James McBride
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Aeriale
kenavo
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Re: James McBride


Kill 'Em and Leave / Mets le feu et tire-toi
Finalement le troisième essai était le bon.Présentation de l’éditeur
Chacun dans sa vie, homme ou femme, a sa chanson, et si vous avez un peu de chance, vous ne l'oubliez pas. La chanson de votre mariage, la chanson de votre premier amour, la chanson de votre enfance.
Pour nous, les Africains-Américains, la chanson de notre vie, la chanson de toute une histoire, s'incarne dans l'existence et l'époque de James Brown.
Mais qui était James Brown et quelle était cette époque ? Pourquoi, surtout, est-il devenu une part de l'âme de l'Amérique au même titre que Martin Luther King ou Mohamed Ali ?
Une enquête virtuose pour percer le secret du génie de la soul, complexe et intense.
Mais je dois dire que c’est vraiment en grande partie à cause du personnage de James McBride, que j’adore entre-temps en tant qu’auteur, et son talent pour raconter une histoire en vaut même cette lecture.
Il a fait de bien beaux efforts, mais le personnage de James Brown ne m’est pas devenu plus sympa tout au long du livre.
Je veux bien croire au petit timide du Sud qui se sentait seul pendant bon nombre d’années au cours de sa vie et qui voulait surtout ne pas montrer à tout le monde sa vraie personnalité. Mais tout cela ne me l’a pas rendu plus proche.
Que du talent, que de possibilités, que d’argent… James Brown a gaspillé tout.
Et je lui « en veux » surtout le fait d’avoir laissé un testament qui prévoyait de distribuer la majorité de son argent aux jeunes des quartiers pauvres de sa ville natale pour leur donner une éducation et qui laissait la possibilité aux membres de sa famille et surtout aux avocats de se procurer ses millions. Des années après sa mort il n’y a encore aucun dollar qui est arrivé là où il voulait l’avoir.
Au lieu de se consacrer à son mythe, il aurait mieux fait de distribuer l’argent avant sa mort (surtout qu’il a dit à quelques amis proches qu’il allait y avoir « la grande bagarre » après sa mort… s’il l’avait pressenti, pourquoi ne pas prendre les choses en main lui-même?).
Mais bon, il reste de cette lecture : pour les fans de James Brown certainement un livre à lire. Pour les fans de James McBride, une lecture à tenter.
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George Gershwin
Re: James McBride
Je vais plutôt lire La couleur de l’eau, déjà dans ma PAL !
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Liseron- Messages : 3819
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
Re: James McBride
bon choix 

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Re: James McBride

La Couleur de l’eau
Et de trois, après @kenavo et @queenie, me voici à mon tour grande fan de ce beau roman ! Encore un coup de cœur de cette année 2020 !
Bravo à l’auteur pour le portrait si généreux, qu’il fait de sa mère, une femme extraordinaire qui n’a pas hésité à affronter sa famille et la société en général, pour vivre sa vie comme elle l’entendait, Blanche au milieu des Noirs.
A la recherche de son identité et de ses origines, James Mc Bride, un métis né d’une mère blanche et juive et d’un père noir et protestant, ne cesse de tanner sa mère pour qu’elle lui raconte sa propre histoire familiale.
D’où ce roman à deux voix qui donne tour à tour la parole
-à l’auteur, qui retrace sans tabou et avec une grande sincérité sa propre jeunesse et ses zones d’ombres
-et à sa mère, fille de parents juifs émigrés en Amérique au début du 20e siècle.
Ce sera l’occasion de dresser des portraits de femmes inoubliables, celui de Ruth, sa grand-mère maternelle, femme exploitée et méprisée toute sa vie par son mari et celui de Rachel, sa mère, qui décidera de quitter cet univers familial néfaste pour épouser un homme noir. Une femme forte, qui malgré les épreuves, se relèvera toujours et parviendra à élever et à faire faire des études à ses douze enfants, malgré les difficultés financières

Avec en toile de fond, l’Amérique du 20e siècle, gangrenée par le racisme, ce roman se dévore et fait un bien fou !
A lire sans plus attendre !!
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Liseron- Messages : 3819
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
Re: James McBride
oh, comme je suis contente de te lire...
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Re: James McBride
Et hop !
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 6601
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Re: James McBride

Deacon King Kong
Présentation de l’éditeur
In September 1969, a fumbling, cranky old church deacon known as Sportcoat shuffles into the courtyard of the Cause Houses housing project in south Brooklyn, pulls a .38 from his pocket, and, in front of everybody, shoots the project’s drug dealer at point-blank range.
The reasons for this desperate burst of violence and the consequences that spring from it lie at the heart of Deacon King Kong, James McBride’s funny, moving novel.
In Deacon King Kong, McBride brings to vivid life the people affected by the shooting: the victim, the African-American and Latinx residents who witnessed it, the white neighbors, the local cops assigned to investigate, the members of the Five Ends Baptist Church where Sportcoat was deacon, the neighborhood’s Italian mobsters, and Sportcoat himself.
As the story deepens, it becomes clear that the lives of the characters—caught in the tumultuous swirl of 1960s New York—overlap in unexpected ways. When the truth does emerge, McBride shows us that not all secrets are meant to be hidden, that the best way to grow is to face change without fear, and that the seeds of love lie in hope and compassion.
Bringing to these pages both his masterly storytelling skills and his abiding faith in humanity, James McBride has written a novel every bit as involving as The Good Lord Bird and as emotionally honest as The Color of Water. Told with insight and wit, Deacon King Kong demonstrates that love and faith live in all of us.
Quand j’ai vu ce titre parmi les livres préférés en 2020 de Barack Obama, je savais ce qu’il me restait à faire

En seulement quelques livres, James McBride est devenu un de mes auteurs fétiches… je vais le suivre dans toute autre aventure !
Ce Deacon King Kong a été publié en mars 2020… pour l’instant il y a un grand intérêt dans les livres de cet auteur, j’espère qu’il va y avoir assez vite une traduction française.
Les lecteurs vont découvrir un McBride drôle et malicieux. Lors de ses autres livres ces aspects n’avaient pas une priorité, mais ici il s’agit d’un roman, ainsi il a pu laisser déborder son imagination.
en pensant à quelques scènes, je dois en sourire encore...
On fait un saut en arrière et on se retrouve en 1969 dans un quartier de New York assez délabré. Il décrit cette atmosphère très palpitante et on est tout près de ces différents personnages, tous haut en couleurs.
J’ai vraiment beaucoup aimé cette nouvelle rencontre avec James McBride.
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George Gershwin
Re: James McBride
On va guetter une sortie française, peut-être chez Gallmeister ?
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Liseron- Messages : 3819
Date d'inscription : 02/01/2017
Localisation : Toulouse
Re: James McBride
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Nightingale- Messages : 2345
Date d'inscription : 09/12/2017
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Localisation : Sur le bord de la marge
Re: James McBride
La couleur de l'eau

Et un de plus !
Je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec ce récit autobiographique.
Mais quelle réussite !
James McBride nous entraine dans ce récit tour à tour mélancolique, drôle, mais qui fait toujours mouche.
L'alternance des chapitres fait s'entrecroiser les deux récits : le sien qui part de son enfance dans cette grande fratrie un peu dingue ; celui de sa mère (quel personnage) qui permet de dévoiler tant de choses d'une vie au parcours incroyable, et qui du coup permet à l'auteur de mieux se comprendre.
Au fil des pages et des époques, les deux récits s'entremêlent de plus en plus.
Touchant et passionnant.
Coup de cœur pour moi aussi.

Et un de plus !

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec ce récit autobiographique.
Mais quelle réussite !
James McBride nous entraine dans ce récit tour à tour mélancolique, drôle, mais qui fait toujours mouche.
L'alternance des chapitres fait s'entrecroiser les deux récits : le sien qui part de son enfance dans cette grande fratrie un peu dingue ; celui de sa mère (quel personnage) qui permet de dévoiler tant de choses d'une vie au parcours incroyable, et qui du coup permet à l'auteur de mieux se comprendre.
Au fil des pages et des époques, les deux récits s'entremêlent de plus en plus.
Touchant et passionnant.
Coup de cœur pour moi aussi.

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Nightingale- Messages : 2345
Date d'inscription : 09/12/2017
Age : 54
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Re: James McBride
Si @aeriale ne craque pas, avec ce quatrième commentaire enthousiaste 

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Liseron- Messages : 3819
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Localisation : Toulouse
Re: James McBride
Liseron a écrit:Si @aeriale ne craque pas, avec ce quatrième commentaire enthousiaste
Arf... Je résiste, je résiste... Mais je vais finir par succomber! Vous me connaissez que trop bien

Aeriale- Messages : 10415
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: James McBride
oh, comme je suis contente de te lire...Nightingale a écrit:Et un de plus !
ouiiiii, en voici la pub sur FBLiseron a écrit:On va guetter une sortie française, peut-être chez Gallmeister ?

Deacon King Kong
Présentation de l’éditeur
C’est officiel : le vieux Sportcoat a pété les plombs comme ça, en plein jour et devant tout le monde. Personne ne sait pourquoi ce diacre râleur, adepte du “King Kong”, le tord-boyau local, a tenté de descendre sans sommation le pire dealer du quartier. Mais il faut dire que la fin des années 1960 est une époque d’effervescence à New York, et que le développement du trafic de stupéfiants n’est pas la moindre des causes d’agitation. Afro-américains, latinos, mafieux locaux, paroissiens de l’église des Five Ends, flics du secteur : tout le quartier est affecté par ce nouveau fléau aux conséquences imprévisibles.
À travers ces portraits croisés, James McBride, lauréat du National Book Award pour L’Oiseau du bon Dieu, nous entraîne dans la cité de son enfance à Brooklyn, qu’il peint avec humour, tendresse et fantaisie.
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Life is a lot like Jazz
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George Gershwin
Re: James McBride
Et de cinq!
-La couleur de l'eau

James Mc Bride and his family
Comme vous j'ai suivi avec grand plaisir le parcours de cette femme, née d'une famille immigrée juive orthodoxe installée en Virginie, qui eut le courage de rompre avec sa famille et dont le père, sordide rabbin tyrannique et manipulateur, fera vivre un enfer à son épouse, handicapée suite à une polio. Rachel Shilsky, devenue Ruth, s'échappera à New York où elle épousera un Noir protestant, père de James, huitième d'une lignée déjà fournie, fondera avec lui une église avant qu'il ne meure puis se remariera quelques années après avec le père de ses 4 autres enfants.
Une destinée hors du commun dans laquelle cette mère atypique bravera les interdits de l'époque (le milieu du XX ème) où la ségrégation bat encore son plein et la mixité est d'autant plus désapprouvée. James Mc Bride parvient à mêler sa voix à la confession de sa mère, alterne les récits et donne à l'ensemble un ton puissamment touchant et authentique. On suit leur quotidien semé d'embuches, de résilience mais aussi d'une volonté sans faille qui les conduira à se faire une place en tant que citoyens américains, chose d'autant plus difficile lorsque l'on vient de ghettos noirs et pauvres.
Merci pour le conseil, les Bookies, j'ai passé un très bon moment. L'écriture est vive et ce roman se lit d'une traite. Je vais regarder de plus près ses autres productions, toutes traduites chez Totem, il semblerait
-La couleur de l'eau

James Mc Bride and his family
Comme vous j'ai suivi avec grand plaisir le parcours de cette femme, née d'une famille immigrée juive orthodoxe installée en Virginie, qui eut le courage de rompre avec sa famille et dont le père, sordide rabbin tyrannique et manipulateur, fera vivre un enfer à son épouse, handicapée suite à une polio. Rachel Shilsky, devenue Ruth, s'échappera à New York où elle épousera un Noir protestant, père de James, huitième d'une lignée déjà fournie, fondera avec lui une église avant qu'il ne meure puis se remariera quelques années après avec le père de ses 4 autres enfants.
Une destinée hors du commun dans laquelle cette mère atypique bravera les interdits de l'époque (le milieu du XX ème) où la ségrégation bat encore son plein et la mixité est d'autant plus désapprouvée. James Mc Bride parvient à mêler sa voix à la confession de sa mère, alterne les récits et donne à l'ensemble un ton puissamment touchant et authentique. On suit leur quotidien semé d'embuches, de résilience mais aussi d'une volonté sans faille qui les conduira à se faire une place en tant que citoyens américains, chose d'autant plus difficile lorsque l'on vient de ghettos noirs et pauvres.
Merci pour le conseil, les Bookies, j'ai passé un très bon moment. L'écriture est vive et ce roman se lit d'une traite. Je vais regarder de plus près ses autres productions, toutes traduites chez Totem, il semblerait

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