John Danalis

John Danalis

John Danalis est un auteur et illustrateur australien. L’Appel du cacatoès noir est son premier récit publié en français.

L'appel du cacatoès noir
Éditions Marchialy (mars 2021)
Traduction Nadine Gassie

John Danalis décide de reprendre des études, et australien qui sent bien que dans son pays, il y a des zones obscures, il choisit de suivre un cours sur la culture et l'histoire des aborigènes.
Au détour d'une conversation, pendant un cours, il annonce que sa famille détient un crâne aborigène depuis qu'il est tout petit. Un crâne posé tranquillement sur une étagère, parmi tout le bric à brac que son père accumule au fur et à mesure des années.
Face à l'assistance horrifiée, il prend soudainement conscience de tout ce que cela veut dire sur sa famille, mais surtout sur l'histoire de son pays.
Il se lance alors dans la mission de restituer le crâne, et découvre, strate après strate, des pans d'une l'Australie qu'il ne soupçonnait pas.
À travers ce livre documentaire, à la fois quête historique, spirituelle, psychologique, John Danalis aborde les thèmes de l'appropriation culturelle, du vivre-ensemble, du passé caché, honteux, de la discrimination et de l'importance de reconnaître ses crimes, de les réparer.
John Danalis va découvrir des hommes et des femmes engagé·es et solidaires, il va franchir les barrières entre deux mondes qui se côtoient mais mélangent peu. Teinté d'humour mais surtout plein d'empathie, on va suivre l'odyssée de cet homme qui, en s'ouvrant à l'altérité, va se découvrir lui-même.

Un livre touchant, d'une grande acuité sur des questions encore sensibles.

L’Appel du cacatoès noir

Voilà un livre que j’aurais bien aimé lire avant mon voyage en Australie !
John Danalis nous fait sortir des sentiers battus et nous plonge dans la culture aborigène. Passionnant ! Et d’autant plus intéressant que c’est sa propre histoire qu’il nous raconte : comment il s’est peu à peu débarrassé de ses préjugés envers cette population autochtone, largement méprisée par le reste de la population australienne, pour finalement s’ouvrir à ce peuple extraordinaire si respectueux de la nature et à sa culture d’une grande richesse. 
Le voyage qu’il entreprend pour rendre à sa « famille » ce crâne aborigène, qui trônait dans le salon de ses parents, se double d’un voyage intérieur et d’une véritable conversion, qui menace même de le déstabiliser complètement…
Un récit d’une grande finesse psychologique, une très belle découverte, merci @queenie !

Ah super !
Ce livre est passé complètement inaperçu, j'ai l'impression.. Quel dommage...
Mais il n'est pas encore trop tard !

Si mes "collègues" du Cercle de lecture sont d'accord, je voudrais le mettre sur notre liste pour la rentrée !

Tu veux que je leur en touche deux mots ? Et on verra s'ils et elles sont d'accord !

Je te tiens au courant  Je vais prêter ton exemplaire dès jeudi, ça devrait être bon…