Alice Ferney

Alice Ferney est le nom de plume de Cécile Brossollet, née à Paris en 1961.
Après avoir étudié à l’Essec puis soutenu une thèse en Sciences Économiques, elle devient maître de conférence à l’Université d’Orléans.
Elle commence à écrire en 1987.
Ses thèmes de prédilection portent d’une part sur la différence des sexes, la maternité et le sentiment amoureux, d’autre part sur l’Histoire, la guerre et l’engagement. 
En 1998 elle reçoit le prix Culture et Bibliothèque pour tous pour son roman Grâce et dénuement.
En 2000, un autre roman La Conversation amoureuse obtient un grand succès.
Source Wikipedia.

Grâce et dénuement 

Esther, une ancienne infirmière reconvertie en bibliothécaire, décide d’aller à la rencontre d’une famille de gitans, installée illégalement sur un terrain privé à l’abandon. Tous les mercredis matin, elle arrive avec sa caisse de livres et sa couverture pour faire la lecture aux enfants. Ils sont une petite poignée, petits-fils et petites-filles d’Angeline, qui vit là avec ses cinq fils et ses quatre brus. 
Des livres, ils n’en avaient jamais vus, ils n’en possédaient aucun : Alice Ferney raconte magnifiquement comment Esther, la gadgé, apprivoise peu à peu les enfants, gagne leur affection ainsi que le respect des adultes. Elle raconte aussi comment les enfants prennent peu à peu plaisir à écouter ses histoires, à attendre sa venue avec de plus en plus d’impatience, les adultes n’étant jamais très loin non plus ! 
En parallèle, l’auteure dépeint le quotidien de cette famille gitane, très soudée, vivant de peu, sans eau ni électricité, et le plus souvent les pieds dans la boue. Dans une grande précarité mais fière…
Sans jugement mais sans rien édulcorer non plus, elle parle de la crasse et de l’analphabétisme, des petits larcins qu’ils commettent et de la violence qui existe parfois au sein des membres de la famille.
C’est par le regard d’Esther que nous découvrons ces gens et comme elle, nous nous y attachons. Les personnages sont entiers, avec des personnalités bien différentes. Angéline, la grand-mère, est une femme forte qui règne sur sa tribu comme une louve sur ses petits et mémoire vive des traditions et des petits rituels. Les belle-filles sont également décrites comme un élément moteur de la communauté. 
Dans une seconde partie, Alice Ferney raconte le combat d’Esther pour faire scolariser Anita, 8 ans, l’aînée des enfants. Des deux côtés, il faut vaincre les préjugés, faire tomber les barrières pour essayer de concilier deux mondes que tout oppose, pas facile ! 
Un livre rempli d’amour, qui m’a beaucoup touchée. Un très joli récit pour dire le pouvoir des livres et des histoires.

Oui un chouette livre, bien écrit, je l'avais beaucoup aimé aussi. Une belle histoire.

ah oui, je rejoins Liseron et Domreader pour dire tout le bien de ce livre que j'ai adoré

Deux innocents

Quelques lignes pour dire que j'ai été déçue par cette lecture…Autant Grâce et dénuement m'avait plu autant celui-ci m'a semblé pesant et long.
Claire enseigne quelques heures par semaine dans un établissement spécialisé pour jeunes en difficulté, porteurs de handicaps mentaux. C'est une enseignante dévouée, proche de ses élèves. Ces jeunes sont en grande demande d'affection et Claire n'hésite pas, elle aussi, à leur témoigner son attachement. Elle pense sincèrement que cette relation de proximité qu'elle arrive à établir avec eux est un des moteurs des progrès qu'ils font...Par ailleurs ses élèves l'adorent et leurs parents sont heureux de les voir s'épanouir au contact de cette enseignante. Mais la nouvelle directrice de l'institut ne pense pas comme elle et l'arrivée d'un nouvel élève va perturber ce bel équilibre et entraîner Claire dans une spirale infernale.
Dans ce roman, je trouve qu'Alice Ferney fait des portraits un peu trop caricaturaux de ses personnages, de la directrice par exemple, odieuse, d'une grande malhonnêteté et extrêmement partiale, et surtout de Claire, épouse modèle, mère attentive, paroissienne assidue et respectée...mais très, très gourde ! On a vraiment envie de la secouer, personnellement, je n'ai ressenti aucune empathie pour elle...L'auteure de plus ne cesse de ressasser les faits, de disséquer le moindre geste, la moindre pensée, tant et si bien que j'ai fini par me lasser de toutes ces analyses. En outre, trop de sujets sont abordés, le handicap, la société post-MeToo et ses possibles dérives, la critique du système judiciaire et éducatif, la maternité, les cathos...et pour finir, la maladie.
Bref, je n'y ai pas trouvé mon compte mais j'aimerais bien avoir un autre avis ! Qui veut se dévouer  ?

Liseron a écrit:Bref, je n'y ai pas trouvé mon compte mais j'aimerais bien avoir un autre avis ! Qui veut se dévouer  ?

après ton commentaire... scusi, je ne me porte pas volontaire

kenavo a écrit:

Liseron a écrit:Bref, je n'y ai pas trouvé mon compte mais j'aimerais bien avoir un autre avis ! Qui veut se dévouer  ?

après ton commentaire... scusi, je ne me porte pas volontaire

Ce ne sera pas pour moi non plus je crois.

domreader a écrit:

kenavo a écrit:

Liseron a écrit:Bref, je n'y ai pas trouvé mon compte mais j'aimerais bien avoir un autre avis ! Qui veut se dévouer  ?

après ton commentaire... scusi, je ne me porte pas volontaire

Ce ne sera pas pour moi non plus je crois.

Idem pour moi..

Je crains un peu le côté longuet, un peu répétitif de cette auteure. J'avais pourtant bien aimé La conversation amoureuse d'elle. Il faudrait que je retrouve mon com...