Elsa Morante
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Elsa Morante
Elsa Morante, née le 18 août 1912 à Rome et morte le 25 novembre 1985 dans cette même ville, est une romancière, nouvelliste, poétesse et essayiste italienne.
source et suite
tiens, j’ai parlé beaucoup de Capri cette année… là voilà avec son mari Alberto Moravia sur cette île
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George Gershwin
Re: Elsa Morante
L'île d'Arturo
Après ma lecture de L’ourse qui danse de Simonetta Greggio, j’avais fait quelques recherches sur ses autres écrits.Présentation de l’éditeur
L'Ile d'Arturo, c'est tout l'univers secret de l'enfance et de l'adolescence, mais c'est également, dans le golfe de Naples, l'île de Procida. Arturo y a grandi solitaire et sauvage. Au monde merveilleux des mythes de son enfance, Arturo va peu à peu voir se substituer celui, hostile et pourtant exaltant, des réalités. Et ce sera dans une atmosphère captivante où la comédie côtoie souvent le drame, à travers des aventures que baigne de poésie le talent d'Elsa Morante, une initiation, qui va jusqu'à l'ultime épreuve, jusqu'à la révélation du dernier et du plus cruel des mystères de la vie.
Entre autre je suis tombée sur Elsa mon amour.
Vous savez combien j’adore ce genre de biographie romancée… et tant que j’y suis, faudrait quand même aussi avoir le fil de Elsa elle-même.
L’île d’Arturo se trouvait sur ma PAL et c’était le bon moment d’entamer ce roman d’initiation.
Elle se laisse beaucoup de temps pour bien installer son décors (l’île de Procida est sublime) et ses personnages.
Arturo raconte cette histoire bien des années plus tard, au moment qu’il a déjà quitté son île natal, et on va donc le voir en tant qu’adolescent. Sa mère est morte après sa naissance et son père est souvent absent. Il grandit donc en quelque sorte « sauvage » et le titre prend toute son ampleur parce que cette île est en effet SON terrain de jeu, le seul monde qu’il connaît.
Quand son père revient avec une jeune femme (seulement âgée de deux ans de plus qu’Arturo), le jeune garçon va se retrouver avec tout plein d’émotion et de nouvelles situations…
Une lecture marquante et extraordinaire. Je vais surtout garder ses descriptions de la nature en très bonne mémoire.
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George Gershwin
Re: Elsa Morante
Ça pourrait me tenter, surtout pour raviver mes souvenirs de Procida.
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 7164
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: Elsa Morante
Rien que pour repartir à Procida, je me laisserais tenter.
EDIT : Queenie, on a posté la même remarque en même temps !
EDIT : Queenie, on a posté la même remarque en même temps !
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Lire nuit gravement à la bêtise !
Nightingale- Messages : 2832
Date d'inscription : 09/12/2017
Age : 56
Localisation : Sur le bord de la marge
Re: Elsa Morante
je vous souhaite bon voyage
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Re: Elsa Morante
L'ile d'Arturo
J'ai suivi le conseil de @kenavo, et j'ai lu L'ile d'Arturo l'an dernier. J'aurais dû venir en dire quelques mots après ma lecture, un an après, c'est plus compliqué.
Bon, il faut quand même s'attaquer à un pavé de 600 pages, mais cela reste une très belle lecture, avec encore des souvenirs, des images.
Contrairement à kenavo, j'avoue que je n'en retiens pas en priorité les descriptions de Procida. Peut-être parce que je "connais" l'ile pour y avoir passé quelques jours. Du coup je ne m'y suis pas vraiment retrouvé. Mais peu importe, ce n'est pas un carnet de voyage ! Et sans doute qu'elle a un peu changé.
Ce que je retiens, c'est que l'ile est pour le jeune Arturo, à la fois un lieu qui le protège, dont il connait chaque recoins, c'est son terrain de jeu, son cocon ; mais c'est aussi un lieu qui l'enferme finalement, d'autant plus qu'il voit régulièrement partir son père, alors que lui doit rester.
C'est aussi une histoire tragique, avec des personnages pour lesquels il n'est pas toujours aisé d'être en empathie. Ça vaut surtout pour ce père, mais à certains moments aussi pour Arturo.
Et bien sûr, il y a l'écriture d'Elsa Morante, qui vient sublimer tout cela, les émotions, les découvertes, apprentissages et incompréhensions de l'enfance.
J'ai suivi le conseil de @kenavo, et j'ai lu L'ile d'Arturo l'an dernier. J'aurais dû venir en dire quelques mots après ma lecture, un an après, c'est plus compliqué.
Bon, il faut quand même s'attaquer à un pavé de 600 pages, mais cela reste une très belle lecture, avec encore des souvenirs, des images.
Contrairement à kenavo, j'avoue que je n'en retiens pas en priorité les descriptions de Procida. Peut-être parce que je "connais" l'ile pour y avoir passé quelques jours. Du coup je ne m'y suis pas vraiment retrouvé. Mais peu importe, ce n'est pas un carnet de voyage ! Et sans doute qu'elle a un peu changé.
Ce que je retiens, c'est que l'ile est pour le jeune Arturo, à la fois un lieu qui le protège, dont il connait chaque recoins, c'est son terrain de jeu, son cocon ; mais c'est aussi un lieu qui l'enferme finalement, d'autant plus qu'il voit régulièrement partir son père, alors que lui doit rester.
C'est aussi une histoire tragique, avec des personnages pour lesquels il n'est pas toujours aisé d'être en empathie. Ça vaut surtout pour ce père, mais à certains moments aussi pour Arturo.
Et bien sûr, il y a l'écriture d'Elsa Morante, qui vient sublimer tout cela, les émotions, les découvertes, apprentissages et incompréhensions de l'enfance.
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Nightingale- Messages : 2832
Date d'inscription : 09/12/2017
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