A l'affiche
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Re: A l'affiche
Pas vu le film, mais ai vu la Juge dans différentes interviews tv. Quel personnage !
_________________
Lire nuit gravement à la bêtise !
Nightingale- Messages : 2783
Date d'inscription : 09/12/2017
Age : 56
Localisation : Sur le bord de la marge
Re: A l'affiche
Je ne connaissais pas du tout les émissions à la télévision, tout à fait d'accord avec toi Domreader : "Voilà un personnage qui reste longtemps en mémoire après avoir vu le film".domreader a écrit:Ni Juge Ni Soumise
Jean Libon et Yves Hinant
Un beau film / documentaire, tout à fait dans l’esprit des émissions qui étaient diffusées à la télévision, où l’on entrevoit ici le quotidien souvent sordide d’un juge d’instruction. Anne Gruwez y fait souvent écran avec un humour empreint de bon sens et d’humanité. Voilà un personnage qui reste longtemps en mémoire après avoir vu le film. J'ai adoré.
J'ai aussi vraiment beaucoup aimé .
silou- Messages : 205
Date d'inscription : 22/12/2016
Localisation : centre
Re: A l'affiche
La fille un peu naïve qui veut aller voir un des films les plus primés du moment (La forme de l'eau) un dimanche de fin d'aprem... et qui, face à une séance complète, se rabat, avec quand même un bon a priori, sur Moi, Tonya.
Je connaissais l'histoire, de loin, j'avais une dizaine d'années à l'époque, je regardais TF1, je trouvais le patinage artistique kitsch et fascinant. Je détestais leurs tenues ridicules, leurs têtes trop maquillées, leurs musiques pourries, leur gestuelle. Mais j'avais peur à chaque envolée, et j'étais soufflée par leur vitesse et leur aisance sur la glace (j'avais jamais enfilé un patin, en plus).
Je trouvais Kerrigan beaucoup plus jolie que Harding, mais je ne comprenais pas trop l'histoire de l'agression, et, évidemment, je m'en moquais.
Ce long métrage, comme tant de biopics, et tant de vies auxquelles on consacre des films, retrace le parcours d'une femme qui part de rien, pauvre, qui monte, touche/frôle le sommet, et sombre.
Pour Tonya, c'est même plus intense que ça : famille très pauvre, de l'Etat moyen moins de l'Oregon, mère violente, méprisante, manipulatrice, alcoolique, elles n'ont que la lueur du patinage artistique pour s'en sortir.
Elles cousent les tenues, avec des tissus bas de gamme, et Tonya refuse de faire du patin de Nunuche. Du coup, même si elle réussit à patiner mieux que tous, elle est saquée par les jurés.
Et puis un jour, elle réussit un triple axel, elle met un peu d'eau dans son vin, essaye de rentrer dans les rangs, et là, on ne peut plus l'empêcher d'intégrer les JO.
Seulement, il y a Nancy Kerrigan, sa principale adversaire pour l'équipe des JO.
Et une agression terrible va empêcher Kerrigan de concourir ce qui va permettre à Harding d'intégrer l'équipe olympique.
On rajoute, qu'en plus d'une mère violente, Tonya épouse son premier amour, qui la battra aussi.
On rajoute aussi qu'ils sont tous bêtes et méchants comme leurs pieds. Face à l'adversité ils essayent de se montrer plus futés, et ce n'est vraiment pas une bonne idée.
Même en connaissant l'histoire ce film est prenant.
Soufflant.
Tendu.
Les scènes de patinage sont intenses. On sent la vitesse, le danger du contact brutal et en équilibriste avec la glace. On reste souffle coupé.
Les scènes de quotidien sont éprouvantes, entre violence et sourires amers. Des notes d'humour hyper noires sont glissées, et rendent, au final, l'atmosphère du film encore plus oppressante. (On aurait dit, dans le rythme, la noirceur, l'humour grinçant, la distance des personnages - avec l'effet itw a posteriori qui entrecoupent les scènes de l'histoire racontée - un film des frères Coen dans leurs comédies sombres).
Les acteurs sont époustouflants. Margot Robbie m'a tenue captive. Elle parvient à faire passer toute une palette d'émotions mélangées sur les traits de son visage qui scotche. Pour ceux qui verront : la scène du miroir, lors de la dernière compet, est terrible !
Bref.
J'étais à fond.
Pauvre Tonya.
Je connaissais l'histoire, de loin, j'avais une dizaine d'années à l'époque, je regardais TF1, je trouvais le patinage artistique kitsch et fascinant. Je détestais leurs tenues ridicules, leurs têtes trop maquillées, leurs musiques pourries, leur gestuelle. Mais j'avais peur à chaque envolée, et j'étais soufflée par leur vitesse et leur aisance sur la glace (j'avais jamais enfilé un patin, en plus).
Je trouvais Kerrigan beaucoup plus jolie que Harding, mais je ne comprenais pas trop l'histoire de l'agression, et, évidemment, je m'en moquais.
Ce long métrage, comme tant de biopics, et tant de vies auxquelles on consacre des films, retrace le parcours d'une femme qui part de rien, pauvre, qui monte, touche/frôle le sommet, et sombre.
Pour Tonya, c'est même plus intense que ça : famille très pauvre, de l'Etat moyen moins de l'Oregon, mère violente, méprisante, manipulatrice, alcoolique, elles n'ont que la lueur du patinage artistique pour s'en sortir.
Elles cousent les tenues, avec des tissus bas de gamme, et Tonya refuse de faire du patin de Nunuche. Du coup, même si elle réussit à patiner mieux que tous, elle est saquée par les jurés.
Et puis un jour, elle réussit un triple axel, elle met un peu d'eau dans son vin, essaye de rentrer dans les rangs, et là, on ne peut plus l'empêcher d'intégrer les JO.
Seulement, il y a Nancy Kerrigan, sa principale adversaire pour l'équipe des JO.
Et une agression terrible va empêcher Kerrigan de concourir ce qui va permettre à Harding d'intégrer l'équipe olympique.
On rajoute, qu'en plus d'une mère violente, Tonya épouse son premier amour, qui la battra aussi.
On rajoute aussi qu'ils sont tous bêtes et méchants comme leurs pieds. Face à l'adversité ils essayent de se montrer plus futés, et ce n'est vraiment pas une bonne idée.
Même en connaissant l'histoire ce film est prenant.
Soufflant.
Tendu.
Les scènes de patinage sont intenses. On sent la vitesse, le danger du contact brutal et en équilibriste avec la glace. On reste souffle coupé.
Les scènes de quotidien sont éprouvantes, entre violence et sourires amers. Des notes d'humour hyper noires sont glissées, et rendent, au final, l'atmosphère du film encore plus oppressante. (On aurait dit, dans le rythme, la noirceur, l'humour grinçant, la distance des personnages - avec l'effet itw a posteriori qui entrecoupent les scènes de l'histoire racontée - un film des frères Coen dans leurs comédies sombres).
Les acteurs sont époustouflants. Margot Robbie m'a tenue captive. Elle parvient à faire passer toute une palette d'émotions mélangées sur les traits de son visage qui scotche. Pour ceux qui verront : la scène du miroir, lors de la dernière compet, est terrible !
Bref.
J'étais à fond.
Pauvre Tonya.
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Et, du monde indistinct des rêves, là où se terrent les secrets mystiques, une réponse surgit.
Queenie- Messages : 7132
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: A l'affiche
Winter Brothers / Hlynur Palmason
Hlynur Palmason est plasticien semble-t-il, et il crée dans son premier film un univers visuel fort, étrange, oppressant. Celui d'une mine, dans laquelle les personnages humains paraissent comme avalés, minuscules, perdu dans le noir et dans le bruit. Comme d'étranges insectes, repérables uniquement grâce à leurs lampes. L'univers à l'entour, à l'inverse de la noirceur des abysses, éclatant de blancheur, des carrières et de la neige, où la aussi, dans cette lumière et tout ce blanc, l'homme paraît quantité négligeable, perdu, écrasé.
Pour survivre, entre le travail harassant, la bruit, la saleté, un environnement domestique minimaliste, un groupe humain presque exclusivement masculin, les personnages ont leurs stratégies. Celle d'Emil, consiste à fabriquer, à partir de produits chimiques dérobés, un alcool maison, qu'il consomme et revend à ses collègues. Mais l'un de ses consommateurs se retrouve à l'hôpital, et voilà Emil, accusé, pris comme bouc émissaire du malaise dans le groupe. Cela met en exergue les failles qui apparaissent dans sa relation avec son frère, Johan, d'autant plus qu'ils s'intéressent à la même femme, Anna.
Un premier film assez étonnant, sans doute pas complètement réussi, mais troublant. Un climat lourd, une violence en germe, qui explose par moments, mais en même temps une étrange poésie. Un récit peu fourni en événements, et dont l'onirisme fait que l'on ne sait pas complètement ce qui est vrai et ce qui rêvé (ou cauchemardé). Il faut arriver à y entrer, mais si on parvient à plonger dans ce voyage, il risque de ne pas être facile à oublier. L'acteur principal, Elliott Crosset Hove, est extraordinaire, et donne une part d'humanité à ce film qui pourrait être un peu désincarné.
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4800
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: A l'affiche
-Lady bird-
Christine alias Lady bird, finit sa dernière année de lycée. Dans sa ville de Sacramento, petite communauté très catho du middle west où tout est paisible et sans surprise. Comme tous les ados de son age, elle cherche sa voie, s'habille un peu plus destroy que ses camarades, et tient tête à sa mère qu'elle trouve étouffante. Son obssession est surtout de prendre son envol pour étudier à New York où tout se passe, pense t'elle. Mais quitter le nid contre la volonté parentale n'est pas facile.
Une chronique familiale pas désagréable, Greta Gerwig revient sur cette période de sa jeunesse avec tendresse et un ton gentiment rebelle, mais ça reste très prévisible. Rien de nouveau dans le genre, les amourettes, les déceptions, les amitiés de mobylette, et les bals de fin d'année. Assez conforme finalement à ce qu'on attend d'un film sur l'émancipation d'une d'ado, alors qu'au vu de l'emballement autour et des critiques toutes élogieuses, je m'attendais à bien plus. De bonnes choses parfois pourtant dans les échanges mère filles, mais noyées dans un scénario sans folie et manquant surtout d'une trame plus solide. Seule l'actrice dégage une certaine énergie, j'ai bien aimé son jeu. Mais est-ce suffisant pas pour rafler des oscars?
Christine alias Lady bird, finit sa dernière année de lycée. Dans sa ville de Sacramento, petite communauté très catho du middle west où tout est paisible et sans surprise. Comme tous les ados de son age, elle cherche sa voie, s'habille un peu plus destroy que ses camarades, et tient tête à sa mère qu'elle trouve étouffante. Son obssession est surtout de prendre son envol pour étudier à New York où tout se passe, pense t'elle. Mais quitter le nid contre la volonté parentale n'est pas facile.
Une chronique familiale pas désagréable, Greta Gerwig revient sur cette période de sa jeunesse avec tendresse et un ton gentiment rebelle, mais ça reste très prévisible. Rien de nouveau dans le genre, les amourettes, les déceptions, les amitiés de mobylette, et les bals de fin d'année. Assez conforme finalement à ce qu'on attend d'un film sur l'émancipation d'une d'ado, alors qu'au vu de l'emballement autour et des critiques toutes élogieuses, je m'attendais à bien plus. De bonnes choses parfois pourtant dans les échanges mère filles, mais noyées dans un scénario sans folie et manquant surtout d'une trame plus solide. Seule l'actrice dégage une certaine énergie, j'ai bien aimé son jeu. Mais est-ce suffisant pas pour rafler des oscars?
Aeriale- Messages : 11885
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche
Aeriale a écrit:-Lady bird-
Une chronique familiale pas désagréable, Greta Gerwig revient sur cette période de sa jeunesse avec tendresse et un ton gentiment rebelle, mais ça reste très prévisible. Rien de nouveau dans le genre, les amourettes, les déceptions, les amitiés de mobylette, et les bals de fin d'année. Assez conforme finalement à ce qu'on attend d'un film sur l'émancipation d'une d'ado, alors qu'au vu de l'emballement autour et des critiques toutes élogieuses, je m'attendais à bien plus. De bonnes choses parfois pourtant dans les échanges mère filles, mais noyées dans un scénario sans folie et manquant surtout d'une trame plus solide. Seule l'actrice dégage une certaine énergie, j'ai bien aimé son jeu. Mais est-ce suffisant pas pour rafler des oscars?
Je me demandais si j'allais aller le voir, ce sera probablement non, j'avais des doutes que tu confirmes.
J'ai vraiment beaucoup aimé Three Billboards par contre, et la fin est vraiment chouette, au moment où le délire se termine, ce n'est pas du tout convenu, comme pour tant d'autres films. Et quels acteurs ! Ce film a tout bon.
Par contre je suis bien déçue par Phantom Thread dont on avait entendu dire tant de bien. Les acteurs y sont parfaits, les images très belles mais que c'est long !! Cette histoire de 'je t'aime moi non plus' m'a plutôt ennuyée. Des rapports de domination qui s'inversent par moments dans ce couple à trois dimensions à cause de la sœur omniprésente (elle aussi dominée, dominatrice et indispensable). Beaucoup on parlé d'un rythme lent et envoûtant, je l'ai juste trouvé lent avec une musique intense et pesante à mon sens. Je suis vraiment restée à distance de ces personnages assez stéréotypés.
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'La littérature est une maladie textuellement transmissible, que l'on contracte en général pendant l'enfance'. Jane Yolen.
domreader- Messages : 3597
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Ile de France
Re: A l'affiche
J'ai eu d'autres échos plus que réservés sur Phantom Thread, du coup je vais m'en dispenser. En revanche, j'ai eu des avis nettement plus favorables en ce qui concerne Lady Bird, alors peut être, mais je vais attendre qu'il passe à proximité, un peu plus tard. Ce qui laissera le temps d'éventuels avis supplémentaires.
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4800
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: A l'affiche
Je te suis à fond pour Three Billboards qui reste mon préféré du mois! Et tu as raison, la fin est une belle ouverture et prend à rebours :-)domreader a écrit:J'ai vraiment beaucoup aimé Three Billboards par contre, et la fin est vraiment chouette, au moment où le délire se termine, ce n'est pas du tout convenu, comme pour tant d'autres films. Et quels acteurs ! Ce film a tout bon.
Par contre je suis bien déçue par Phantom Thread dont on avait entendu dire tant de bien. Les acteurs y sont parfaits, les images très belles mais que c'est long !! Cette histoire de 'je t'aime moi non plus' m'a plutôt ennuyée. Des rapports de domination qui s'inversent par moments dans ce couple à trois dimensions à cause de la sœur omniprésente (elle aussi dominée, dominatrice et indispensable). Beaucoup on parlé d'un rythme lent et envoûtant, je l'ai juste trouvé lent avec une musique intense et pesante à mon sens. Je suis vraiment restée à distance de ces personnages assez stéréotypés.
Par contre je n'ai toujours pas vu Phantom thread, et là c'est moi qui hésites. Des amis ont adoré, d'autres se sont endormis...Je te dirai si je me suis lancée, d'autant qu 'Arabella a des échos du même genre.
Oui, ça m'intéresserait que tu le voies, j'aimerais bien savoir ce qui plait tant à la critique et qui m'est passée à côté. Comme je le disais, il y a de belles choses au niveau des dialogues mère-fille, mais beaucoup d'autres qui n'apportent rien, ça reste assez en surface, assez stéréotypés et toi qui crains ce genre de trucs... Bref, tu nous diras au cas où :-)Arabella a écrit:J'ai eu d'autres échos plus que réservés sur Phantom Thread, du coup je vais m'en dispenser. En revanche, j'ai eu des avis nettement plus favorables en ce qui concerne Lady Bird, alors peut être, mais je vais attendre qu'il passe à proximité, un peu plus tard. Ce qui laissera le temps d'éventuels avis supplémentaires.
Aeriale- Messages : 11885
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche
Ce que l'on m'a dit, c'est les thèmes, l'histoire en elle-même, les personnages etc a en effet déjà été traité plein de fois (ce qui donne l'aspect stéréotypé) mais qu'elle a un regard, une approche, juste un pas à côté, qui fait que cela devient touchant, en quelque sorte la quintessence de cette histoire rabattue, à l'opposé justement du stéréotype. Mais je reconnais que c'est limite, et que je peux ne pas être convaincue par le résultat, et là le risque est grand de m'ennuyer. Il me reste deux semaine avant qu'il passe ici, je verrais bien si j'ai encore un peu envie.
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Arabella- Messages : 4800
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: A l'affiche
C'est chiant Lady Bird !
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Queenie- Messages : 7132
Date d'inscription : 29/11/2016
Localisation : Stable.
Re: A l'affiche
Vous semblez unanimes...mais il paraît que j'ai un esprit de contradiction.
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Arabella- Messages : 4800
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: A l'affiche
J'ai cherché dans l'approche, mais très honnêtement, si elle l'a voulu différente, c'est loupé Ou bien elle a tout misé sur son actrice, qui elle fait au mieux, mais une interprétation ne suffit pas pour rendre une histoire transgressive :-)Arabella a écrit:Ce que l'on m'a dit, c'est les thèmes, l'histoire en elle-même, les personnages etc a en effet déjà été traité plein de fois (ce qui donne l'aspect stéréotypé) mais qu'elle a un regard, une approche, juste un pas à côté, qui fait que cela devient touchant, en quelque sorte la quintessence de cette histoire rabattue, à l'opposé justement du stéréotype. Mais je reconnais que c'est limite, et que je peux ne pas être convaincue par le résultat, et là le risque est grand de m'ennuyer. Il me reste deux semaine avant qu'il passe ici, je verrais bien si j'ai encore un peu envie.
Et j'ai été touchée 2 minutes (Quand elle essaie des robes pour le bal de fin d'année et que sa mère lui casse tout...Lady bird lui dit quelque chose d'essentiel. Vous verrez quoi si vous y allez ;- ) Je serais surprise si tu aimais, mais tu es parfois très surprenante, donc...A suivre!!
Queenie a écrit:C'est chiant Lady Bird !
Toi?? Comment est-ce possibleArabella a écrit:Vous semblez unanimes...mais il paraît que j'ai un esprit de contradiction.
Aeriale- Messages : 11885
Date d'inscription : 30/11/2016
Re: A l'affiche
J'ai vu Phantom thread et à distance, même si je suis sortie un peu mitigée, car comme Domreader je suis restée un peu à distance des personnages, je dirais que j'ai bien aimé ce film.
C'est sans doute assez long et lent, mais j'ai été surprise par le film dont je ne connaissais rien quand je suis entrée dans la salle, même pas le thème. J'y allais pour Daniel Day-Lewis que je trouve assez fabuleux, quel nouveau personnage allait-il interpréter ? Maintenant que je connais l'histoire j'ai envie de revoir le film, "d'aller y regarder de plus près".
C'est sans doute assez long et lent, mais j'ai été surprise par le film dont je ne connaissais rien quand je suis entrée dans la salle, même pas le thème. J'y allais pour Daniel Day-Lewis que je trouve assez fabuleux, quel nouveau personnage allait-il interpréter ? Maintenant que je connais l'histoire j'ai envie de revoir le film, "d'aller y regarder de plus près".
silou- Messages : 205
Date d'inscription : 22/12/2016
Localisation : centre
Re: A l'affiche
Les garçons sauvages / Bertrand Mandico
Cinq adolescents au début du XXe siècle, entre violence, expression de désirs troubles, sensation de toute puissance. Un jour ils vont trop loin, même pour leurs riches et compréhensives familles, qui les confient à un capitaine hollandais, qui promet de les transformer en doux agneaux, même s'il avertit que tous ne reviendront peut être pas du voyage. La croisière commence, dans le froid, les humiliations, et des désirs inavouables, jusqu'à une île étrange, où toutes les envies trouvent leur assouvissement, dans un mélange et une confusion d'identités.
Un film très original, entre poésie, érotisme, splendeur baroque, où tout semble possible. Visuellement, c'est tout simplement une merveille, les images qui oscillent entre le noir et blanc et la couleur, dans des superpositions, des ombres, des clairs obscurs, mais aussi dans des couleurs flamboyantes. Le tout crée un onirisme, un ailleurs, une magie, avec au final trois fois rien, mais d'une façon magistrale et envoûtante. J'ai été un peu moins embarquée par la trame du récit, ses significations, implications, métaphores. Même s'il y a de très bonnes idées, et une vraie ambition, et que globalement cela marche jusqu'au bout. Mais le film aurait à mon avis gagné à être un petit peu plus resserré, plus tendu, ce qui l'aurait peut-être rendu un peu moins prévisible dans sa deuxième partie.
Tel quel, c'est un étrange objet, fascinant et très prometteur pour la suite de la carrière de Bertrand Mandico.
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Je ne lis jamais un livre dont je dois écrire la critique ; on se laisse tellement influencer. (Oscar Wilde)
Arabella- Messages : 4800
Date d'inscription : 29/11/2016
Re: A l'affiche
Il est surprenant, c'est vrai @Silou, et l'atmosphère est très glacée, mais si on se laisse porter, on peut en ressortir subjuguée. C'était mon cas!silou a écrit:J'ai vu Phantom thread et à distance, même si je suis sortie un peu mitigée, car comme Domreader je suis restée un peu à distance des personnages, je dirais que j'ai bien aimé ce film.
Un film envoûtant, dans lequel on entre à pas feutrés, servi par des décors somptueux et une musique lancinante qui peu à peu nous ensorcelle. Daniel Day Lewis est fascinant dans le rôle de cet homme obsédé par son art, maniaque jusqu'à l'extrême, égocentrique et hanté par l'image de sa mère, tombé amoureux fou d'une jeune serveuse dont il décide de faire sa muse. Docile au départ, Alma va peu à peu évoluer et les rapports de force que l'on pensait définis vont diamétralement changer pour finalement parfois s'inverser, chacun se nourrissant de l'autre.
Une réflexion troublante sur ce que peut constituer un couple, sur la part de mystère, de soumission voulue, jouée ou interchangeable, et de ce jeu pervers qui peut exister entre deux personnes et qui échappe à notre entendement lorsque celui-ci est vu de l'extérieur. Je n'en n'ai pas perdu une miette, j'ai vraiment beaucoup aimé
Aeriale- Messages : 11885
Date d'inscription : 30/11/2016
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