Pierre Adrian
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Re: Pierre Adrian

Que reviennent ceux qui sont loin
Présentation de l’éditeur
"Là, sur la route de la mer, après le portail blanc, dissimulées derrière les haies de troènes, les tilleuls et les hortensias, se trouvaient les vacances en Bretagne. Août était le mois qui ressemblait le plus à la vie."
Après de longues années d'absence, un jeune homme retourne dans la grande maison familiale. Dans ce décor de toujours, au contact d'un petit cousin qui lui ressemble, entre les après-midi à la plage et les fêtes sur le port, il mesure avec mélancolie le temps qui a passé.
Chronique d'un été en pente douce qui commence dans la belle lumière d'août pour finir dans l'obscurité, ce roman évoque avec beaucoup de délicatesse la bascule de l'enfance à l'âge adulte.

cette annonce sur la page FB de PAGE des libraires m’a donné envie d’aller à la rencontre de ce roman
Comment refuser l’invitation de passer des vacances en Bretagne ?
J’ai fait connaissance avec cet auteur et je dois dire que je suis agréablement étonnée de voir son jeune âge. J’ai rencontré une très belle plume et une façon de voir le monde qui m’enchante.
Entre journées à la plage et les repas en famille dans cette grande maison, les jours d’été coulent en douceur et en tant que témoin on s’y régale.
J’ai vécu de biens bons moments bien qu’il faut dire que l’histoire se termine sur une note plus grave.
Curieuse de lire d’autres livres de Pierre Adrian.
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George Gershwin
Re: Pierre Adrian
-Que reviennent ceux qui sont loin-
Un jeune trentenaire, après avoir délaissé la maison de famille en Bretagne et son univers trop restreint, revient un été sur les lieux de son enfance, et en mesure toute la richesse, ce côté à la fois fugace et immuable, ce goût doux amer des choses que l’on quitte un peu plus chaque année.
Dans ce cadre inchangé, sous le regard bienveillant de la grand-mère vieillissante, il va renouer avec des impressions du passé, se reconnaître en ce petit neveu Jean, taiseux et craintif, retrouver les plaisirs simples des balades en vélo dans les abers, les repas bruyants autour de la table, les journées à se prélasser sur le sable en observant la marée.
Un récit tout en douceur et nostalgie qui nous renvoie à notre propre enfance, au temps qui fuit, à un sentiment d’urgence aussi comme ces étés qui seront toujours les mêmes mais jamais vraiment. Pouvoir savourer ces moments avant qu’ils basculent, en percevoir leur fragilité.
La fin nous laisse sur cette impression de finalité extrême. C’est sobre, l’écriture est fine, posée. On sent que ce jeune auteur a mis beaucoup de lui dans ces descriptions estivales et ces souvenirs familiaux. Après je ne sais pas s’il m’en restera grand-chose, mais c’est une petite madeleine de Proust qui fait du bien. Je le relirai, c'est presque certain, merci pour la découverte @Kenavo!
Un jeune trentenaire, après avoir délaissé la maison de famille en Bretagne et son univers trop restreint, revient un été sur les lieux de son enfance, et en mesure toute la richesse, ce côté à la fois fugace et immuable, ce goût doux amer des choses que l’on quitte un peu plus chaque année.
Dans ce cadre inchangé, sous le regard bienveillant de la grand-mère vieillissante, il va renouer avec des impressions du passé, se reconnaître en ce petit neveu Jean, taiseux et craintif, retrouver les plaisirs simples des balades en vélo dans les abers, les repas bruyants autour de la table, les journées à se prélasser sur le sable en observant la marée.
Un récit tout en douceur et nostalgie qui nous renvoie à notre propre enfance, au temps qui fuit, à un sentiment d’urgence aussi comme ces étés qui seront toujours les mêmes mais jamais vraiment. Pouvoir savourer ces moments avant qu’ils basculent, en percevoir leur fragilité.
La fin nous laisse sur cette impression de finalité extrême. C’est sobre, l’écriture est fine, posée. On sent que ce jeune auteur a mis beaucoup de lui dans ces descriptions estivales et ces souvenirs familiaux. Après je ne sais pas s’il m’en restera grand-chose, mais c’est une petite madeleine de Proust qui fait du bien. Je le relirai, c'est presque certain, merci pour la découverte @Kenavo!
Aeriale- Messages : 10971
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Pierre Adrian
cela me fait trop plaisir de voir que tu as passé un si beau moment avec ce livre... merci pour ce beau commentaire

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Re: Pierre Adrian
C’est grâce à toi! J’avais retenu le titre et il était en plus signalé comme coup de cœur chez mon libraire!
Tu en as lu d’autres de lui, Kena?
Tu en as lu d’autres de lui, Kena?
Aeriale- Messages : 10971
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: Pierre Adrian
non, pas encoreAeriale a écrit:Tu en as lu d’autres de lui, Kena?
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Re: Pierre Adrian
J'avais noté, ton commentaire enthousiaste le rappelle @Aeriale.
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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3270
Date d'inscription : 02/12/2016
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Re: Pierre Adrian
C'est bien tentant. Ça pourrait me plaire ?
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Lire nuit gravement à la bêtise !

Nightingale- Messages : 2500
Date d'inscription : 09/12/2017
Age : 55
Localisation : Sur le bord de la marge
Re: Pierre Adrian
hmm... oui, je pense qu'un petit séjour en Bretagne pourrait te plaire 

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