Madeleine St John
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kenavo
Arabella
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Books en Stock :: Hey Billie Y'a quoi dans ta bibliothèque ? :: Littérature de culture anglaise et gaëlique
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Re: Madeleine St John
oui, j'aime vraiment sa façon de raconter... et j'espère en effet que cette adaptation va aussi mener à la traduction de ses autres romansArabella a écrit:Je vois que tu deviens accroc. On espère très vite les traductions, maintenant.
Liseron a écrit:Les Petites robes noires est en commande à la Médiathèque
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George Gershwin
Re: Madeleine St John
A Pure Clear Light
En voilà donc son troisième roman et un des deux qui ne sont pas (encore) traduit.Présentation de l‘éditeur
The freshest and most poignant observer of human foibles and heroic hearts since Anita Brookner, Mary Wesley and Alice Thomas Ellis.
When Lydia sees Simon late at night driving down Westbourne Grove her suspicions are aroused. Simon, a TV film director, lives in Hammersmith with his wife Flora and their three children, what need has he for the dubious attractions of Bayswater?
The attraction is Gillian, an accountant, whom Simon met at a dinner party while Flora and the children were away in la douce France. Flora struggles with her re-found Christian faith, though Anglican now rather than Roman Catholic, as Simon falls into a hopelessly passionate and sexual affair that brings its own burden and guilt.
The smart world of middle-class West London is depicted with savage wit and a needle-sharp intelligence that will remind readers of the novels of Muriel Spark.
Au cours de la lecture je me suis dit que celui-ci ne tient pas la même qualité que ses deux autres… mais c‘était mal connaitre Madeleine St John.
Des trois livres que j‘ai lu maintenant d‘elle, aucun ne se ressemble, on pourrait même dire qu‘il s‘agit à chaque fois d‘un tout autre auteur. C‘est fascinant comment elle arrive à se réinventer, changer de registre, appliquer un autre style… extra!
Ainsi arrivée à la fin, j‘en ressors aussi enthousiaste que de ses deux autres. Et je lui souhaite que les traductions françaises vont se faire vite… elle en vaut la lecture!
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Re: Madeleine St John
@domreader vient de me signaler ce nouveau roman. Au vu du résumé, je ne sais pas trop. Mais vu comme tu en parles, et mon plaisir avec Station Eleven, je suis prête à guetter une sortie française !
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 7102
Date d'inscription : 29/11/2016
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Re: Madeleine St John
Tu confonds avec Emily Saint John, je pense!
(Sur le coup ça m'a interloquée, ce passage des "petites robes noires" à la SF, même si elle aime le changement ;-)
(Sur le coup ça m'a interloquée, ce passage des "petites robes noires" à la SF, même si elle aime le changement ;-)
Dernière édition par Aeriale le Mer 20 Nov - 14:13, édité 1 fois
Aeriale- Messages : 11767
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Madeleine St John
Aeriale a écrit:Tu confonds pas avec Emily Saint John, je pense!
(Sur le coup ça m'a interloquée, ce passage des "petites robes noires" à la SF, même si elle aime le changement ;-)
Je confonds carrément ! J'ai lu trop vite le nom de l'autrice !
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Queenie- Messages : 7102
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: Madeleine St John
A Stairway to Paradise
Voilà que j’arrive à la fin des œuvres de Madeleine St John. Et c’est un moment triste. J’aime vraiment beaucoup son œuvre.Présentation de l’éditeur
Alex and Andrew are friends. And Barbara…Barbara is a goddess. Here is the eternal triangle, the story of three people in an unhappy tangle of emotions, none able to articulate the precise quality of their longing and dissatisfaction.Are any of them truly interested in reaching the ‘paradise’ they claim to be seeking, or are they actually trying to avoid it?In St. John’s hands, what is commonplace is transformed and transcendent. This is the work of an extraordinary writer.
Bien que je dois dire que ce roman m’a le moins touché du lot.
Mais en réfléchissant sur mes sensations lors de ma lecture, je réalise qu’une fois de plus elle a écrit une histoire qui va me rester en mémoire.
Quatre livres et à chaque fois un bon ressentiment. Voilà une plume qui va me manquer…
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Re: Madeleine St John
Tu me fais penser que je voulais commander Les petites robes noires
J’espère qu’il est toujours édité...
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Dernière édition par Aeriale le Jeu 28 Oct - 8:09, édité 1 fois
Aeriale- Messages : 11767
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Madeleine St John
Aeriale a écrit:Tu me fais penser que je voulais commender Les petites robes noires
J’espère qu’il est toujours édité...
Sorti en octobre il doit être trouvable sans grand problème, au pire en commande.
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4799
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Madeleine St John
Si tu veux attendre jusqu'à mars, je peut te le prêter.
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Arabella- Messages : 4799
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Madeleine St John
Il m'attend à la Médiathèque ! J'ai vu le film dans l'avion, qui m' a laissée un peu sur ma faim, cela va être intéressant de lire le livre !
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"Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux" Jules Renard
Liseron- Messages : 4242
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
Re: Madeleine St John
Les Petites robes noires
Rien à rajouter ! Un très bon moment de lecture, distrayant et amusant !
Un livre "feel good" avec en arrière-plan, une critique plus affectueuse que virulente et pleine d'humour, de la société des années 50, où la plupart des femmes vivent sous l’autorité de leur père ou mari.
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Liseron- Messages : 4242
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
Re: Madeleine St John
Rupture et conséquences
En revenant chez elle après être partie acheter des cigarettes, Nicola est pour ainsi dire mise à la porte de chez elle par son compagnon, Jonathan. Sans véritable explication. Il ne l’aime plus, et lui demande de débarrasser le plancher. Elle est anéantie, même si heureusement soutenue par des amis, qui condamnent unanimement Jonathan. Mais elle l’aime toujours et a du mal à tourner la page.
C’est un petit bonbon, que ce livre. C’est drôle, par moment un petit peu méchant et caustique, mais pas trop. Les rapports hommes-femmes dans leurs dissymétrie sont évoqués : des salaires moins importants donnant moins la possibilité de fixer les règles, les tâches ménagères qui leur sont toujours laissées, le besoin d’affect et d’enfants qu’on leur inculque toujours, alors que les hommes n’ont que leur égoïsme à cultiver etc. Mais c’est glissé sans prétentions, sans insister de trop. Et on craint que la pauvre Nicola ne finisse par revenir à son Jonathan, qui aussi épouvantable qu’il soit, n’est pas pire que les autres au final. Et qu’elle finira bien par le rendre aimable, à force d’aveuglement et de dévouement.
Petit plaisir entre des lectures plus consistantes, mais indéniablement un plaisir.
En revenant chez elle après être partie acheter des cigarettes, Nicola est pour ainsi dire mise à la porte de chez elle par son compagnon, Jonathan. Sans véritable explication. Il ne l’aime plus, et lui demande de débarrasser le plancher. Elle est anéantie, même si heureusement soutenue par des amis, qui condamnent unanimement Jonathan. Mais elle l’aime toujours et a du mal à tourner la page.
C’est un petit bonbon, que ce livre. C’est drôle, par moment un petit peu méchant et caustique, mais pas trop. Les rapports hommes-femmes dans leurs dissymétrie sont évoqués : des salaires moins importants donnant moins la possibilité de fixer les règles, les tâches ménagères qui leur sont toujours laissées, le besoin d’affect et d’enfants qu’on leur inculque toujours, alors que les hommes n’ont que leur égoïsme à cultiver etc. Mais c’est glissé sans prétentions, sans insister de trop. Et on craint que la pauvre Nicola ne finisse par revenir à son Jonathan, qui aussi épouvantable qu’il soit, n’est pas pire que les autres au final. Et qu’elle finira bien par le rendre aimable, à force d’aveuglement et de dévouement.
Petit plaisir entre des lectures plus consistantes, mais indéniablement un plaisir.
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Arabella- Messages : 4799
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