Sait Faik Abasiyanik
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Sait Faik Abasiyanik

Sait Faik Abasiyanik, né le 18 novembre 1906 à Adapazarı et mort le 11 mai 1954 à Istanbul, est l'un des écrivains turcs d'histoires courtes et de poésie les plus connus de Turquie.
Sa carrière littéraire commence dès 1925, avec des poèmes, mais il doit sa célébrité à ses nouvelles qui peignent la vie difficile des petits gens d'Istanbul. Il a consacré sa vie à l'écriture après 1934.
Un thème important a été toujours la mer et il a passé la plupart de son temps à Burgazada en mer de Marmara à Istanbul.
source et suite
Bibliographie
1936 Samovar
1939 Citerne
1940 Marteau-pilon
1949 L'homme inutile
1950 Le Café du coin
1951 Les nuages dans le ciel
1951 Haut de la piscine
1952 Les derniers oiseaux
1954 Moins de sucre
1954 Un serpent à Alemdag
1955 L'enfant dans le tunnel
Dernière édition par Kenavo le Lun 23 Jan - 8:00, édité 1 fois
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George Gershwin
Re: Sait Faik Abasiyanik
Sait Faik a vécu pendant de longues années sur Burgazada, une des îles des Princes
on visite sa maison, devenue musée, aussi bien dans le livre de Catherine Pinguet que dans celui de Joachim Sartorius

on visite sa maison, devenue musée, aussi bien dans le livre de Catherine Pinguet que dans celui de Joachim Sartorius

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George Gershwin
Re: Sait Faik Abasiyanik

Geschichten aus Istanbul
Ce recueil regroupe 40 nouvelles de huit livres différents... affaire à saisir pour me faire une idée de cet auteur.
Je viens de lire les nouvelles qui sont tirées de son livre Le Samovar

Le Samovar
Présentation de l'éditeur
Le Samovar, qui paraît en 1936, est le premier des dix recueils de nouvelles publiés de son vivant par Sait Faik. Il est alors de retour dans sa ville mère, Istanbul, après un long séjour à Grenoble où il campe aussi certaines de ses " histoires simples ". Ce fantôme chaleureux mais sauvage, qui marqua comme personne les générations d'écrivains qui l'ont suivi, s'y révèle le premier moderne en soi de la littérature turque, écrit Enis Batur dans sa préface. Avant Sait Faik, la rhétorique dominait la prose. Lui a des phrases courtes, tendues, parfois effilées comme un dard de raie, électriques, chargées d'un imbroglio de sentiments gouvernés chez lui par une fêlure qui le rend unique. À la manière d'un Chagall, et avant que sa quête du minimalisme ne l'entraîne vers une certaine abstraction, en particulier dans Un serpent à Alemdag, publié l'année de sa mort, il compose des tableaux foisonnant de gens ordinaires, modestes, souvent marginaux, dont rarement dans la littérature mondiale un écrivain a su croquer le quotidien avec tant de finesse.
Tout lecteur qui n’aime pas les nouvelles ne va pas trouver son bonheur dans ces textes.
Mais pour tous les autres : saisissez l’occasion pour découvrir cet auteur !!
Quel talent, quelle magie, quelle souplesse… je suis tout à fait enthousiaste. J’ai l’impression d’avoir trouvé une vraie mine d’or.
Avec des petites touches, quelques mots, il arrive à installer une scène, un décor, un sentiment. On n’a pas envie de connaître plus, on se laisse bercer par cette écriture.
Sur seulement quelques pages on suit un petit fait divers, une rencontre, un voyage, une nuit de noces… et le moment où cela se termine on ne veut pas savoir plus parce qu’il a bouclé le tout. Génial !
Ce qui est certain : on veut en lire plus… je sens que je vais dévorer ce recueil et quand même me pencher sur tous les livres publiés en français qui contiennent l’ensemble de ses nouvelles…
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George Gershwin
Re: Sait Faik Abasiyanik
Découvert grâce à toi Kenavo. Et j'ai encore Le Samovar dans ma PAL.
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4733
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Sait Faik Abasiyanik
Un homme inutile
Un recueil composé de 14 nouvelles, plutôt brèves. Mais d'une grande densité. Qui évoquent des petites gens, des gens tout simples dans leur quotidien. Et dans une ville, Istanbul. Même s'il y a quelques échappées à la campagne. On imagine d'ailleurs très bien l'auteur vivant lui-même cette vie là. Des petits bouts de réalité, de vie, mais qui comme dans toute bonne nouvelle qui se respecte enferment au-delà d'un instantané le condensé d'une vie. Mais l'originalité d'Abasiyanik tient dans son écriture, dans la construction de ses textes, qui pourraient être des textes réalistes, mais qui sont tout autre chose. Une sorte de poésie, d'onirisme, de réel qui se tord presque, qui n'est pas exactement ce qu'il devrait être, une sorte de regard qui déforme, ou qui voit sous un autre angle que l'angle habituel sous lequel on voit les choses. Mais en même temps qui révèle ce qui a toujours été là, mais que l'on a pas pu voir avec l'angle habituel.
Un auteur vraiment original, qui évoque une ville qui n'existe plus, l'Istanbul cosmopolite des entre deux guerres, et les gens qui la peuplent, d'une façon unique. Je ne crois pas que ce soit un auteur qui plaise à tout le monde, il faut avoir envie de le suivre, mais si c'est le cas, l'envie de poursuivre le voyage restera une fois le livre terminé.
Un recueil composé de 14 nouvelles, plutôt brèves. Mais d'une grande densité. Qui évoquent des petites gens, des gens tout simples dans leur quotidien. Et dans une ville, Istanbul. Même s'il y a quelques échappées à la campagne. On imagine d'ailleurs très bien l'auteur vivant lui-même cette vie là. Des petits bouts de réalité, de vie, mais qui comme dans toute bonne nouvelle qui se respecte enferment au-delà d'un instantané le condensé d'une vie. Mais l'originalité d'Abasiyanik tient dans son écriture, dans la construction de ses textes, qui pourraient être des textes réalistes, mais qui sont tout autre chose. Une sorte de poésie, d'onirisme, de réel qui se tord presque, qui n'est pas exactement ce qu'il devrait être, une sorte de regard qui déforme, ou qui voit sous un autre angle que l'angle habituel sous lequel on voit les choses. Mais en même temps qui révèle ce qui a toujours été là, mais que l'on a pas pu voir avec l'angle habituel.
Un auteur vraiment original, qui évoque une ville qui n'existe plus, l'Istanbul cosmopolite des entre deux guerres, et les gens qui la peuplent, d'une façon unique. Je ne crois pas que ce soit un auteur qui plaise à tout le monde, il faut avoir envie de le suivre, mais si c'est le cas, l'envie de poursuivre le voyage restera une fois le livre terminé.
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Arabella- Messages : 4733
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Sait Faik Abasiyanik
toujours contente de partager mes découvertes... et Sait Faik est vraiment un auteur extraordinaire, pour tous les amateurs de nouvelles, incontournable 

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Re: Sait Faik Abasiyanik
Le Samovar
J’aime beaucoup Sait Faik Abassiyanik, et je découvre progressivement ses nouvelles, volume après volume, avec toujours le même plaisir. Dans ce tome, publié par l’excellente maison d’édition Bleu autour, qui publie beaucoup d’auteurs turcs, il y a une très bonne présentation de l’auteur, de sa vie et de son œuvre. Cela m’a permis de déc ouvrir qu’il avait écrit bien plus que ce que je pensais, et en particulier un roman. De belles découvertes donc en perspective, en espérant que tout cela puisse être édité en France.
Ce volume se compose de 19 nouvelles, dont la plupart très courtes. Il s’agit du premier volume de nouvelles publié par l’auteur, donc de ses premiers textes. Ces textes sont un peu disparates, certains se passent en Turquie, dans des régions différentes, d’autres en France, Sait Faik Abassiyanik a vécu plusieurs années à Grenoble, avec comme prétexte des études, mais qu’il suivait en réalité de loin. Beaucoup de ces textes ont pour personnage central des enfants ou adolescents. Le texte le plus long, Le vieil étudiant, flirte avec une sorte de surréalisme, mais c’est celui qui m’a le moins convaincu. Je trouve Sait Faik Abassiyanik merveilleux dans ses portraits de personnages simples, auxquels il parvient à donner une dimension, une épaisseur, en partant pourtant du quotidien le plus banal. Mais son regard transfigure, rend plus beau, donne une dignité aux pauvres gens. Tout cela dans une magnifique écriture, simple en apparence, sans rien de superflu, mais à laquelle rien ne manque.
C’est toujours un grand plaisir de se replonger dans un livre de cet auteur, et je compte bien continuer ma découverte de son œuvre.
J’aime beaucoup Sait Faik Abassiyanik, et je découvre progressivement ses nouvelles, volume après volume, avec toujours le même plaisir. Dans ce tome, publié par l’excellente maison d’édition Bleu autour, qui publie beaucoup d’auteurs turcs, il y a une très bonne présentation de l’auteur, de sa vie et de son œuvre. Cela m’a permis de déc ouvrir qu’il avait écrit bien plus que ce que je pensais, et en particulier un roman. De belles découvertes donc en perspective, en espérant que tout cela puisse être édité en France.
Ce volume se compose de 19 nouvelles, dont la plupart très courtes. Il s’agit du premier volume de nouvelles publié par l’auteur, donc de ses premiers textes. Ces textes sont un peu disparates, certains se passent en Turquie, dans des régions différentes, d’autres en France, Sait Faik Abassiyanik a vécu plusieurs années à Grenoble, avec comme prétexte des études, mais qu’il suivait en réalité de loin. Beaucoup de ces textes ont pour personnage central des enfants ou adolescents. Le texte le plus long, Le vieil étudiant, flirte avec une sorte de surréalisme, mais c’est celui qui m’a le moins convaincu. Je trouve Sait Faik Abassiyanik merveilleux dans ses portraits de personnages simples, auxquels il parvient à donner une dimension, une épaisseur, en partant pourtant du quotidien le plus banal. Mais son regard transfigure, rend plus beau, donne une dignité aux pauvres gens. Tout cela dans une magnifique écriture, simple en apparence, sans rien de superflu, mais à laquelle rien ne manque.
C’est toujours un grand plaisir de se replonger dans un livre de cet auteur, et je compte bien continuer ma découverte de son œuvre.
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Arabella- Messages : 4733
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Sait Faik Abasiyanik
tout comme toi, j'adore cet auteur et après mes premières lectures de lui avec ce recueil allemand, je suis allée à la recherche de tous ses livres, j'aime bien lire des nouvelles et celles de cet auteur sont parmi mes préférées...Arabella a écrit:C’est toujours un grand plaisir de se replonger dans un livre de cet auteur, et je compte bien continuer ma découverte de son œuvre.
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Re: Sait Faik Abasiyanik
C'est vraiment un grand auteur, et moi aussi j'aime bien les nouvelles.
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Arabella- Messages : 4733
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: Sait Faik Abasiyanik
Oh oui !Arabella a écrit:C'est vraiment un grand auteur, et moi aussi j'aime bien les nouvelles.

silou- Messages : 205
Date d'inscription : 22/12/2016
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