Edward P. Jones
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Re: Edward P. Jones
Lost in America's capital, illustration by Rich Lillash
Pour son 70ième anniversaire, j’ai trouvé ce beau commentaire sur un de mes sites préférés :
The Shape of His Stories: In Praise of Edward P. Jones
Cela m’a donné envie de lui ouvrir son fil… mais malheureusement, j’ai lu les deux livres qui sont dispos de lui en version française.
Je reprends mon commentaire de 2014
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Re: Edward P. Jones
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Lost in the City / Perdus dans la ville
Et dans ces 14 nouvelles il donne une voix à toute sorte de gens qui font partie de cette ville. De l’employé auprès d’une institution gouvernementale jusqu’au petit trafiquant de drogues, il brosse des portraits et des instantanés de leur vie qui donnent une image à cette partie de l’Amérique.
Les nouvelles se déroulent entre les années 50 jusqu’à nos jours. Ainsi il n’y a pas seulement un aperçu de différentes classes sociales mais aussi les changements au cours des années.
Mais plus que tous ces aspects, c’est le talent de raconter qui fait la fascination de ce livre. Edward P. Jones arrive à rendre ses personnages très clairs et visibles. On est dès les premiers mots à côté d’eux et on suit leur sort, parfois c’est un tout petit bout de temps qu’il nous présente, parfois il leur donne plusieurs années. Et c’est toujours fascinant et prenant.
Un auteur peu prolifique mais une des voix importante de la littérature américaine !
Lost in the City / Perdus dans la ville
Washington D.C… avant l’élection de Barack Obama on a certainement associé cette ville avec plein de mots-clés qui ne comportaient pas l’allusion d’une communauté noire. Mais elle existe et existait déjà avant 2009. Edward P. Jones est en quelque sorte leur porte-parole, je ne connais pas d’autres auteurs afro-américains qui ont choisi de mettre en évidence la capitale des États-Unis.Présentation de l’éditeur
Brèves intrigues policières, sagas familiales tissées de remords, de regrets et de nostalgies, ces nouvelles ancrées dans les faubourgs de Washington composent un tableau à la fois pittoresque et émouvant de la communauté noire des États-Unis. Une communauté hier fragilisée par l'esclavage et la ségrégation raciale, aujourd'hui traumatisée par la peur de la perte : d'un proche, d'un être cher et plus largement de la mémoire collective.
À aucun moment, Jones ne joue les sociologues. En véritable écrivain, il raconte, crée des images, rend palpables des sensations, met à nu des sentiments, dévoile la mélancolie et les tourments de l'âme de ses personnages. La diversité des tonalités du récit, la qualité de la langue, à la fois moderne et inscrite dans la tradition orale et écrite de la littérature afro-américaine, l'extrême finesse d'observation font de Perdus dans la villeune œuvre éminemment brillante et originale.
Et dans ces 14 nouvelles il donne une voix à toute sorte de gens qui font partie de cette ville. De l’employé auprès d’une institution gouvernementale jusqu’au petit trafiquant de drogues, il brosse des portraits et des instantanés de leur vie qui donnent une image à cette partie de l’Amérique.
Les nouvelles se déroulent entre les années 50 jusqu’à nos jours. Ainsi il n’y a pas seulement un aperçu de différentes classes sociales mais aussi les changements au cours des années.
Mais plus que tous ces aspects, c’est le talent de raconter qui fait la fascination de ce livre. Edward P. Jones arrive à rendre ses personnages très clairs et visibles. On est dès les premiers mots à côté d’eux et on suit leur sort, parfois c’est un tout petit bout de temps qu’il nous présente, parfois il leur donne plusieurs années. Et c’est toujours fascinant et prenant.
Un auteur peu prolifique mais une des voix importante de la littérature américaine !
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