prize a été traduit en français, puis l'auteur a refusé toutes les traductions jusqu'à sa mort. Cette édition est donc la première en France, en attendant la sortie prochaine du film de Bruce Beresford adapté du roman.
Les petites robes noires du titre sont celles des vendeuses d'un grand magasin prestigieux de Sydney, c'est leur tenue professionnelle. Nous suivons tout particulièrement les femmes qui travaillent au rayon des robes de cocktail, ainsi que Magda qui règne sur le rayon proche des robes de haute couture. A l'approche de Noël, suivi des soldes, une jeune intérimaire, Lisa, est embauchée pour donner un coup de main aux deux rayons. Elle attend les résultats de ses examens, en espérant que son père l'autorisera à aller ensuite à l'université. Son chemin croisera celui de Patty Williams qui s'ennuie dans son ménage et se désespère de ne pas avoir encore d'enfants, celui de Fay Baines, qui quand à elle doute de plus en plus de pouvoir rencontrer un jour l'homme de sa vie, et surtout celui de la redoutable et impressionnante Magda qui va s'ingénier à changer son destin.
C'est délicieusement désuet, entre les tenues et les moeurs d'une autre époque qui semble loin, alors qu'à peine un peu plus d'un demi siècle nous sépare. Madeleine St John croque avec acuité et beaucoup d'humour non dépourvu de tendresse, toutes ces femmes, et à l'arrière plan quelques hommes qui traversent leurs vies. Le rythme est trépidant, comme celui du magasin à cette époque de l'année, il se passe toujours quelque chose ; Madeleine St John donne aux petites événements de ces vies qui n'ont rien d'exceptionnel un lustre et une dignité qui les font apparaître passionnantes. On s'attache vraiment à ces personnages, si loin pourtant de nous, ces femmes dont l'horizon se borne aux perspectives de mariage et d'enfants, même si Lisa représente un peu une nouvelle génération à venir, qui pourra peut-être s'ouvrir d'autres possibles. Une délicieuse pointe d'ironie introduit en permanence un léger second degré sans nous empêcher d'éprouver de la sympathie, voire de la tendresse, pour toutes ces figures dont nous observons les destins en train de se nouer.
Malgré une fin que j'ai trouvé un petit peu trop rose bonbon, j'ai passé un très bon de lecture avec ce roman, plein de charme et d'esprit, et une fois la lecture commencée, il m'a été impossible de m'arrêter avant de l'avoir fini.
Madeleine St John n'a commencé une carrière d'écrivain que passé la cinquantaine : « Les petites robes noires » sorti en 1993 a été son premier roman. 3 autres ont suivis, un seul, finaliste du Man Booker Prize a été traduit en français, puis l'auteur a refusé toutes les traductions jusqu'à sa mort. Cette édition est donc la première en France, en attendant la sortie prochaine du film de Bruce Beresford adapté du roman.
Les petites robes noires du titre sont celles des vendeuses d'un grand magasin prestigieux de Sydney, c'est leur tenue professionnelle. Nous suivons tout particulièrement les femmes qui travaillent au rayon des robes de cocktail, ainsi que Magda qui règne sur le rayon proche des robes de haute couture. A l'approche de Noël, suivi des soldes, une jeune intérimaire, Lisa, est embauchée pour donner un coup de main aux deux rayons. Elle attend les résultats de ses examens, en espérant que son père l'autorisera à aller ensuite à l'université. Son chemin croisera celui de Patty Williams qui s'ennuie dans son ménage et se désespère de ne pas avoir encore d'enfants, celui de Fay Baines, qui quand à elle doute de plus en plus de pouvoir rencontrer un jour l'homme de sa vie, et surtout celui de la redoutable et impressionnante Magda qui va s'ingénier à changer son destin.
C'est délicieusement désuet, entre les tenues et les moeurs d'une autre époque qui semble loin, alors qu'à peine un peu plus d'un demi siècle nous sépare. Madeleine St John croque avec acuité et beaucoup d'humour non dépourvu de tendresse, toutes ces femmes, et à l'arrière plan quelques hommes qui traversent leurs vies. Le rythme est trépidant, comme celui du magasin à cette époque de l'année, il se passe toujours quelque chose ; Madeleine St John donne aux petites événements de ces vies qui n'ont rien d'exceptionnel un lustre et une dignité qui les font apparaître passionnantes. On s'attache vraiment à ces personnages, si loin pourtant de nous, ces femmes dont l'horizon se borne aux perspectives de mariage et d'enfants, même si Lisa représente un peu une nouvelle génération à venir, qui pourra peut-être s'ouvrir d'autres possibles. Une délicieuse pointe d'ironie introduit en permanence un léger second degré sans nous empêcher d'éprouver de la sympathie, voire de la tendresse, pour toutes ces figures dont nous observons les destins en train de se nouer.
Malgré une fin que j'ai trouvé un petit peu trop rose bonbon, j'ai passé un très bon de lecture avec ce roman, plein de charme et d'esprit, et une fois la lecture commencée, il m'a été impossible de m'arrêter avant de l'avoir fini.
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Arabella- Messages : 4733
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Madeleine St John
et ben, tu donnes vraiment envie… et hop, sur ma liseuse 

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George Gershwin
Re: Madeleine St John
Tu ne devrais en faire qu'une bouchée. Bonne lecture.
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Arabella- Messages : 4733
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Madeleine St John
C'est fou qu'elle ait refusé toutes traductions suite au Man Booker Prize! Cela explique ce petit côté désuet du coup, évidemment les préoccupations des jeunes femmes ont changé depuis, mais cela doit donner aussi ce charme dont tu parles, @Arabella.
Je l'ai noté de même :-)
Je l'ai noté de même :-)
Aeriale- Messages : 10765
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Madeleine St John
Le livre est sorti en 1993, mais il évoque les années 50, un autre monde vraiment, mais cela a au final son charme.
Il ne sort que le 2 octobre en principe.
Il ne sort que le 2 octobre en principe.

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Arabella- Messages : 4733
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Madeleine St John
Après Un avril enchanté, je sens que celui-ci aussi va me plaire ! Noté !
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Liseron- Messages : 3920
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
Re: Madeleine St John


The Women in Black / Les petites robes noires
Et ben, c‘est tout à fait ce que j‘en ai fait, merci pour cette belle idée de lecture.Arabella a écrit:Tu ne devrais en faire qu'une bouchée.
Même pas besoin de tenter de faire un commentaire après celui d’Arabella.
J’ai beaucoup aimé, on y « vole » à travers ce livre.
Elle a une façon très « dynamique » de mener son lecteur à travers son histoire. Surtout à l’aide de dialogues (il y en a des chapitres qui ne sont faits que de mots parlés). Cela donne un rythme dont on ne peut pas s’extraire.
Tout comme Arabella je ne pouvais pas m’arrêter à partir du moment que j’avais entamé le livre… extra.
Après ce bon moment de lecture, j‘ai maintenant aussi envie de voir le film
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Re: Madeleine St John
S'il sort début octobre en français, je vais le commander!
Merci de vos impressions ;-)
Merci de vos impressions ;-)
Aeriale- Messages : 10765
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Madeleine St John
Moi aussi j'ai envie de voir le film maintenant, c'est vrai qu'avec les dialogues et le côté dynamique, sans oublier le grand magasin, c'est le livre idéal pour une adaptation à l'écran.
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Arabella- Messages : 4733
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Madeleine St John
Les Petites Robes Noires
The Women in Black
Madeleine St John
Même ressenti que vous qui l'avez déjà lu. Un petit roman bien sympathique, qui nous fait passer un bon moment dans les équipes de vente féminines d'un grand magasin des années passées. je n'ai pas boudé mon plaisir, et j'ai aussi souri parfois, c'est facile et cela fait du bien.
The Women in Black
Madeleine St John
Même ressenti que vous qui l'avez déjà lu. Un petit roman bien sympathique, qui nous fait passer un bon moment dans les équipes de vente féminines d'un grand magasin des années passées. je n'ai pas boudé mon plaisir, et j'ai aussi souri parfois, c'est facile et cela fait du bien.
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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3211
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: Madeleine St John


The Essence of the Thing / Rupture et conséquences
D-é-l-i-c-i-e-u-x !Présentation de l‘éditeur
Jonathan était assis à l'extrémité du canapé. Il tourna la tête juste assez pour que ses yeux puissent capter les siens. Il la regarda un moment puis dit : " Approche. Je veux te parler... " Nicola pressentit qu'elle allait assister à quelque chose d'absolument effroyable... " Ce n'est pas très agréable à dire, commença-t-il, je suis arrivé à la conclusion qu'on devrait se séparer. "
Et le ciel tombe sur la tête de la pauvre Nicola, une jeune Anglaise d'aujourd'hui, qui vit à Londres dans le quartier à la mode de Notting Hill avec Jonathan, la trentaine comme elle, et dont elle est très amoureuse. Jusqu'au soir où elle sort acheter des cigarettes après le dîner et qu'à son retour Jonathan lui annonce qu'il la quitte sans explication.
Ainsi commence - le croirait-on ? - un des plus allègres, des plus drôles, des plus réjouissants romans qui soit, un livre qui a ému et fait rire toute l'Angleterre. Autour de Nicola, ses copines, les maris et les enfants de ses copines vont faire bloc. Une guerre de tranchées démarre et le vilain Jonathan n'aura pas l'ombre d'une chance d'en sortir indemne...
Il y a en effet une rupture, un cœur brisé… mais je plussoie avec la présentation de l’éditeur – ce livre est drôle et réjouissant !
Naturellement on s’éprend pour Nicola, on voudrait l’aider de surmonter ce choc. Mais Madeleine St John lui a donné plein de support. Elle a des amis autour qui vont lui donner un coup pour reprendre sa vie en main… et finalement elle-même va se découvrir une force qui l’aide énormément.
Le tout est raconté si « légèrement », même les moments où Nicola fond en larmes et semble ne pas retrouver sa force.
J’ai adoré ce livre, surtout la façon de l’auteur pour montrer les différentes étapes que son héroïne va vivre. Trop bon !
Je vais continuer avec les deux romans qui ne sont pas traduits… cette auteure me plaît trop.
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Re: Madeleine St John
Je vois que tu deviens accroc. On espère très vite les traductions, maintenant.
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Arabella- Messages : 4733
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Madeleine St John
Les Petites robes noires est en commande à la Médiathèque 

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Liseron- Messages : 3920
Date d'inscription : 02/01/2017
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